"L'institution est maintenant suffisamment vivante pour se transmettre dans les meilleures conditions", souligne le patron des patrons avant d'ajouter que malgré des hommes politiques qui "gardent des positionnements très archaïques", "nous avons fait une grande partie du chemin" : "La France a de merveilleux atouts, mais nous n'arriverons pas à réaliser nos ambitions si nous ne prenons pas conscience qu'il faut changer nos structures".
Pour Ernest-Antoine Seillière, "la gauche est encore très idéologique et très raide (...) Elle a amplifié le retard français. Et nous avons une droite qui, bien que parfaitement informée des enjeux, n'a pas osé s'engager ou ne l'a fait que très partiellement".
Interrogé sur les "premiers pas" du gouvernement Villepin, Ernest-Antoine Seillière se dit "encouragé par sa décision de se concentrer sur l'emploi et sur certains blocages du code du travail" : "Le contrat nouvelle embauche, les mesures sur les seuils aussi sont le signe d'une prise de conscience". Mais le président sortant du MEDEF continue de penser que "le code du travail et les 35 heures freinent l'activité" : "Les syndicats ne contribuent pas à l'adaptation, ils jouent en permanence le refus. Le modèle social français est un modèle immobile qui semble se complaire dans cet immobilisme".
(Source : AP)
Articles les plus récents :
- 21/10/2005 19:01 - Assurance-chômage des intermittents : 1 milliard de déficit
- 20/10/2005 00:29 - Temps de travail : la France dans la moyenne européenne
- 17/10/2005 17:05 - Défaillances d'entreprises, niveau record en France pour 2005
- 16/10/2005 00:26 - Conseil d'Etat : vers une validation du CNE ?
- 29/08/2005 17:24 - Des chômeurs argentins inventent l'entreprise solidaire
Articles les plus anciens :
- 26/11/2004 16:32 - Salariés malades, restez chez vous SVP !