Aujourd'hui, José Luis Zapatero affronte sa première grève générale depuis 2002 tandis que, dans la capitale de l'Union européenne, plus de 100.000 manifestants protestent contre les programmes de rigueur.

Piquets devant les usines, files d'attente aux arrêts de bus, kiosques vides faute de journaux, banques fermées, poubelles qui s'entassent dans la rue... En Espagne, la grève contre la réforme du marché du travail (qui prévoit notamment le gel des salaires et des retraites, une diminution des indemnités de licenciement et la facilitation des licenciements économiques…) est suivie "à plus de 70%" et par plus de 10 millions de salariés, voire à 100% dans des secteurs comme la sidérurgie, l'énergie et les services de propreté, selon les syndicats. Ses effets étaient notables à la mi-journée avant la centaine de manifestations prévue dans tout le pays, dans l'après-midi et en soirée. Plus d'une vingtaine de personnes ont déjà été blessées dans des heurts entre policiers et grévistes aux abords d'usines, et la police a procédé à une trentaine d'arrestations à la mi-journée.

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Cette grève générale, la première sur un thème social depuis 2002, coïncide avec la journée de mobilisation européenne contre l'austérité et une grande "euro-manifestation" à Bruxelles où, à l'appel de la Confédération européenne des syndicats, un cortège de plusieurs milliers de manifestants venus de 30 pays de l'Union a commencé à défiler mercredi dans les rues pour protester contre les programmes d'austérité en Europe et réclamer "plus d'Europe sociale". La CGT et la CFDT ont fait le déplacement.

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Parallèlement, des actions/manifestations ont eu lieu en Grèce, en Pologne et en Irlande.

Samedi, ce sera au tour de la France. Vous aussi, soyez nombreux dans les rues !