Le méchant et le gentil

Lundi, 11 Décembre 2006 15:09
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Comme dans les séries policières où les flics agissent en tandem, l'un tenant le rôle du méchant pour intimider le prévenu tandis que l'autre jouera au gentil pour le faire craquer, Nicolas Sarkozy et Dominique de Villepin se renvoient la balle sur la punition à infliger aux fainéants de chômeurs qui refusent des emplois.

"On ne peut pas indéfiniment refuser une proposition d'emploi quand on vit de la solidarité nationale", avait déclaré samedi le méchant Nicolas Sarkozy, proposant qu’"au bout de trois refus" un chômeur assume la responsabilité de ne plus être indemnisé...
Interrogé ce matin sur France Inter, le gentil Dominique de Villepin a rejeté "l’application d'une règle couperet" : "Il faut se livrer à une appréciation à chaque fois au cas par cas", a-t-il dit, notamment pour prendre en compte les situations de blocage, comme un problème de garde d'enfant ou de transports. "Quand il y a véritablement une situation de blocage, il faut accompagner la personne en lui permettant de résoudre les problèmes qu'elle a dans sa vie quotidienne et ne pas lui appliquer une règle couperet qui la mettrait encore plus en difficulté", a estimé le Premier ministre. En revanche, lorsque le refus d'emploi est "sans justification, il est possible effectivement de prendre une telle mesure".

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Mis à jour ( Lundi, 11 Décembre 2006 15:09 )