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Accueil Social, économie et politique En finir avec les médias menteurs et manipulateurs

En finir avec les médias menteurs et manipulateurs

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La vérité est sur le Web.

altPrécision : Par mes expériences et mon parcours, je pense avoir une certaine légitimité à exprimer un avis éclairé sur l’évolution des médias dans le traitement de l’information.

Que celles et ceux qui n’en sont pas convaincus consultent mon curriculum vitae en fin d’article (1). Merci. 

Ceci étant dit.

Cela fait à présent 42 ans que je m’intéresse de près au fonctionnement des médias français, à leur financement et à leurs orientations éditoriales (et politiques). Pendant 40 ans, malgré les grands bouleversements technologiques qui ont révolutionné la presse écrite, la radio, la télévision, la télématique puis Internet, le contenu des médias mainstream, entendez par là «dominants», est resté relativement équilibré par leur pluralisme. 

Quand certains affichaient résolument ou de façon détournée des convictions franchement de droite ou à contrario radicalement de gauche, ils s’en trouvaient d’autres pour les contester ou les combattre. Mais depuis la première élection d’Emmanuel Macron, cette confrontation idées, des concepts et analyses, ce relatif équilibre, a sombré dans un unanimisme suspect qui s’avère aujourd’hui déconnecté des réalités terrain.

Rappelons que l’élection d’Emmanuel Macron, qui n’avait jamais participé à un suffrage, qui n’était qu’un ministre peu connu et reconnu du grand public, a été précédée d’une campagne de presse ahurissante fin 2016 début 2017. Ce candidat sorti de nulle part, surnommé pour je ne sais quelle raison le «Mozart de la finance», n’avait jamais brillé par ses initiatives, ni dans le secteur privé (à la Banque Rothschild) ni dans le public (à la Commission Attali, au Secrétariat général de l’Élysée ou au ministère de l’Économie). Au contraire.

Arnaud Montebourg, qui le précéda à Bercy, ne perd pas une occasion pour rappeler que Macron s’est illustré par sa propension à trahir les intérêts du pays dont il briguera plus tard la présidence. Notre «Mozart de la finance» est passé maître dans la vente à la découpe des fleurons de notre industrie, au profit des USA principalement. Le ministère de l’Économie a été le tremplin de son ambition, certainement pas le théâtre de virtuosités pour désendetter le pays. Le bilan de Macron à Bercy fut insignifiant. Toxique.

Peu importe ! Une presse unanime (à l’exception de L’Humanité et de quelques rares réfractaires) a tressé des couronnes de laurier au candidat qu’elle avait adoubé. Et depuis 2017, cet unanimisme ne fait que s’amplifier, jusqu’à déformer la réalité, nier l’évidence, réécrire l’histoire de façon grotesque.

Un «ancien» (dont je suis) n’avait jamais supporté pareilles campagnes de propagande, même aux pires heures de la guerre froide (qui opposait alors le bloc soviétique au bloc occidental). JAMAIS !

J’en ai pris la mesure lors de la révolte des Gilets Jaunes. Le pouvoir (incarné par un autre insignifiant, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner) et ses médias complices, n’ont cessé de minimiser les mobilisations populaires, notamment dans les rues de Paris. Les chiffres de la préfecture de police certifiaient 4.000, 5.000 ou 7.000 participants lors des manifestations du samedi, quand à mon modeste niveau d’observateur lambda, j’en comptabilisais 40.000, 50.000, 70.000.

Comment m’y prenais-je pour contester les chiffres officiels ? Rien de plus simple : Je posais une caméra sur le parcours et je filmais l’intégralité du défilé pendant 40 minutes, 50 minutes, plus d’une heure parfois. De retour chez moi, je comptais un à un les manifestants pendant une minute et, par extrapolation, j’arrivais à une estimation assez précise. Un enfant de 10 ans aurait pu s’y coller.

Mes vidéos intitulées «Les vrais chiffres des mobilisations parisiennes» diffusées sur Youtube et Facebook furent consultées 500.000 fois et plus, jusqu’au jour où elles furent censurées. Elles disparurent de mes chaînes. On peut néanmoins encore les consulter sur des comptes qui les avaient relayées à l’époque. Comme ici.

Tous les week-ends, les services de Castaner divisaient par 5, le plus souvent par 10, le nombre de manifestants à Paris (on peut raisonnablement imaginer qu’il en était de même au plan national). Des chiffres complaisamment relayés par tous les médias mainstream (dominants) sans que l’un d’eux ne songe un seul instant à les vérifier comme je le fis.

Ce coupable manquement aux règles élémentaires du journalisme allait devenir la norme dans le traitement de tous les grands événements à venir. Ces six dernières années en furent riches : De la mobilisation contre la réforme des retraites, elle-même considérablement minimisée, à l’indignité de la couverture journalistique de l’épuration ethnique en Palestine, en passant par la fraude lors de l’élection états-unienne de 2020, le Covid - la plus grande escroquerie financière et sanitaire de l’Histoire -, la désastreuse propagande anti-russe depuis 2022, puis la non moins grossière campagne anti-Trump en 2024, rien ne nous a été épargné. Rien !

Un «comme moi» a assisté impuissant, effaré, enragé, à une avalanche de mensonges plus médiocres et ridicules les uns que les autres. Je n’en relèverai que quelques exemples dans le flot ininterrompu des fausses informations qui nous ont submergés ces dernières années. 

• Ainsi Joe Biden a été élu en 2020 avec 81 millions de voix, soit 10 millions de plus que Kamala Harris en 2024 et que Barack Obama en 2008. Sur les deux dernières élections présidentielles, Trump réunit un nombre comparable de voix (autour de 74 millions). On se demande alors où sont passés les 10 millions d’électeurs démocrates perdus entre 2020 et 2024 ? Ils se sont volatilisés. 

Personne ne peut raisonnablement contester aujourd’hui que le suffrage de 2020 a été entaché de fraudes massives qui furent largement documentées par les affreux complotistes. Quatre ans plus tard, par un curieux hasard, Kamala Harris arrive en tête dans les états qui n’imposent pas la présentation d’une pièce d’identité pour voter. Dans ceux qui l’exigent, Trump est largement devant.

Pour se convaincre de la popularité de Trump en 2020 et 2024, il suffisait de comparer les fréquentations de ses meetings à ceux de ses adversaires. Quand Biden ou Harris réunissaient 5.000 supporters, Trump en mobilisaient 5 ou 6 fois plus. Hélas, les «grands médias» français n’investiguent plus sur le terrain. Ils se contentent de relayer des dépêches AFP et les narratifs des communicants officiels, à l’instar de ce que j’avais observé pendant la révolte des Gilets Jaunes. Mais le retour au réel a été cruel (comme souvent). Déjouant les pronostics de la presse mainstream, Trump a tout emporté sur son passage et tout remporté.

• Pendant le Covid, nous avons été soumis à une désinformation institutionnelle d’une ampleur inégalée, dès l’entame de ce que les complotistes surnomment la «PLANdémie», cette gigantesque escroquerie sanitaire et financière qui a généré des dizaines de milliards de profits que ce sont partagés les grands labos pharmaceutiques contrôlés par les fonds d’investissement états-uniens (BlackRock, Vanguard…). Mais pas seulement ! Les petits laboratoires d’analyses médicales, les pharmaciens, les infirmiers et infirmières complices… tout ce petit monde en a croqué. En France, des médecins ont gagné jusqu’à 2.000 euros par jour pour vacciner à tour de bras, à 45 euros l’injection, avant que la Sécurité sociale mette fin à la dérive.

Là encore, les médias ont brillé par leur complaisance. Nous n’allons pas lister ici toutes les âneries, les contrevérités et mensonges propagés par les autorités. Notre ex-ministre de la Santé, Olivier Véran, s’est surpassé. La compilation de ses déclarations démontre qu’il a dit tout et son contraire sur les masques, les confinements, le pass sanitaire, l’efficacité du vaccin… Dernièrement, des journalistes réunis autour de Pascal Praud sur CNews ont admis qu’ils savaient que le «vaccin» (ou plutôt l’injection génique expérimentale) n’empêchait pas la transmission du virus mais qu’ils n’avaient «pas le droit de le dire». Quel aveu !

Je fais partie de celles et ceux qui ont refusé l’injection et n’ont été malade qu’une fois, quand mon frère multi-injecté a été sévèrement contaminé à 5 ou 6 reprises. Aujourd’hui encore, il est sujet à des épisodes de fatigue et à des états grippaux inexpliqués, parfois en plein été, dont il éprouve la plus grande difficulté à se remettre. Nous comptons tous dans notre entourage des vaccinés qui n’ont pas été protégés, alors que les médecins de plateaux (TV) pronostiquaient au contraire une hécatombe de non-vaccinés. Il n’en a rien été.

Je ne connais personne qui regrette de ne pas s’être fait injecter. Et j’en connais beaucoup qui regrettent d’avoir obéi à l’injonction vaccinale ou plutôt à l’injonction d’injection.

Pendant la crise Covid, les médias mainstream ont été en dessous de tout. Et les GAFAM, particulièrement Youtube, Facebook et Twitter (avant qu’il ne soit repris en mains par Elon Musk), ont censuré et bâillonné les voix dissidentes. Je suis bien placé pour en témoigner. Je disposais alors d’une chaîne Youtube suivie par 15.000 abonnés, par laquelle je tentais à mon humble niveau de donner la parole aux «pestiférés» ; entendez par-là celles et ceux qui tenaient des discours finalement rationnels et objectifs sur cette «pandémie» qu’on nous promettait dévastatrice alors que la mortalité globale en France a été moindre en 2020 qu’en 2019 et 2018. On doit convenir cependant que les personnes fragiles ont payé un lourd tribut lors de la première vague, souvent par défaut de soins appropriés. On a laissé les vieillards mourrir dans les EHPAD.

En 2020-2021, la propagande délirante pro-vaccins et la censure des réfractaires ont été principalement motivées par des intérêts financiers, comme souvent (pour ne pas dire toujours). Les fonds d’investissement US qui détiennent d’importantes participations dans les géants de l’industrie pharmaceutique, en possèdent aussi chez les géants de l’informatique (au sens large). Ainsi Big Data et ses puissants réseaux sociaux (Facebook, Youtube…) ont aidé Big Pharma à engranger des bénéfices exceptionnels, au profit des fonds d’investissement qui contrôlent Big Data et Big Pharma. Un braquage en bande organisée.

La presse mainstream n’y a rien trouvé à redire. Et pour cause, elle est elle-même financée par ces multinationales (avec la publicité) et par des fondations faussement «philanthropiques», comme la Fondation Bill-et-Melinda Gates, qui finance par ailleurs l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé). La boucle est bouclée.

La crise Covid a ainsi été gérée par un noyau dur de milliardaires et de fonds de pension qui en ont tiré des profits exorbitants, sans doute inégalés dans l’histoire du business, en si peu de temps. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a signé dans le plus grand secret, en toute opacité (qui perdure à ce jour), pour 71 milliards d’euros d’achat de vaccins, soit 4,6 milliards de doses. Source : Rapport de la Cour des comptes européenne

C’est-à-dire 10 doses par habitant de l’Union. Ou encore : Chacun des 470 millions d’Européens, âgé de quelques heures à 120 ans, a déboursé 150 euros pour une campagne vaccinale menée avec des produits expérimentaux. Une gabegie quand on sait que les «injections» n’enrayaient pas la transmission du virus.

• À peine, le spectre maléfique du Covid se dispersait-il qu’un nouveau danger mortel était mis en scène par des médias peu scrupuleux : L’ogre russe qu’on allait terrasser en quelques mois, comme nous le promettait Bruno Le Maire, le calamiteux ministre de l’Économie qui a conduit la France à la banqueroute.

La Russie résiste depuis bientôt 3 ans aux milliers de sanctions imposées par les pays occidentaux. La Russie occupe à présent 20% du territoire ukrainien, ses grands bassins miniers et industriels du Donbas et du littoral de la Mer d’Azov, alors que les médias unanimes nous promettaient l’effondrement rapide de «ce géant aux pieds d’argile» dont «le produit intérieur brut est l’équivalent du PIB espagnol». Voilà ce qu’on nous racontait en boucle et qu’on entend toujours sur LCI, BFM et compagnies.

Plus les Russes imposent leur supériorité militaire sur le terrain, plus les sanctions se retournent vers les pays occidentaux (européens principalement), plus les médias menteurs nous assurent que la déroute des troupes de Poutine est prochaine. Cela va faire trois ans qu’on nous rabâche les mêmes salades. Celles et ceux qui se sont trompés sur le Covid sont les mêmes qui nous embobinent sur le conflit ukrainien et, on le verra plus tard, sur le conflit au Proche-Orient.

Si tout cela n’était pas tragique, ça en serait risible.

Aujourd’hui encore, des généraux de plateaux (TV) affirment face caméra, sans sourciller, avec tout le sérieux de leur fonction, que la Russie est à bout de souffle au point de quémander le soutien de la Corée du Nord. Ils s’offusquent du déploiement de 10.000 soldats nord-coréens quand les pays occidentaux accordent à l’Ukraine des dizaines de milliards de dollars d’armes et d’aides diverses, et que l’OTAN forme et encadre une partie de l’armée ukrainienne depuis 2014, huit ans avant l’entame de l’opération spéciale russe.

Le narratif des médias menteurs occulte sciemment l’historicité et les réalités du terrain. Comme pour le Covid, comme pour les élections états-uniennes, ils tentent de nous imposer une grille de lecture des événements totalement faussée. On se demande qu’est-ce qui les pousse à promouvoir une telle déformation des faits ?

Ils se trompent sur tout mais ils pérorent toujours dans leurs commentaires et analyses. Ils ne sont jamais sanctionnés. Les mêmes qui nous disaient que les Gilets Jaunes n’étaient que 4.000 dans les rues de Paris quand 30.000 d’entre eux défilaient, nous ont assuré que la Russie allait subir une lourde récession (son économie est en croissance de 3 à 4% par an depuis 2022) et que Kamala Harris mettrait KO Donald Trump. On assiste à l’exact contraire de ce qu’ils pronostiquent. Mais ils sont toujours là. Inamovibles.

Dans tout autre secteur d’activité (en dehors de la politique évidemment), ces erreurs d’appréciation et d’analyse se solderaient par un licenciement pour faute grave. Comment peut-on ainsi se fourvoyer sans jamais avoir de comptes à rendre ? Ces «journalistes», ces «analystes», ces «éditorialistes», ces «experts» sont coupables de fautes professionnelles répétées. Ils devraient être «remerciés» sans indemnités de licenciement.

Ben non ! Pas en France.

Je conclurai ce superficiel tour d’horizon des dysfonctionnements des médias menteurs sur une note plus grave encore : Le drame qui se joue en Palestine occupée, cette épuration ethnique, ces crimes de guerre et crimes contre l’Humanité, ce génocide auquel nous assistons en direct. En France, les médias menteurs se sont ralliés au soutien INCONDITIONNEL, sans réserve donc, que la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet a accordé à Israël après l’attaque du Hamas, AU NOM DE LA FRANCE. Depuis cette infamie, il ne se passe pas un jour, pas une heure, sans qu’un intervenant sur les chaînes d’info n’apporte sa contribution au narratif officiel consistant à exonérer Israël de toute responsabilité au prétexte que les Palestiniens auraient entamé les hostilités le 7 octobre 2023, alors que les exactions sionistes ont débuté bien avant la création de l’état d’Israël. Dès la fin du XIXe siècle.

Le porte-parole de l’armée israélienne lui-même, Olivier Rafowicz, a félicité le 6 octobre dernier BFM pour sa couverture du conflit qui, pour l’heure, aurait tué 50.000 Gazaouis, dont 70% de femmes et d’enfants. Quand on consulte les réseaux, qu’on cherche les images et qu’on prend le temps de lire les rapports des commissions d’enquête onusiennes ou d’organisations humanitaires comme Médecins du Monde, on ne peut qu’être horrifié par l’ampleur des massacres et le lot de blessures, de souffrances, de privations qui l’accompagnent. Il n’y a pas à discuter !

Au pays des Droits de l’Homme, il est inexcusable qu’une majorité de médias se range aux côtés de l’oppresseur colonisateur massacreur. Je me refuse à débattre de cette question. Celle ou celui qui soutient Israël se rend complice de crimes contre l’Humanité que rien ne justifie. Point !

Nous sommes nombreux à souffrir de notre impuissance face à l’empire du mensonge. Cela fait maintenant 6 ans qu’un «comme moi» se sent marginalisé, ignoré et si mal représenté. Nous sommes des millions. Peut-être même la majorité.

Assurément, je coche toutes les mauvaises cases :

• Ardent supporter des Gilets Jaunes en 2018/2019.

• Opposé à la dernière réforme des retraites (bien que n’étant plus concerné puisque je suis retraité).

• Anti-pass et anti-obligation vaccinale en 2020/2021.

• Pro-Trump en 2020 et en 2024. Sans pour autant lui accorder ma pleine confiance. Ma devise étant la suivante : Avec Donald Trump ce n’est pas gagné. Mais avec Kamala Harris, c’était déjà perdu.

• Pour une neutralité et un désarmement de l’Ukraine qui garantiront la sécurité de la Russie et de l’Europe.

• Pour la reconnaissance pleine et entière de l’état palestinien et pour le démantèlement des colonies israéliennes en Cisjordanie.

• Contre la guerre et les lobbies belliqueux.

Il va sans dire que mes engagements et mes convictions ne trouvent aucun écho dans les médias menteurs aux mains et aux ordres de l’oligarchie politique et économique qui dirige si mal la France. Comme des millions de «comme moi», j’ai trouvé refuge sur le Web, sur les sites dissidents et les réseaux qui respectent un réel pluralisme malgré l’énorme pression qui s’exerce afin de les normaliser ou de les faire taire. Elon Musk a réussi à préserver X (anciennement Twitter) de cette normalisation qui a vidé Facebook et Youtube de tout contenu réellement transgressif.

Mais l’élection de Donald Trump confirme que les médias menteurs perdent leur influence, par leur arrogance, par leur mépris de la vérité et des réalités, au profit d’autres acteurs plus indépendants et innovants. Je m’en réjouis. Car je reste persuadé que :

• La révolte des Gilets Jaunes était légitime. Nos dirigeants auraient du satisfaire leurs revendications notamment leur exigence d’une revitalisation de notre démocratie par le référendum d’initiative citoyenne (le RIC).

• Toute réforme des retraites est injuste dès lors qu’elle ne prend pas pleinement en compte la pénibilité de certaines activités. Si des salariés du tertiaire et de la fonction publique peuvent partir à 65 ans, même à 67 ans, d’autres méritent d’être libérés d’un travail harassant à 60 ans.

• La crise sanitaire Covid-19 a été gérée dans l’intérêt des multinationales de la pharmacie et de leurs grands actionnaires, les fonds d’investissement états-uniens. Toute alternative à la «vaccination» (injection génique expérimentale) de masse a été écartée, marginalisée, censurée. Le business a pris le pas sur la science. 

On peut aussi légitimement soupçonner l’oligarchie économique et politique d’avoir instrumentalisé la pandémie aux fins d’imposer une gouvernance mondiale, comme nous l’expliquait Jacques Attali en 2009 : «L’Histoire nous apprend que l’Humanité n’évolue significativement que lorsqu’elle a vraiment peur. […] La pandémie qui commence (celle du virus H1N1) pourrait déclencher une de ces peurs structurantes. […] On devra pour cela mettre en place une police mondiale, un stockage mondial, donc une fiscalité mondiale. On en viendra alors beaucoup plus vite que ne l’aurait permis la seule raison économique, à mettre en place les bases d’un véritable gouvernement mondial». (Extrait de la chronique «Avancer par peur» publiée dans L’Express, le 6/05/2009).

• Selon un récent sondage Odoxa-Le Figaro, 76% des Français «seraient mécontents» de l’élection de Donald Trump. On se demande bien pourquoi ! Son premier mandat, de 2016 à 2020, a pourtant été marqué par un désengagement militaire global des USA partout où ils menaient bataille. Trump n’a déclenché aucun nouveau conflit en quatre ans et appelle aujourd’hui à la paix en Ukraine et en Palestine. Pour cette seule raison, tous les pacifistes devraient lui accorder leur confiance. Ben non ! Les Français auraient voté à 76% pour l’attelage Biden/Harris qui n’a pas su (ou voulu) éteindre les conflits de 2022 et 2023 avant leur embrassement généralisé. Les morts se comptent par centaines de milliers en Ukraine (500.000) dans une guerre aujourd’hui perdue, et par dizaines de milliers dans la bande de Gaza (50.000), dans un conflit qui présente les stigmates purulents d’une monstrueuse épuration ethnique, d’un génocide. Il reviendra à l’Histoire d'en juger.

Par ailleurs, les Français se déclarent à 65-70% hostiles, depuis des décennies, à la poursuite de l’immigration massive, quand Donald Trump se revendique champion de la lutte contre l’immigration aux USA. Les souhaits non satisfaits des uns devraient donc s’accommoder, voire se réjouir, du volontarisme du nouveau président US. Ben non, ils sont «mécontents» ! Source : Sondage Odoxa-Le Figaro 

• L’opération militaire spéciale russe aurait pu être évitée si les Occidentaux avaient respecté leurs engagements (verbaux malheureusement) garantissant à la Russie sa sécurité après l’effondrement du Pacte de Varsovie et de l’URSS en 1991. En armant l’Ukraine (depuis 2014, comme l’ont confirmé François Hollande et Angela Merkel) et en programmant son intégration à l’OTAN, les Occidentaux ne pouvaient qu'attiser un «affrontement régional» qui peut encore muter en guerre mondiale dévastatrice, potentiellement nucléaire.

L’Europe, la France et l’Allemagne paient au prix fort (récession, endettement, désindustrialisation) les sanctions qu’elles ont imposées à la Russie qui a su les contourner. Notre posture absurde se solde par un désastre économique, financier et, très probablement, militaire. Quant à la Russie, elle en sort renforcée et se partage avec la Chine le leadership des BRICS, une nouvelle alliance qui réunit également l’Inde, le Brésil, l’Afrique du Sud, l’Égypte… en passe de détrôner les puissances occidentales du G7.

Et que restera-t-il de l’Ukraine une fois la paix revenue ? Un pays amputé à jamais de ses grands bassins miniers et industriels, et saigné par l’hécatombe sur les champs de bataille et l’exode de millions de réfugiés. Quel beau résultat !

• Ce qui se passe en Palestine est une abomination sans nom. Jamais je n’aurais imaginé qu’un jour j’assisterais à des massacres de masse en direct, filmés 24 heures sur 24, visibles aux yeux de tous à condition de faire l’effort de chercher les images que les médias menteurs s’échinent à occulter tant elles sont insoutenables. Comme l’est le contexte de ces crimes contre l’Humanité, de cette épuration ethnique : Leurs auteurs étant eux-mêmes descendants des victimes du génocide de la Seconde Guerre mondiale. Jamais je n’aurais pu envisager une telle passivité des pays occidentaux et de leurs médias menteurs, que l’on peut accuser de complicité et d’apologie de crimes, tant, en France, ils offrent aux discours de haine les plus extrémistes des tribunes sans leur opposer la moindre contradiction. Tout cela est indécent !

Dès lors, un «comme moi» refuse catégoriquement de participer à ce système fondé sur le mensonge et l’inversion des valeurs. Nous sommes de plus en plus nombreux, mais toujours pas assez.

Mon vœu le plus cher serait que cet article convainc certains à s’affranchir enfin des mensonges élevés au rang de vérités absolues qui nous gouvernent.

Je ne me fais hélas aucune d’illusion.

Yves BARRAUD 

 

(1) D’où parles-tu camarade ? 

Aujourd’hui je suis un jeune retrait, mais je ne l’ai pas toujours été. Dans une autre vie, je fus journaliste spécialisé dans l’actualité des médias. Quand Internet n’existait pas, dans les années 80, j'ai assisté aux premières loges à la création de Canal+ (une révolution alors), à la privatisation de TF1, puis au lancement de La 5 (de Robert Hersant et Silvio Berlusconi) et de TV6 (l’ancêtre de M6), au développement des chaînes câblées et à la mise en orbite des satellites de télédiffusion.

J’ai vécu de près le bouleversement du PAF (paysage audiovisuel français) qui succéda au bouleversement de la bande FM au lendemain de l’élection de François Mitterrand à la présidence de la république en 1981.

Je fis alors mieux qu’observer l’émergence de centaines de «radios libres», j’en fus acteur en qualité de co-fondateur de la première radio à émettre 24 heures sur 24 en France. J’avais 20 ans.

Plus tard, je devins chef de rubrique et rédacteur en chef de plusieurs magazines spécialisés dans la pub, le marketing et l’actualité des médias. J’ai poursuivi ma carrière dans l’univers de la communication comme rédacteur en chef adjoint aux côtés de Christian Blachas, le producteur/animateur d’une émission culte de M6 : «Culture Pub» (2).

Pour compléter ces quelques références qui portent sur les 15 premières années de ma vie professionnelle (de 25 à 40 ans), j’ai aussi travaillé en presse quotidienne nationale (au Parisien), j’ai créé plusieurs magazines et bossé comme conseil en édition pour des multinationales (McDonald’s, Nike…).

Je vous précise cela pour vous signifier «d’où je parle». Vous avez affaire à quelqu’un qui connait bien l’environnement des médias dits «mainstream» (grand public, anciennement dominants) et qui a surfé tout aussi allègrement la vague Internet dès l’émergence des premiers réseaux à la fin des années 90 et dans les années 2000.

Je fus un temps un web activiste reconnu, éditeur de plusieurs sites, classé par l’hebdomadaire Marianne parmi les 100 personnalités de l’avant-garde politique et sociale.

Aujourd’hui, je suis beaucoup plus discret. Place aux jeunes !, comme on dit. 

(2) Christian Blachas nous a quittés trop tôt et l’émission a disparu de la grille de la chaîne.


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