SFR veut éviter la "rupture sociale"

Mercredi, 18 Octobre 2006 13:57
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Il n'y a pas de fumée sans feu : la direction de SFR a annoncé hier avoir signé avec trois syndicats (CFDT, CFE-CGC et CFTC) un accord de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences ou «GPEC», signé pour trois ans et visant à "anticiper les changements" de métiers afin d'éviter un plan social.

Cet accord plein de délicatesse s'intitule "Anticipation, Développement des compétences et Progression professionnelle". Malgré que la direction de l'opérateur de téléphonie mobile se veuille rassurante en affirmant qu'elle prévoit sur cette période une "stabilité globale des effectifs" soit 8.000 postes, l'intention n'en est pas moins claire : ça va bouger chez SFR ! D'autant plus qu'elle affirme s'engager à "éviter la mise en oeuvre d'un scénario de rupture sociale" type plan social, ce qui ne présage rien de bon pour une partie de ses salariés.

L'essor du multimédia mobile et le lancement prochain d'une offre internet rapide ADSL impliquera le recul de certaines activités : "Nous ne prévoyons pas de disparition de métiers en tant que telle mais des besoins quantitatifs à la baisse sur certains domaines", a expliqué la direction de l'opérateur, sans plus de précisions. L'accord permettra donc aux salariés visés de "construire, sur la base du volontariat, un projet professionnel et d'être soutenu par l'entreprise jusqu'à sa concrétisation". Un "congé d'accompagnement externe", toujours sur la base du volontariat, sera également proposé pour leur permettre d'exercer une autre activité professionnelle "durant une période de temps déterminée au cours de laquelle le contrat de travail avec SFR sera suspendu"... En gros : on ne vous licenciera pas, mais on vous aidera à partir.

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Mis à jour ( Mercredi, 18 Octobre 2006 13:57 )