Comment comptabilise-t-on le chômage et l'emploi ?
Pour ces deux faces de la même pièce, on constate que les indicateurs officiels utilisés sont sciemment sous-évalués de façon à leur donner une tournure avantageuse. De plus, d'autres indicateurs sont totalement ignorés.
Au-delà des apparences le chômage ne baisse pas, et de nouveaux éléments indiquent même qu'il devrait bientôt repartir à la hausse. Pour vous faire une idée plus précise, plongez-vous dans
notre dossier sur la baisse du chômage...
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Arkema, ex-filiale chimie de Total, a annoncé jeudi son intention de fermer son site de Loison-sous-Lens (Pas-de-Calais), selon lui structurellemen t déficitaire, ce qui devrait se traduire par la suppression de 57 emplois.
Créée en octobre 2004 et introduite en Bourse en mai 2006, l'ex-filiale de Total a lancé plusieurs plans de restructuration destinés à améliorer sa rentabilité. Ceux-ci se sont déjà traduits par de nombreuses suppressions de postes et des fermetures d'usines qui ont entraîné une diminution des effectifs d'Arkema de 19.167 personnes fin 2004 à 17.713 fin juin 2006, selon les chiffres communiqués par le groupe début septembre lors de la présentation de ses résultats du deuxième trimestre. Arkema a accusé un repli de 15,2% de son bénéfice net sur la période, à 28 millions d'euros, mais son bénéfice opérationnel a dans le même temps gagné 9,4%, à 58 millions d'euros.
Toujours jeudi, le groupe canadien Quebecor (premier imprimeur mondial) a annoncé lors d'un comité d'entreprise extraordinaire la fermeture en juin 2007 de son imprimerie d'Hellemmes (Nord), entraînant la suppression de 230 emplois.
Tout en reconnaissant que l'usine connaissait des difficultés, le secrétaire du comité d'entreprise et délégué Filpac-CGT Grégory Deschodt a fustigé "le manque d'investissements " sur le site de la part du groupe : "Ce qui nous met hors de nous, c'est qu'en 2004, alors qu'on avait une trésorerie de 26 millions d'euros, ils nous ont retiré 10 millions d'euros pour les redistribuer à l'actionnaire, et en 2005 de nouveau 5 millions d'euros alors qu'on demandait simplement qu'ils réinvestissent sur le site pour le moderniser", a-t-il dénoncé.
L'usine d'Hellemmes imprime notamment Télé Loisirs, le Figaro Madame, France Dimanche, les catalogues de la Redoute et des 3 Suisses. En juin dernier, Quebecor avait déjà fermé son imprimerie de Strasbourg (Bas-Rhin), entraînant la suppression de 156 emplois. Répondre | Répondre avec citation |
La publication des chiffres du chômage est un jeu de dupes.
Les perdants sont toujours les mêmes. Répondre | Répondre avec citation |