Actu Chômage

samedi
22 février
Taille du texte
  • Agrandir la taille du texte
  • Taille du texte par defaut
  • Diminuer la taille du texte
Accueil Social, économie et politique Crise du recrutement et chômage de masse ne sont pas incompatibles

Crise du recrutement et chômage de masse ne sont pas incompatibles

Envoyer Imprimer
C'est ce qu'a affirmé vendredi le ministre de la Cohésion sociale Jean-Louis Borloo alors qu'il inaugurait une Maison de l'emploi à Nancy (Meurthe-et-Moselle).

Un bâtiment flambant neuf, déclinaison exacte du concept initié par le ministre : réunir l'ensemble des services d'aide à l'emploi afin de faciliter la "mutation professionnelle", avec un guichet unique pour accueillir les chômeurs qui peuvent effectuer des démarches auprès de l'ANPE, des Assedic, de la mission locale pour l'emploi des jeunes ou des collectivités territoriales. "On est dans un processus profondément humain, qui met les personnes au coeur de la société et les institutions au service de la personne", a commenté fièrement le maire de Nancy.
Sauf qu'à ce jour, 80 Maisons de l'emploi sont ouvertes ou "prêtes à fonctionner" sur les 300 prévues par le plan de cohésion sociale d'ici à fin 2007...

A la sortie, Jean-Louis Borloo a déclaré : "On est face à une crise du recrutement. On peut avoir un chômage de masse et connaître une crise du recrutement. Ce n'est pas incompatible". On aimerait bien qu'il nous explique pourquoi.

Lire aussi :
Articles les plus récents :
Articles les plus anciens :

Mis à jour ( Lundi, 23 Octobre 2006 03:25 )  

Commentaires 

 
0 # superuser 2006-10-24 22:34 Dans un entretien à paraître demain dans Les Echos, le ministre de l'Emploi se dit favorable à la détaxation des heures supplémentaires , une mesure proposée par Nicolas Sarkozy…

"La détaxation des heures supplémentaires (exonération d'impôt et de charges sociales) est cohérente avec l'efficacité économique et respectueuse des salariés. Voila une proposition qui serait une négociation favorable à tous", a-t-il expliqué. Sauf aux caisses de l'Etat qui vont encore compenser les cadeaux faits aux entreprises, sans aucune compensation sur la création d'emplois.

Jean-Louis Borloo a également déclaré qu'il fallait "accorder plus de souplesse aux branches et aux entreprises, permettre et respecter le choix des salariés, y compris ceux qui veulent travailler plus pour gagner plus".

Invité surprise d'une conférence de presse du courant "démocrate et populaire" de l'UMP, Jean-Louis Borloo a qualifié aujourd'hui de "connerie" la proposition socialiste de généraliser les 35 heures.
Répondre | Répondre avec citation |
 
 
0 # superuser 2006-10-25 02:00 Villeneuve-la-Garenne. "J'aime bien quand tes yeux brillent" déclarait jeudi Nicolas Sarkozy à Jean-Louis Borloo qui l'a qualifé de divine "trinité".

Nicolas Sarkozy et Jean-Louis Borloo ont filé le parfait amour jeudi à Villeneuve-la-Garenne (Hauts-de-Seine), rapporte Le Monde dans son édition datée de samedi 21 octobre. "J'aime bien quand tes yeux brillent, tu es quelqu'un qui comprend assez vite !", s'est exclamé le ministre de l'intérieur en regardant le ministre de la cohésion sociale rougir de plaisir, écrit le quotidien.
Avant cela, le président de l'UMP venait de lui lancer des fleurs : "Je tiens à remercier Jean-Louis Borloo au nom de la majorité pour le travail remarquable qu'il a réalisé au ministère de la cohésion sociale. Tu as été innovant, courageux et si tu avais échoué, tu aurais été le seul blâmé. Donc, comme il y a eu des résultats, c'est justice de te rendre hommage". Poursuivant dans la même veine, Nicolas Sarkozy a précisé : "Il n'a échappé à personne que Jean-Louis et moi, on était complémentaire : la fermeté sans la justice, c'est comme la justice sans la fermeté, ça n'a pas de sens". Ce à quoi Jean-louis Borloo n'a pas manqué de rebondir : "Un petit, un grand ; un gros, un maigre ?". "Oui c'est ça, un intelligent, un stupide !", a rétorqué Nicolas Sarkozy.

"D'habitude tu m'appelles Nicolas"…

Le ministre de l'emploi en a profité pour demander "encore cinq ans" pour mener à bien son plan de cohésion sociale, "organiser le retour de la République sur certains sites" et "sauver l'identité de notre République".

Le Monde dévoile que le ministre de la cohésion sociale a même qualifié Nicolas Sarkozy de divine "trinité" - ministre, président du conseil général et candidat à la présidentielle, réunis en une seule personne. "D'habitude tu m'appelles Nicolas, là tu m'appelles monsieur le président, tu prends des risques !", réplique l'icône.

(Source : Le Nouvel Obs)
Répondre | Répondre avec citation |
 

Votre avis ?

La France pourrait s’engager plus intensément contre la Russie. Qu’en pensez-vous ?
 

Zoom sur…

 

L'ASSOCIATION

Présentation de l'association et de sa charte qui encadre nos actions et engagements depuis 2004.

 

ADHÉRER !

Soutenir notre action ==> Si vous souhaitez adhérer à l’association, vous pouvez le faire par mail ou par écrit en copiant-collant le bulletin d’adhésion ci-dessous, en le remplissant et en...

 

LES FONDATEURS

En 2004, une dizaine de personnes contribuèrent au lancement de l'association. Elles furent plusieurs centaines à s'investir parfois au quotidien ces 16 dernières années. L'aventure se pou...