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Samedi, Actuchomage était (encore) dans la rue

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Nous étions un peu plus nombreux cette fois-ci. Nous remercions les courageux (et surtout courageuses : nettement plus de femmes que d'hommes !) qui ont répondu à notre appel. Reportage.

C'est une bonne nouvelle : à Paris, à notre grand soulagement, les chômeurs étaient plus nombreux que la dernière fois, que ce soit avec nous — une quinzaine d'Actuchomistes, dont 75% de femmes et quelques salariés — ou aux côtés des autres associations. Dans le cortège (nous, déambulant avec nos parapluies noirs parmi la foule avant de nous installer sur la place Léon Blum, ou bien la CGT-Chômeurs défilant derrière sa camionnette), sinon postés sous leurs banderoles devant le Bataclan (comme l'APEIS et AC!), les principales victimes de la crise et du projet de réforme des retraites se sont affichés dignement et sans honte devant les manifestants, pour la plupart salariés ou retraités.

Bien évidemment, il ne faut pas mollir : le mardi 12 octobre, nous comptons sur votre présence massive, et nous vous proposerons un nouveau rendez-vous.

A quand la grève générale ?

Telle est la question. Face à un gouvernement toujours inflexible, on ne peut plus se contenter des promenades digestives "en saut de puce" proposées jusqu'à présent par les grandes centrales syndicales. Le seul moyen de lui faire peur, c'est de taper au porte-monnaie du patronat — lui qui nous vole nos cotisations avec la complicité de l'UMP — en paralysant l'économie. Si Bernard Thibault admet que le recours à la grève reconductible n'est "non seulement pas exclu, mais absolument pas à exclure", pour l'instant, le secrétaire général de la CGT semble respecter sagement la ligne de son homologue de la CFDT, le on ne peut plus réformiste Chérèque.

Dans le défilé parisien, de nombreux appels étaient lancés pour une grève générale et le retrait du projet de loi. Nous en avons profité pour demander aux manifestants ce qu'ils pensaient d'un durcissement du mouvement :



Dans certains secteurs, la grève est bien reconduite; ailleurs, la riposte continue de se construire, y compris avec les étudiants : le blog www.7septembre2010.fr centralise de nombreuses informations que les médias traditionnels ne divulguent pas, ou alors très discrètement. FO, Sud/Solidaires et certaines fédérations CGT et CFDT agissent dans ce sens dans des secteurs névralgiques : transports, fonction publique, pétrole. De quoi servir de locomotive !

Nous, chômeurs, ne pouvons faire grève. Mais nous nous devons d'être présents auprès de ceux qui la font.

On le répète : si on ne fait pas reculer ce gouvernement maintenant, il nous en fera baver jusqu'au bout.

Nous sommes à un tournant du mandat Sarkozy, dont la légitimité est fragilisée par son incompétence et sa corruption. C'est le moment de le mettre à bas ! Si la réussite de la mobilisation et son issue — le retrait définitif du projet — n'est pas fatale pour l'UMP, le rapport de force restera en notre défaveur jusqu'en 2012, où nous verrons tous nos acquis sociaux partir en charpie.

Le mouvement va s'accélérant : il ne faut surtout rien lâcher !
C'EST MAINTENANT OU JAMAIS.

SH


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