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Gilets Jaunes : La conscientisation est irréversible !

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Même si la mobilisation devait en rester là, une dynamique irréversible est enclenchée.

altVoilà le bilan que nous tirons des 9 premières semaines de mobilisation des Gilets Jaunes.
 
Après des années d’apathie et de soumission à la doxa oligarchique, le Peuple se réveille. Cette résurrection ne contente pas du tout les nervis du système qui estiment que le Peuple est trop ignare pour décider de son sort.

Ils se sont ligués pour tenter d’étouffer la révolte, l’accusant de tous les maux, de tous les vices. Tour à tour d’ultra droite, puis d’ultra gauche, raciste, homophobe, violente, antisémite…

Un site de réinformation (1) liste les diatribes les plus virulentes à l’égard des Gilets Jaunes. Accrochez-vous, certaines cognent plus fort que les poings de Christophe Dettinger.

> Mathieu Kassovitz (acteur, réalisateur, producteur et scénariste) : «Le peuple qui se bat pour protéger son confort je ne l’aime pas. J’aime celui qui se bat pour ses convictions et vous n’en avez pas. Vous êtes ridicules car votre combat n’est pas essentiel il est bourgeois».

Le commentaire d'Actuchomage : Venant d’un bobo de gauche friqué, elle est bien bonne celle-là !

> Frédéric Haziza (journaliste, animateur de télévision) : «Les Gilets Jaunes ou le retour aux années 30. Il est temps que ce cirque nauséabond cesse...».

Notre commentaire : Retour aux années 30 et aux gazages… des Gilets Jaunes.

> Francis Kalifat (chef d’entreprise, président du Conseil représentatif des institutions juives de France) : «Antisémitisme, complotisme et haine de la République, nouveau triptyque des Gilets Jaunes radicalisés avec à leur tête l’antisémite haineux Mbala Mbala Dieudonné».

Notre commentaire : La référence aux Nazis et à Hitler ne va pas tarder. Le point Godwin est bientôt atteint.

> Bernard-Henri Lévy (vrai homme d’affaires et faux philosophe ) : «Image pathétique de ces Gilets Jaunes déambulant sans but, sans mot d’ordre, quenelle de Dieudonné par-ci, Macron démission par-là, sorte de bateau ivre qui ne fait honneur ni à Paris ni à la grande et belle histoire des luttes populaires en France».

Notre commentaire : Les luttes populaires, il connaît ça le milliardaire BHL ?

> Daniel Cohn-Bendit (homme politique franco-allemand) : «On n’est pas dans une période révolutionnaire, on est dans une période de tentation autoritaire».

Notre commentaire : Peut-être mais il est interdit d’interdire monsieur Dany le Rouge.

> Gilles-William Goldnadel (avocat) : «Soutien total à la police républicaine. On peut être en jaune et être un salaud absolu».

Notre commentaire : On peut aussi être avocat et un salaud absolu.

> Meyer Habib (député de la république et homme politique franco-israélien) : «Il n’est pas excessif de parler d’attentats et de menaces contre l’État de droit et la démocratie».

Notre commentaire : Où ça ? En France ou en Israël ?
 
> Marlène Schiappa (militante féministe, secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes) : «Et le fait de savoir si oui ou non il y a des puissances étrangères qui financent les casseurs et les violences urbaines dans Paris c’est intéressant, notamment eu égard aux positions de certains responsables italiens».

Notre commentaire : Les Romains vont-ils reconquérir la Gaule ?

> Luc Ferry (ancien professeur de philosophie et de science politique, ancien ministre de la Jeunesse, de l’Éducation nationale et de la Recherche) : «Il faut que les policiers se servent de leurs armes une bonne fois».

Notre commentaire : Contre qui, contre toi ?

> Jean-Michel Aphatie (journaliste politique, ancien membre du PS) : «Ni les gestes antisémites, ni les déclarations racistes, ni les tentatives de lynchage des policiers, ne feront dévier Nicolas Dupont-Aignan : le gouvernement est le seul et unique responsable de la violence. On croirait un discours de Lénine ou de Fidel Castro. Étonnant, non ?».

Notre commentaire : Dupont-Aignan est assurément un dangereux révolutionnaire.

> Michel Wieviorka (sociologue spécialiste du racisme et de l’antisémitisme, président du Conseil scientifique du Conseil représentatif des associations noires de France) : «J’ai vu dans plusieurs endroits de Paris des tags avec «A» entouré d’un cercle, qui est un symbole d’extrême droite. Les violences tiennent davantage à un tropisme politique d’extrême droite qu’à un tropisme d’extrême gauche».

Notre commentaire : Tout faux ! Le «A» entouré d’un cercle est la marque de l’Anarchie. Tout le monde sait ça, sauf notre brillant sociologue.

> Yves Calvi (animateur de télévision et de radio franco-suisse) : «Il est évident que ce sont plutôt des sympathisants d’extrême droite qui ont apporté un soutien massif à Christophe Dettinger».

Notre commentaire : Évident mais pas démontré. Où sont les preuves monsieur le Grand Journaliste ?

> Brice Couturier (journaliste et producteur de radio, ancien maoïste, ancien militant PS, ancien membre du Groupe d’intervention culturelle Jalons) : «Poutine est à la manœuvre. Une petite guerre civile en France ferait bien ses affaires».

Notre commentaire : Elle ferait plus encore les affaires des banques et de la Compagnie Rothschild.  

> Nicolas Tenzer (haut fonctionnaire, président fondateur du Centre d’étude et de réflexion pour l’action politique, membre du directoire de l’Institut Aspen qui est un think tank néoconservateur) : «Profiter de ces mouvements pour lancer des opérations de subversion/déstabilisation : classique de la propagande du Kremlin».

Notre commentaire : Mais certainement pas de Washington ou Tel-Aviv. Ben voyons !

> Laurent Berger (syndicaliste français, secrétaire général de la Confédération française démocratique du travail, soutien de la loi Travail) : «Dès le début j’avais dit qu’il y avait une forme de totalitarisme dans l’exercice de ce mouvement, on y est ! Il y a un déferlement de violence raciste, antisémite et anti-républicaine. Il faut le dire clairement».

Notre commentaire : Un jaune (un vendu) qui ne porte pas de gilet.

> Christophe Castaner (ministre de l’Intérieur, ancien militant PS, marié à une cadre bancaire) : «Ceux qui viennent manifester dans des villes où il y a de la casse qui est annoncée savent qu’ils seront complices de ces manifestations-là».

Notre commentaire : Et un ministre de l’Intérieur incompétent, est-il complice ?

> Benjamin Griveaux (porte-parole du gouvernement, ancien collaborateur de Dominique Strauss-Kahn) : «Donc, on lynche des policiers, on chante la quenelle de Dieudonné à Montmartre, on reprend les codes des années 30 pour renverser la République, on décapite l’effigie du président... Derrière ces on, un seul visage, lâche, raciste, antisémite, putschiste. Stop !».

Notre commentaire : Voilà un résumé pertinent de dix semaines de mobilisations populaires.

> Emmanuel Macron (président de la République française, inspecteur des finances, associé-gérant chez Rothschild & Cie) : «Les foules haineuses qui s’en prennent aux forces de l’ordre, aux journalistes, aux juifs, aux étrangers, aux homosexuels...».

Notre commentaire : …qui rouvrent les camps de concentration, les chambres à gaz et les fours crématoires.

Malgré ce déferlement d’infamies (Castaner a été jusqu’à affirmer que des manifestants montaient à Paris pour «TUER» des policiers), les Gilets Jaunes bénéficient toujours d’un large soutien populaire, deux mois après leurs premiers rassemblements.

Les calomnies des politiques, intellectuels, artistes, chroniqueurs, journalistes, valets du système… n’ont pas égratigné la volonté du Peuple à s’émanciper. Les Gilets Jaunes ont réussi en quelques semaines là où d’autres ont échoué après 10 ou 20 ans de militantisme.

La conscientisation du Peuple est en marche et rien ne peut l’arrêter. En deux mois, il a pris la mesure de l’asservissement intellectuel et moral que lui font subir les bien-pensants qui le méprisent.

Sous couvert de bons sentiments, de lutte contre l’exclusion, contre le racisme, la violence et la haine (qu’ils nous servent à toutes les sauces), les nervis de l’oligarchie ne cessent de culpabiliser les Françaises et Français depuis des décennies pour mieux les soumettre au nouvel ordre mondial et à ses banques (2). Les Gilets Jaunes ont ouvert les yeux.

Qui suit le mouvement depuis le début constate que cette conscientisation est exemplaire. Aux premières revendications sur le pouvoir d’achat ont succédé des exigences essentielles, quasi existentielles, qu’on lit dans les slogans taggués sur les vitrines des banques et sur les banderoles : «Pas de vraie démocratie sans banque nationale», «Ceux qui rendent une révolution pacifique impossible, rendront une révolution violente inévitable», «RIC en toute matière», «Fin du Moi, Début du Nous», «Évasion fiscale = 100 milliards par an», «C’est qui les casseurs de services publics?», «Paradis fiscal = Enfer social»… parmi ceux qu’on a vu fleurir dans la manifestation parisienne du 12 janvier dernier (voir notre vidéo ici).

Et si l’on s’intéresse de plus près encore aux témoignages des manifestants recueillis par les chaînes «Le Média pour Tous», «Nous voulons vivre» ou «RT France», toutes trois disponibles sur YouTube, on mesure l'amplitude de la réappropriation du champ politique et social par les Gilets Jaunes. Beaucoup s’expriment remarquablement et développent une argumentation qui déstabiliserait les ardents chroniqueurs de la bien-pensance médiatique.

Le mouvement peut s’essouffler, plus rien ne sera comme avant. Des millions de Françaises et Français ont compris d’où vient une part de leur mal-être, comment les nervis les manipulent et à quel point l’oligarchie les méprise.

Ce n’est pas fini !

Yves Barraud

(1) Source

(2) Nicolas Sarkozy le 16 janvier 2009 «On ira ensemble vers ce nouvel ordre mondial et personne, je dis bien personne, ne pourra s’y opposer. Car à travers le monde, les forces de changement sont considérablement plus fortes que les conservatismes et les immobilismes». Ainsi pour Sarkozy, un nouvel ordre mondial s'imposera de gré ou de force - plutôt de force car il n'est pas certain qu'une majorité des habitants de notre planète (et de France) y soient consentants.

Mis à jour ( Mardi, 25 Juin 2024 22:14 )  

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