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Complot oligarchique contre les Gaulois réfractaires

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L’oligarchie semble avoir gagné définitivement la guerre qu’elle mène contre les Gaulois réfractaires.

altDans un précédent volet intitulé «La marchandisation de l’Homme : Stade ultime du capitalisme triomphant», nous nous sommes attelés à démontrer comment nos dominants œuvrent, depuis Mai 68, à déstructurer les classes populaires.

Si le consumérisme individualiste promu par la publicité et les marques y a grandement contribué, l’immigration est l’arme de destruction massive absolue des revendications. Rapide retour en arrière.

Alors que la France entamait son cycle de désindustrialisation (au début des années 70), les flux migratoires en provenance d’Afrique se sont intensifiés pour offrir au patronat une main d’œuvre bon marché et malléable dont se réjouissait Francis Bouygues, leader du BTP, en 1969 : «Les étrangers sont des gens qui ont beaucoup de qualités. Ils en ont une fondamentale pour moi : S’ils viennent chez nous c’est pour travailler et ce sont des gens très courageux. Par contre, ils ne parlent pas notre langue, ils ne sont pas qualifiés, et ils viennent avec une idée en tête : Amasser un pécule et nous quitter quand ils l’auront. Ce n’est pas une main-d’œuvre stable. Nous ne pouvons pas la former car nous n’avons pas l’espoir que si nous la formons nous pourrons la conserver».

Cet extrait d'interview télévisée agrège toutes les plus-values que le patronat tire de l’immigration, et l'étendue de son cynisme aussi : Des travailleurs courageux qui faute de maîtriser notre langue éprouveront quelques difficultés à s’organiser dans l’action syndicale ; peu qualifiés, ils n’auront guère d’exigences salariales ; et puisqu’ils envisagent de retourner au pays une fois un pécule amassé, il est inutile de les former.

Francis Bouygues voyait juste à une nuance (de taille) près : Les immigrés ne sont pas repartis chez eux. Au contraire, les dispositions du regroupement familial ont considérablement accru les flux migratoires vers la France.

Inutile de revenir plus en détail sur cette dynamique qui contribuera à la spectaculaire envolée du chômage depuis les années 70. En 50 ans, nous sommes passés de 500.000 chômeurs à 3,6 millions en 2018, auxquels on ajoutera 3 millions de précaires. Si nous n’imputons pas cette augmentation aux seuls immigrés, nous constaterons que les vagues se poursuivent alors que notre économie ne peut fournir les emplois nécessaires à ses propres ressortissants français ET immigrés.

Quant à l’Europe qui nous a été vendue comme l'ultime rempart aux agressions extérieures, elle a organisé des flux migratoires intérieurs plus pervers encore, en les institutionnalisant : Les travailleurs détachés qui, aujourd’hui, par centaines de milliers concurrencent, sur fond de dumping social, ouvriers et artisans français ET issus de l’immigration.

Dans ce contexte de mise en concurrence exacerbée des classes populaires entre elles (Français de souche, Français issus de l’immigration des années 60 et 70, immigrés en situation régulière, clandestins, travailleurs détachés polonais, portugais, chypriotes…), la cause paraissait entendue. Ces classes atomisées, aux origines et statuts divers et souvent antagonistes, ne semblaient plus en mesure de se dresser contre ce système qui les oppresse, qui tente de les soumettre ou veut les anéantir.

Nous nous sommes trompés !

Le mouvement des Gilets Jaunes a déjoué notre pronostic. La France profonde, la France rurale et des villes moyennes s’est mobilisée comme jamais elle le fit ces cinquante dernières années, de manière inédite et inattendue. En quelques semaines, une vague jaune a tout submergé malgré l’hostilité des classes oligarchiques, médiatiques et même artistiques. Beaucoup y virent la résurgence de dynamiques populistes fascisantes ; certains n’hésitant pas à accuser ces Gilets Jaunes de racisme, d’antisémitisme, d’extrémisme d’ultra droite, puis d’ultra gauche, alors qu’il s’agit d’un grand mouvement qui unit des centaines de fachos, de casseurs, de provocateurs, d'anars… mais surtout des centaines de milliers de gens tranquilles, de bons et honnêtes citoyens en colère.

Cette vague, dont nous avons pu mesurer l’amplitude grandissante lors des manifestations parisiennes, a dépassé les oligarchies qui ont commencé à trembler. Il y avait de quoi.

Un événement dramatique mais totalement prévisible est venu chambouler la donne. Un enfoiré nommé Chérif Chekatt a abattu et blessé une vingtaine de personnes dans un des périmètres urbains les plus surveillés de France en cette période de fêtes, avant de rejoindre le quartier du Neudorf en taxi, partageant le récit de sa virée mortelle avec son chauffeur. Traqué pendant 48 heures par des centaines de policiers à Strasbourg et en Alsace, mais aussi en Allemagne et en Suisse, il a été abattu alors qu’il «déambulait» dans son quartier. Cette histoire assez invraisemblable a alimenté toutes sortes de thèses complotistes dénonçant une machination visant à briser le mouvement des Gilets Jaunes en détournant l’intérêt de l’opinion et des médias.

Non, il n’y a pas eu complot ce mardi 11 décembre 2018 ! Le complot est antérieur.

L’attaque terroriste de Strasbourg s’inscrit dans la suite logique des événements. Elle parachève une stratégie diabolique. Non seulement l’oligarchie se sert des immigrés pour briser les revendications sociales et salariales depuis une cinquantaine d’années, mais elle instrumentalise à son seul profit les chocs découlant d'une cohabitation forcée entre communautés qui ne partagent rien sur l’essentiel.

Ainsi, quand les colères grondent dans les rangs de cette France profonde qui semble année après année se dissoudre dans la dictature mondialiste, l’oligarchie peut à présent compter sur la cinquième colonne qu’elle a implantée partout sur le territoire, une véritable armée de délinquants qui instaure un climat d’insécurité permanente qu’on peut aisément transformer en actes terroristes et tueries de masse. Voilà où se situe le complot qu’un Jean-Marie Le Pen pressentait dès les années 80.

Cette manigance ne peut être contestée. À mesure que le nombre d’arabo-musulmans grandit en France - ils seraient entre 10 et 15 millions selon Azouz Begag (1) -, l’oligarchie par la voix des ministères des Affaires étrangères et de la Défense adopte des positions systématiquement hostiles aux pays arabes et musulmans (en dehors des émirats) : Irak, Libye, Syrie, Iran… 

La France héberge, nourrit, soigne et mobilisent en son sein des dizaines de milliers d’opposants radicalisés par notre politique étrangère et notre alignement militaire atlanto-sioniste (favorable aux intérêts états-uniens et israéliens). Dans ce choc de civilisations que l’oligarchie a inventé, attise et entretient, les tensions et attentats devraient logiquement s’amplifier dans les années à venir, comme l’admettent ceux qui se succèdent au ministère de l’Intérieur (de Nicolas Sarkozy à Manuel Valls et Gérard Collomb),  

L’attaque de Strasbourg perpétrée par un délinquant multi récidiviste radicalisé parachève le complot global qu’attente l’oligarchie mondialiste à la France profonde, celle qui subit l’immigration massive, la mise en concurrence des travailleurs entre eux, l’insécurité quotidienne et les attentats qui justifient le déploiement de dizaines de milliers de policiers, de gendarmes et de militaires chargés non pas de rétablir l’ordre, mais bien de surveiller le Peuple des Gaulois réfractaires aux changements qu’une minorité lui impose de force.

L’insurrection populaire est une nécessité. Faute de quoi, cette France rebelle et inventive disparaîtra.  

Yves Barraud

(1) Azouz Begag, ministre délégué à la Promotion de l'égalité des chances : «On nous fait croire depuis 40 ans que les musulmans sont 5 millions dans ce pays. Comme si ces 5 millions qui sont venus ces 40 dernières années, c’est-à-dire nos parents, n’avaient jamais fait d’enfants. Eh bien non, ils en ont fait. Pas seulement 1 ou 2, mais 3, 4, 5, 6, 7 ou 8. Et nous leurs enfants, nous avons fait des enfants derrière. Nous ne sommes pas 5 millions mais 15 à 20 millions dans cette société». (Source : «L’Invité», émission de TV5 Monde).

==> Pour approfondir le sujet, nous mettons gracieusement à votre disposition une enquête de 246 pages sur le complotisme, rédigée au terme de 4 années d'investigations dans les milieux dits «complotistes» et «conspirationnistes». Adressez-nous un mail à Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. - Objet : Bouquin

Mis à jour ( Vendredi, 05 Avril 2019 02:02 )  

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