Aussitôt l’incendie déclaré, les médias mainstream ont supposé en boucle et unanimement que son origine était accidentelle. Rien n’est moins sûr.
Quatre jours après le drame, la thèse accidentelle tient toujours la rampe.
Pourtant bien des indices et témoignages devraient nous inciter à plus de circonspection. Parmi ceux-ci :
Dans le Grand Dossier de LCI animé par David Pujadas, Benjamin Mouton, ancien architecte en chef de Notre-Dame de 2000 à 2013, s’est dit «stupéfait» par cet incendie «incompréhensible» au regard des dispositifs de sécurité draconiens en usage et de l’embrasement fulgurant des charpentes de l’édifice. Cet expert assure «ne pas comprendre cette propagation extrêmement curieuse».
Du côté de l’entreprise chargée des travaux, on s’est montré tout aussi sceptique. Source France3.
Ce mercredi 17 avril, Julien Le Bras, représentant de la société de rénovation, a convié les journaux locaux à une conférence de presse dans son entreprise. Le lundi 15 avril, douze salariés étaient présents sur le chantier.
Julien Le Bras affirme avec certitude que tous ses hommes sont partis bien avant le départ du feu, qui s'est propagé dans les combles de la cathédrale. Comme le rappelle Julien Le Bras : «Ce chantier débutait normalement».
Il explique par ailleurs que le 15 avril, aucuns travaux par point chaud ou électriques n'ont été effectués. Ce jour-là les rénovateurs ont placé des échafaudages : «Nos outils sont des marteaux et des clés de 22», rien qui puisse permettre un départ de feu.
Plusieurs hypothèses de «pseudo-experts» des réseaux sociaux apparaissent depuis quelque temps. Un mégot de cigarette jeté ? «Nous sommes sur des charpentes en chêne, de sections considérables et vraiment exceptionnelles. Il faut une vraie source de chaleur pour réussir à enflammer ce type de sections de bois».
NB : France Info annonce, ce 19 avril, que l’entreprise Le Bras aurait été impliquée dernièrement dans un départ de feu (par chalumeau) vite maîtrisé sur un chantier de rénovation dans la Meuse.
Enfin, plusieurs documents circulent sur les réseaux attestant la présence d’individus sur les échafaudages alors que l’incendie naissait. Sur une vidéo, on distingue une silhouette qui semble déclencher une «puissante étincelle». Quelle est la fiabilité de ces documents ? Pour l'heure, nous n’en avons aucune idée.
L’embrasement de la toiture de Notre-Dame et sa destruction partielle s’inscrivent cependant dans un enchaînement de dégradations et vandalisations d’édifices catholiques (église Saint-Sulpice, cathédrale Saint-Denis…) bien volontaires cette fois.
L’incendie de Notre-Dame ayant suscité dès son entame un traumatisme considérable dans l'opinion, les autorités et les médias ont cherché à ne pas l’attiser en privilégiant l’origine accidentelle. Il n’en reste pas moins que beaucoup de professionnels du bâtiment et de la lutte contre les incendies, à commencer par des charpentiers et des pompiers, s’interrogent sur la fulgurance de l’embrasement de poutres de chêne qui ont brûlé comme des allumettes.
YB
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