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La France sous le soleil de Satan

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Lire ou relire nos "Bons Vœux" rédigés en janvier. Plus que jamais d'actualité. =;o)

altEst-il encore possible d'échapper aux griffes démoniaques ?

Il est des signes qui ne trompent pas. Nul besoin d’être un paranoïaque illuminé pour les percevoir et leur attribuer la portée qui leur revient. 

Ils nous brûlent les yeux aussi sûrement qu’ils consument les soubassements de notre civilisation à la dérive, qui nous conduit tout droit dans l’enfer où nous méritons d’expier. 

Nous persistons comme si de rien n’était, comme s’ils n’existaient pas, comme si leur diabolique enchaînement n’était dû qu’au hasard.
 
Mais il n’y a pas de hasard. Il existe des cycles qui se perpétuent au travers les âges, les siècles et les millénaires. Ceux qui inspirent la vie et les civilisations. Ceux qui les agrippent vers le bas pour les enterrer. Nous sommes incontestablement aspirés par un vortex de tourments qui nous précipite dans des temps chaotiques. 
 
Vous ironiserez, vous vous esclafferez à la lecture de ces prédictions eschatologiques desquelles vous vous détournerez par quelques subterfuges auxquels on vous a formatés. Vous diluerez ces évidences contrariantes dans l’artifice consumériste qui, un temps, vous en tiendra éloigné. 
 
Au fond de votre être, vous savez pourtant que les signes ne trompent pas, qu’ils vous éclairent, qu’ils pourraient vous guider si vous en acceptiez l’augure. Mais vous les rejetez comme s’en sont détournés ceux qui avant vous ont refusé d’en saisir l’évidence, celle qui se dessine chaque jour : La France brûle sous le soleil de Satan ! 
 
Il a fallu moins de trois ans pour réunir tous les composants de la formidable déflagration qui s’annonce. 
 
Le dernier signe en date est la résurgence de cette pédocriminalité qui gangrène une partie de l’élite française depuis des décennies dans une indifférence générale forcément hautement suspecte.
 
L’affaire Gabriel Matzneff nous rappelle que la pédophilie, la sodomie de jeunes filles de 14 ans et de garçonnets philippins de 10 ans, a été couverte, promue, encouragée en quelque sorte, à tous les échelons de l’oligarchie intellectuelle, médiatique et judiciaire qui nous domine. Ainsi, quand un homme avoue ses crimes contre des enfants, notre société détourne les yeux : Ses semblables écrivains et éditeurs, Philippe Sollers et Antoine Gallimard en tête, Bernard Pivot, le présentateur star des années 90, les politiques, les associations de défense des droits de l’enfance, les juges et procureurs… Personne ne s’est offusqué à l’exception de Denise Bombardier, journaliste québécoise qui, s’insurgeant des révélations nauséabondes, jugea qu'elles auraient été lourdement sanctionnées en Amérique du Nord. En France, rien pendant 30 longues années !
 
Mais est-ce étonnant dans un pays qui a élu à la présidence de la république un homme qui, âgé de 15 ans, entretenait une relation avec une femme de 24 ans son aîné ?
 
Si Vanessa Springosa révèle dans «Le Consentement» l’emprise psychologique et physique maléfique qu’exerçait sur elle l’écrivain pédophile Gabriel Matzneff, Emmanuel Macron n’a-t-il pas lui-même été sous l’influence de Brigitte Trogneux à cet âge charnière qu’est l’adolescence ? Et ne le serait-il pas encore ? 
 
Voilà un signe qui devrait nous alerter sur l’état de décrépitude de l’oligarchie qui gouverne nos esprits et notre pays. Un qui s’ajoute à tous ceux que nous feignons d’ignorer.
 
Qui observe la France de l’étranger est stupéfait du climat qui s’y propage depuis l’élection de notre jeune champion sous influences. Récemment, un journaliste polonais constatait que si 20 véhicules étaient incendiées dans une banlieue de Varsovie, les chaînes de télévision du pays y consacreraient des éditions spéciales. En France, 1.000 véhicules sont incendiés la nuit de la Saint-Sylvestre, et notre ministre de l’Intérieur évoque une situation sous contrôle, banale. 
 
La destruction par le feu, celle que redoutaient plus que tout nos ancêtres, qu'ils percevaient en manifestation satanique, appartient aujourd’hui à notre quotidien. Les voitures brûlent par milliers chaque année en France. Les Champs-Élysées eux-mêmes n’ont pas échappé aux flammes en 2018 et 2019, comme des dizaines d’églises, dont la plus prestigieuse : la cathédrale Notre Dame. 
 
Alors que Paris jouit encore (pour combien de temps ?) d’une aura internationale qui attire des dizaines de millions de visiteurs, l’âme de son centre historique, son monument emblématique depuis sept siècles, a été réduit en cendres en moins d’une heure… par un mégot de cigarette. 
 
Emmanuel Macron, arrivé tout sourire sur les lieux du drame en compagnie d’Édouard Philippe tout aussi rayonnant, nous a promis une reconstruction rapide. Huit mois plus tard, le chantier n’avance pas. L’énorme échafaudage monté autour de la défunte flèche de la cathédrale est toujours en place. La reconstruction s’annonce d’une complexité sans égale et nous réserve de bien mauvaises surprises car l’ensemble de l’édifice a été fragilisé par l’incendie, par les tonnes d’eau déversées pour son extinction, et par celles qui s’abattent depuis septembre sur Paris en ces automne et hiver pluvieux. Notre Dame n’est pas sauvée. Loin s’en faut ! 
 
Et quand bien même le serait-elle un jour, sa destruction par le feu symbolise l’effondrement de ce qui fit la grandeur de la France : sa confiance en elle-même et son rayonnement par delà les tragédies séculaires. 
 
Guerres, révoltes, famines, révolutions, Notre Dame est toujours restée debout. Il aura fallu attendre le XXIe siècle pour la voir s’embraser comme une boite d’allumettes bien que nous disposions de moyens de prévention et de lutte contre les incendies inconnus auparavant. C’est étrange !
 
Sur ce thème encore, Emmanuel Macron a joué les fanfarons, de ceux qui n’y connaissent rien mais nous en promettent tant. Ainsi, le chantier doit être bouclé avant l’ouverture des Jeux Olympiques 2024. Eh bien, il va falloir cravacher pour réparer les dégâts occasionnés sur un édifice que nos anciens ont mis deux siècles à bâtir. 
 
Et que dire des autres signes qui s’amoncellent ? 
 
Le ministère de l’Intérieur nous annonce tous les deux mois que des attentats sont déjoués. Et quand ils ne le sont pas, ils frappent le saint des saints, le centre névralgique de notre dispositif de sécurité, la Préfecture de Police de Paris où quatre agents sont assassinés au couteau en céramique. Un attentat qui s’inscrit dans la longue liste des attaques qui, à mesure que passent les années, se banalisent en s’inscrivant elles aussi dans notre train-train quotidien. 
 
Des voitures qui brûlent par-ci. Une église qui s’embrase par-là. Un innocent égorgé et quatre autres blessés par un «déséquilibré», telle est la routine de notre actualité. À laquelle s’ajoutent depuis 60 semaines – quand même ! – les manifestations, les occupations, les débordements, les blessés, les éborgnés, les mutilés, les gazés, les matraqués… Quand même !
 
Sont-ce les signes d’une révolution émancipatrice ou les prémices d’une guerre civile ?
 
Nous aimerions vous confirmer que la conscientisation et l’élévation des esprits annoncent des jours meilleurs, ceux de l’abolition des privilèges par un changement de régime. Mais il n’en est rien ! La France est en guerre contre elle-même. 
 
Les freluquets de la politique y verront une révolution de celle que nous promettait Emmanuel Macron lors de sa campagne présidentielle. «La Révolution en marche», tel était son slogan, telle était sa promesse en passe d’être aujourd'hui honorée. 
 
En moins de trois ans de mandat, Macron, «le révolutionnaire», a créé les conditions d’une guerre civile qui a belle et bien commencé. Les Gilets Jaunes éborgnés et amputés en témoignent.
 
En témoignent aussi les provocations que nous inflige l’apprenti sorcier de l’Élysée. Nous avons appris dernièrement que la légion d’honneur a été épinglée au poitrail de Jean-François Cirelli, Président de la filiale française du fonds de pension états-unien BlackRock qui pourrait rafler la mise à l’occasion de la réforme des retraites. Une provocation ahurissante alors que l’agitation sociale est à son comble et que nos compatriotes subissent les désagréments de la plus longue grève jamais soutenue à la SNCF et à la RATP. 
 
Emmanuel Macron est aujourd’hui détesté par une large majorité. Il a surpassé ses deux prédécesseurs qui avaient pourtant, en leurs temps, explosé les compteurs de la détestation : François Hollande et Nicolas Sarkozy.
 
Le même a cru bon de confier l’élaboration de sa réforme à un papy de 73 ans, Jean-Paul Delevoye, qui cumulait rémunération ministérielle et salaire versé par une entreprise privée (ce qu’interdit formellement la Constitution), auxquels s’ajoutaient une douzaine de mandats exercés dans autant de conseils d’administration d’entreprises et d’institutions. Le haut-commissaire a été contraint de présenter une démission piteuse au pire moment, celui où il devait expliquer aux Français les arcanes d'une réforme complexe dont personne d’autre que lui n’a saisi les subtilités… et plus encore les avantages que pourraient en tirer les concernés. 
 
Macron «le Révolutionnaire» a réussi à mobiliser contre lui deux mouvements sociaux distincts qui jusqu’alors n’avaient pas convergé : les Gilets Jaunes qui manifestent depuis 60 semaines et les syndicats qui sont aujourd’hui vent debout contre la réforme des retraites, y compris la collaborationniste CFDT. Les Gilets Jaunes ont espéré longtemps voir les syndicats rejoindre et soutenir leurs revendications sans y parvenir en 52 semaines. Il aura fallu moins d’un mois à Emmanuel Macron pour sceller la convergence. 
 
Mais à quoi mènera-t-elle ? À l’émancipation des classes laborieuses, comme on disait jadis au Parti communiste, ou à l’éparpillement d’un peuple en voie d’atomisation, de celle qu’on subit depuis des décennies ? Car si la France est en guerre contre elle-même, les Français sont de plus en plus divisés par le plan satanique conçu et mis en œuvre par l’hyperclasse (lire ou relire à ce sujet «La France, cible prioritaire de l’oligarchie mondialiste»). 
 
Nous pourrions ainsi deviser des heures sur les signes avant-coureurs de l’effondrement qui s’annonce. Notre politique étrangère et notre alignement atlantiste y participent. Tout comme la trahison de nos élites qui poursuivent la grande braderie de nos fleurons industriels et technologiques. Dernièrement l’équipementier aéronautique Latécoère passait sous contrôle états-unien. 
 
Nous pourrions aussi évoquer le réchauffement climatique qui, aux yeux de certains, est le signe annonciateur ultime d’un cataclysme qui, cette fois, menace l’Humanité toute entière. Mais nul besoin de s’y référer. 
 
Comme nous l’avons écrit ailleurs, l’état déplorable de la France est un indicateur des combats que se livrent forces du Bien et forces du Mal ; ces dernières ayant indiscutablement pris l’ascendant.
 
Il semble que nous ayons atteint un point de non retour puisque la majorité d’entre nous refuse de résister. Il y a fort à parier que cet article, comme d’autres, ne trouvera aucun écho.
 
Nous n’en prendrons pas ombrage. Cet ostracisme ne fait que confirmer que la France se consume… sous le soleil de Satan (1). 
 
Bonne Année malgré tout ! =;o)
 
(1) En référence à l'immense film de Maurice Pialat "Sous le Soleil de Satan", Palme d'Or à Cannes en 1987. Les initiés comprendront… 
 

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