L'insécurité sociale, donc le chômage, sera TOUJOURS la première préoccupation.
[Un article de juin plus que jamais d'actualité en cette fin 2020. 2021 sera une année noire pour l'emploi. Les faillites, jusqu'ici différées par les plans de soutien, se multiplient].
Le déconfinement a modifié le rapport des Français aux deux crises en cours, celle de l'épidémie de coronavirus et celle de la crise économique qui en découle.
La crainte de cette dernière (+20 points) l'emporte désormais sur les inquiétudes sanitaires, selon les résultats d'une étude Ifop pour le cabinet de conseil No Com, que nous (Le Parisien) dévoilons en exclusivité.
La même étude, trois semaines plus tôt, mettait en exergue «un état d'esprit de nos compatriotes tourmenté entre deux peurs» qui se concurrençaient «sans que l'une n'écrase l'autre», observait alors Pierre Giacometti, cofondateur de No Com.
Pourquoi la balance des peurs penche-t-elle désormais du côté de l'économie ? «Parce que les Français font le constat d'une épidémie en recul, analyse Pierre Giacometti. La statistique quotidienne des décès a été remplacée par le récit des faillites et des inquiétudes du monde économique».
Second constat : «Les craintes concernant l'économie sont partagées par toutes les catégories sociales mais en progression très forte parmi les catégories populaires».
L'inquiétude est liée à la réduction progressive du chômage partiel et aux menaces sur l'emploi, notamment pour les chefs d'entreprise, les commerçants, les artisans, et tous les actifs à leur compte. Pour les autres catégories, elle demeure surtout — pour l'instant — une inquiétude… de l'inconnu, car la crise économique n'a «pas forcément d'effets en termes de niveau de vie et de revenus» pour une partie des Français, souligne Pierre Giacometti.
Source : Le Parisien
Ci-dessous, une photo captée en 2009. Par l'opération "Chômage Année Noire", notre association alertait l'opinion sur l'explosion du chômage qui allait accompagner la crise financière de 2007/2008. Nos sombres projections s'avérèrent fondées.
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Commentaires
L'insécurité sociale (dont le premier facteur est la crainte de perdre son emploi, donc ses ressources et les moyens de nourrir sa famille) est le principal levier de la fabrique du consentement… à obéir et se soumettre au système.
Sans indépendance financière pleine et entière peu ou pas de salut !
Créer ou susciter de l'insécurité sociale permet à l'hyperclasse mondiale et à l'oligarchie de renforcer son emprise psychologique, morale, intellectuelle et financière sur les masses.
Nous l'avons bien compris sur Actuchomage.
Sophie Hancart, qui anima le site de 2004 à 2013, décédée fin 2019 malheureusement , a décrypté ce système d'oppression pendant 10 ans.
Cependant, elle se gardait bien - par idéologie politique très ancrée à Gauche - d'évoquer l'un des principaux leviers de l'ingénierie d'insécurité sociale : la mise en concurrence des travailleurs entre eux, et des chômeurs aussi, par les flux migratoires. Qu'ils soient légaux (comme les travailleurs détachés issus de la Communauté européenne) ou illégaux issus des pays en souffrance.
Sur ce point, nos divergences étaient fortes et inconciliables.
L'immigration légale et clandestine est pour moi le principal levier d'insécurité au sens large du terme, à commercer par la crainte de perdre son emploi, la stagnation des rémunérations, l'érosion progressive des acquis et protections, l'engorgement des services sociaux (CAF, HLM…) et des services d'urgences des hôpitaux (sujet tabou bien qu'il suffit de s'y rendre pour constater la proportion considérable de patients issus des vagues migratoires récentes).
Aujourd'hui, alors que l'épidémie Covid-19 s'estompe, l'État annonce son intention de redonner des moyens à l'hôpital qui sera, dans quelques années, une nouvelle fois submergé par les consultations et hospitalisation s de personnes souvent entrées illégalement sur le territoire.
Beaucoup de lecteurs ne goûteront pas mon analyse. Elle s'inscrit cependant dans le décryptage de ce que nous subissons au quotidien : Une augmentation fulgurante des précarités, de la pauvreté et du chômage depuis les années 70.
Rappelons que la France comptait 500.000 chômeurs en 1975, 1 million en 1981, 2 millions en 1990, 3 millions et plus depuis les années 2000, et que nous devrions dépasser les 5 millions en 2020. Ceci dans la seule catégorie A. J'estime qu'il doublera dans les 12 mois à venir (1).
Dans ce contexte de chômage de masse, comment expliquer que les arrivées de migrants s'accélèrent alors qu'elles devraient logiquement se réduire puisque nous ne pouvons fournir de travail à toutes et tous ?
(1) Lire ici : Vers 100% d’augmentation du chômage sur un an
http://www.actuchomage.org/2020053127297/Social-economie-et-politique/vers-100-daugmentation-du-chomage-en-2020.html
Ou www.actuchomage.org/2020053127297/Social-economie-et-politique/vers-100-daugmentation-du-chomage-en-2020.html Répondre | Répondre avec citation |