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Encore un mot à la mode...

On se souvient de Laurence Parisot déclarant que «le mot précarité est un mot à la mode qui a pour objectif de nous empêcher de réfléchir. La précarité est une loi de la condition humaine. La vie, la santé, l’amour sont précaires, pourquoi le travail échapperait-il à cette loi ?» Le mépris de l'humain et l'échec érigé en loi, comme une lettre à la poste !

La même Laurence Parisot et ses nombreux sbires nous donnent aussi — entre autres joyeusetés — du «benchmarking» à toutes les sauces. Mais, qu'est-ce que c'est que ce truc dont les élites nous abreuvent régulièrement ?

Très en vogue chez les libéraux qui nous gouvernent, la démarche du «benchmark» — ou comparaison avec ce qui se passe ailleurs qu'en France — est toujours utilisée pour justifier le bien fondé de leurs choix : on se croirait dans un vestiaire où des sportifs comparent la longueur et le volume de leurs attributs dans un pur esprit de compétition gonflé de testostérone.

Pourtant, les comparaisons qu'on nous assène («Nous avons le taux de prélèvements sociaux et fiscaux le plus élevé de la planète»; «La France ne travaille pas assez»; «Le bouclier fiscal est un principe qui est, en Allemagne, inscrit dans la Constitution», etc…) sont parfaitement mensongères :

=> La démonstration de notre ami Olivier Bonnet sur Plume de presse