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Dans son arrêt, la cour affirme «qu'il ne peut être soutenu qu'en signant le PARE [Plan d'aide au retour à l'emploi], les bénéficiaires ont conclu un véritable contrat les liant à l'Unedic et à l'Assedic». C'est cet argument qui avait notamment été soutenu avec succès par les avocats des chômeurs, qui estimaient que le recalcul des droits s'apparentait à une rupture de contrat. Mais la Cour de cassation avait tranché dans l'autre sens. Le jugement d'hier précise en outre que «les principes de non-rétroactivité et d'intangibilité des droits acquis ne peuvent trouver application à l'égard de l'Assedic, institution gestionnaire tenue d'appliquer les conventions et règlements successifs qui s'imposent à elle», et que les organismes «n'ont pas non plus commis de manquement dans leur obligation d'information».
«C'est du copié-collé de la décision de cassation. On a développé une quinzaine d'arguments, ils répondent à certains d'un revers de main», tempête Charles Hoareau du Comité chômeurs CGT, qui réfléchit à porter l'affaire devant la juridiction européenne.
Du côté de l'Unedic, on ne s'étonne pas de la décision. «On a demandé à la Cour de cassation de trancher une question de droit : le PARE est-il ou non un contrat ? A partir du moment où la Cour avait statué, c'est juste l'aboutissement normal de la procédure», estime t-on du côté de l'organisme.
Le jugement précise que chaque partie prendra en charge ses frais de justice sur l'ensemble de la procédure. Lors de leur premier passage en appel, les trente-cinq «recalculés» avaient obtenu le remboursement de ces frais par l'Assedic, ainsi que 1.000 € de dommages et intérêts. «Il n'y a aucune incidence financière sur les gens», assure l'Unedic.
(Source : 20 Minutes)
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