Nul besoin d’être un complotiste forcené pour se poser quelques questions légitimes.
La première : Le Covid-19 est-il un virus de synthèse échappé d’un laboratoire de Wuhan ?
Cette thèse évoquée dès l’apparition de l’épidémie a vite été écartée par les autorités sanitaires chinoises et internationales. Un peu trop rapidement éludée à notre goût, car les coïncidences restent pour le moins troublantes.
Wuhan, ville d’où serait partie l’épidémie, dispose de plusieurs laboratoires dans lesquels des chercheurs travaillent sur des agents pathogènes appartenant à la famille des coronavirus. Rares sont les grandes villes chinoises (et du reste du monde) à disposer de pareilles infrastructures scientifiques, dont un laboratoire épidémiologique de haute sécurité construit en partenariat avec la France. Curieuse coïncidence donc !
Mais le fait qui aiguise notre curiosité est l’hyper-réactivité des autorités chinoises dès l’entame de l’épidémie. Elles semblent avoir pris instantanément la mesure de la dangerosité du Covid-19 après son «identification», au point de confiner les 60 millions d’habitants de la province de Hubei.
Cette célérité donne le sentiment que le potentiel ultra-contagieux du virus et ses modes de propagation étaient connus avant son «apparition». Qui s’intéresse de près à ces questions sait que les chercheurs les plus expérimentés ne mettent pas quelques jours à cerner les potentialités d’un virus jusque-là inconnu. Son étude nécessite plusieurs semaines de recherches. Les autorités chinoises, elles, malgré leur culture du secret, ont annoncé la couleur dans de brefs délais : Le virus est hyper contagieux. Son potentiel létal est élevé. Des mesures d’ampleur jusque-là inédite s’imposent. De quoi s'interroger…
Deuxième question : Le Covid-19 a-t-il muté entre son apparition en Asie et sa propagation en Europe ?
Les faits distillent bien des suspicions. Vu de l’extérieur, on a le sentiment que le virus qui sévit en Italie et en Europe est plus virulent que celui apparu en Chine et en Asie. Le décompte des morts semble abonder en ce sens : Plus de 25.000 en Espagne, Italie et France au moment où nous rédigeons ces lignes, contre 3.400 en Chine, épicentre de la pandémie. Certes, ce dernier chiffre est très probablement sous-estimé par les autorités chinoises mais une spécificité titille notre curiosité : Les premières études publiées par les chercheurs chinois ont confirmé que les victimes du Covid-19 étaient très majoritairement des personnes âgées de 70 ans et plus. En Europe, les chefs de services de réanimation observent qu’un nombre grandissant de patients gravement atteints ont aujourd'hui moins de 50 ans, 40 ans et même moins de 30 ans. Ces derniers jours, plusieurs adolescents et jeunes adultes de 12 à 19 ans, en bonne santé avant d’être contaminés, sont décédés en France, Belgique et Grande-Bretagne. Une donnée inédite à en croire un chef de service de l’hôpital Bichat à Paris interrogé par BFM TV le 31 mars. Ce dernier n’évoque en aucun cas une mutation du virus qui en serait la cause mais des prédispositions génétiques. En d’autres termes, les Européens seraient génétiquement moins résistants au Covid-19 que les Asiatiques.
Troisième question : Pourquoi le Comité scientifique dont s’est entouré Emmanuel Macron a-t-il couvert les mensonges du gouvernement ?
Alors que le Président de la République et son Premier ministre ne cessent de se réfugier derrière les avis «éclairés» d’un soit-disant Comité scientifique, ce dernier ne s’est jamais offusqué des énormités et mensonges éhontés lâchés dans la presse par les ministres en charge du dossier.
Agnès Buzyn, Olivier Véran, Sibeth Ndiaye… ont claironné sur toutes les ondes radio et télé que les services hospitaliers étaient prêts à faire face à l’épidémie qui s’annonçait, qu’elle n’avait d’ailleurs que peu de chance de se développer en France ou alors dans des proportions traitables par nos services médicaux, que nous détenions d’importants stocks de masques (et autres matériels de première urgence), que ces mêmes masques ne servaient à rien (à l’exception de leur utilisation dans le cadre hospitalier), que les tests ne valaient guère mieux… L’exécutif s’est enferré dans un déni criminel qu’il a entretenu jusqu’à fin mars, avant d’avouer piteusement ne pas disposer du matériel nécessaire et devoir commander un milliard de masques à la Chine.
À l’exception du Professeur Didier Raoult, nous n’avons pas entendu un seul membre du Comité scientifique dénoncer ces mensonges qui nous ont fait perdre de précieuses semaines en exposant au Covid-19 le personnels soignants et leurs patients, les personnels des Ehpad et leurs résidents, et plus globalement toute la population. Les retours d’expériences en Chine, en Corée du Sud, au Japon… démontrent sans la moindre contestation que le port du masque par l’ensemble de la population est un préalable à la limitation de la propagation du virus. Le masque est le PREMIER REMPART.
Peut-on accorder sa confiance à un Comité scientifique qui n’a pas émis la moindre réserve aux élucubrations délirantes d’un exécutif totalement dépassé par les événements ?
Quatrième question : Alors que ce 1er Avril, Jérôme Salomon annonce à la presse que 4.000 personnes auraient succombé au Covid-19 en France, le nombre réel de morts pourrait être deux à trois fois supérieur. Qu’est-ce qui nous permet de l’envisager ?
Jérôme Salomon lui-même ! Lors de son point presse du 24 mars dernier, le Directeur général de la Santé assurait : «On sait que les décès survenus à l’hôpital représentent probablement une FAIBLE PART de la mortalité».
Qu’appelle-t-on une faible part dans le jargon scientifique et statistique ? 20%, 30% ou 40% ? Pas 50% ou plus, c’est certain ! On en déduit donc que le nombre de morts est compris entre 8.000 et 10.000 ce qui situerait la France dans la moyenne des pays d’Europe du Sud ; l’Espagne comptabilisant 9.000 décès au 1er avril et l’Italie plus de 12.000.
Pour l’heure, les chiffres français sont donc totalement biaisés. Ils ne prennent pas en compte les décès dans les Ehpad (600.000 lits), dans les maisons de retraite privées (85.000 lits) et aux domiciles des personnes qui n’ont pas été hospitalisées. Autrement dit, des milliers de malades n’ont pas été soignés et ont été abandonnés à leur sort. Ils le sont toujours !
Il est probable que face à l’ampleur du désastre, les autorités cherchent à minimiser des données qui tardent à sortir dans la presse. Ce retard nous en convainc.
Cinquième question : Quelles seront les conséquences économiques et financières de l’épidémie de Covid-19 en France ?
Assurément DÉSASTREUSES ! Parce qu’elle se développe sur le territoire au pire moment, à l’approche des vacances de Pâques et des vacances d’été qui se planifient dès mars/avril.
L’industrie touristique est le premier secteur économique français. Pour vous faire une «petite idée», il pèse trois à quatre fois plus lourd dans le PIB que l’industrie automobile : 12% contre 3 à 4%. La France accueille chaque année plus de 80 millions de voyageurs internationaux dont plusieurs millions sont des touristes à fortes contributions, ce qui veut dire qu’ils dépensent beaucoup d'argent. Leurs séjours contribuent à faire tourner des pans entiers de notre économie. Dans le désordre : les hôtels, campings, restaurants, compagnies aériennes, SNCF, autocars, loueurs de voitures, agences de voyages, tour-opérateurs, taxis, Uber (ou équivalents), parcs d’attractions, musées, boutiques et grands magasins…
L’effondrement des réservations et des séjours de la clientèle internationale impactera aussi les particuliers qui tirent des subsides de la location ou sous-location de leurs logements sur les plateformes de type Airbnb.
Mais c’est l’ensemble des productions Made In France, de la gastronomie à la haute couture, qui enregistrent d’ores et déjà un effondrement de la demande sur le marché français (et bien évidemment à l’international). On peut redouter de nombreuses faillites dans le commerce (la chaîne de magasins André annonce ce jour son dépôt de bilan. Ses 150 points de vente sont fermés et ses 600 collaborateurs mis au chômage).
Autre conséquence désastreuse : les entreprises françaises affaiblies par un long confinement et l’effondrement de la demande intérieure, vont être la proie des groupes internationaux qui auront su préserver leurs outils industriels et capacités d’investissement. Il est à craindre que les derniers fleurons de notre industrie, dont on a pu mesurer le délabrement par son incapacité à produire rapidement des matériels de première nécessité (masques, compresses, blouses, visières de protection, respirateurs…), tombent aux mains de leurs concurrents étrangers.
Pour notre part, nous pronostiquons une hausse du nombre de chômeurs de catégorie A de l’ordre de 1 à 2 millions dans les 6 mois qui suivront le déconfinement qui n’est pas encore à l’ordre du jour.
Pour information : Au 1er avril, la France compte 3,6 millions de personnes en chômage partiel qui s'ajoutent aux 3,3 millions de chômeurs de catégorie A et aux 3 autres millions inscrits dans les autres catégories de Pôle Emploi. Pour un total de près de 10 millions !
Deux ou trois mois de sous-activité économique et une reprise progressive de la production et de la consommation, pourraient nous «coûter» entre 150 et 250 milliards de pertes sèches de PIB (produit intérieur brut) qui ne seront jamais rattrapées, comme ne seront pas comblés les dommages enregistrés par les professionnels du tourisme pour les vacances de Pâques, et probablement pour tous les week-ends et ponts du mois de mai, et possiblement en juillet et août. Six mois de manques à gagner en perspective. Beaucoup ne s'en relèveront pas !
Cette pandémie pose quantité d’autres questions sur la façon dont elle a été gérée par l’exécutif, sur la colère (légitime) des Français dont on peut mesurer la force sur les réseaux sociaux, sur l’impuissance (la débâcle) de l’Union européenne ou encore sur l’éventualité d’une attaque bactériologique qui vise principalement les pays occidentaux qui sont pour l’heure les plus touchés, à commencer par les trois filles aînées du catholicisme : l’Italie, la France et l’Espagne, un an après l’incendie de Notre Dame de Paris.
Des coïncidences, des signes, dont il serait fort imprudent de tirer des conclusions ? C’est certain !
Nous ne nous y risquerons donc pas. Pour autant, comme nous l’évoquions en début d’année, alors que l’épidémie débutait en Chine, la France est vraiment sous le soleil de Satan.
Le Con finement Confiné
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