(Suite de l'Épisode 7)… Dans la décennie qui s’annonce, la «Valeur Chômage» pourrait bien supplanter la «Valeur Travail», tant la première est synonyme d’émancipation et d’inventivité par la liberté qu’elle accorde, tant la seconde est sclérosée et figée par le poids d’un système qui ne peut être réformé par celles et ceux qu’il oppresse, qu’il conditionne et qu’il écrase.
Mais, comme nous l’avons vu précédemment, le chômage n’a de valeur que dans son acceptation pleine et entière, et dans la déculpabilisation assumée et revendiquée de celles et ceux qui y sont confrontés.
Ce discours idéaliste se heurte cependant à une réalité déjà énoncée : le financement de l’inactivité professionnelle. À quoi bon disposer de temps libres, de périodes de réflexions et d’enrichissements personnels si l’on n’a pas les moyens de subvenir à ses besoins élémentaires (alimentation, logement, énergies, transports…) et de confort (loisirs, vacances, activités culturelles et sportives…) ?
Quelles liberté et inventivité peut-on tirer de cette pénurie de moyens et de cette paupérisation annoncée ? En quoi passer d’une rémunération convenable, à l’Allocation d’aide au retour à l’emploi (57% du salaire brut), puis au RSA ou à l’ASS (470 euros par mois), est-il un facteur d’émancipation et de refondation sociétale ?
Nous ne contesterons pas ici ces interrogations légitimes, tant le chômage est vécu par la plupart de celles et ceux qu'il touche comme une période incertaine, traumatisante, synonyme de régression sociale, de difficultés financières, d'angoisses, de nuits sans sommeil et de déstructuration des liens amicaux et familiaux pouvant parfois conduire à la dépression et au suicide.
En quoi ce satané chômage peut-il être porteur de valeurs d'avenir ? Certains verront dans le titre de ce chapitre une provocation émanant d'un auteur à l'abri des tracas de la vie quotidienne et des affres d'un compte en banque qui vire au rouge le 10 du mois. Il n'en est rien !
Il n'échappera à personne que cette marginalisation professionnelle et son pendant, la précarité financière, s’inscrivent déjà dans la réalité de millions de nos Concitoyennes et Concitoyens. Cette dérive insidieuse et parfois irréversible ne concerne pas que les chômeurs de longue durée et les grands précaires, mais aussi toute une frange de personnes en activité : les travailleurs pauvres et ceux contraints aux temps partiels subis.
En France, des millions de personnes se battent chaque jour pour retrouver du travail, pour assurer leur subsistance, payer leur loyer et leurs factures, manger à leur faim… Notre démonstration ne reposera donc pas sur des projections incertaines. Des millions de personnes (sept millions dit-on) vivent déjà sous le seuil de pauvreté, avec les miettes d’un contrat aidé ou quelques heures de boulot grappillées ici ou là qui complèteront des allocations de misère. Sur ce point, nous ne sommes donc pas dans la prospective. Nous sommes bien dans la vie réelle !
Et alors, où cela nous mène-t-il ?
Ces centaines de milliers de sans emploi ou d’emplois précaires (et leurs familles) finissent, pour la grande majorité d’entre eux, par se débrouiller pour avoir un toit sur la tête et de quoi se remplir l’estomac. Pour survivre en France, pour ne pas finir à la rue sous des cartons, il faut réunir un minimum vital qu’on obtiendra d’une manière ou d’une autre auprès des organismes d’aides sociales et des associations caritatives, comme les Restos du Cœur.
Pour remédier à cette quête permanente de moyens de subsistance, pour simplifier les démarches et en finir avec les tracasseries administratives qu’on finit toujours, d’une manière ou d’autre par contourner puisque c'est une question de survie, certains préconisent d’allouer à chaque Citoyen majeur un Salaire ou un Revenu universel. Aussi surprenant que cela puisse paraître, cette proposition n’est pas seulement portée par des personnalités de gauche, à l’instar de Bernard Friot, économiste et Professeur émérite à l’Université de Nanterre. Elle le fut également par des hommes politiques de droite, comme Dominique de Villepin. Nous ne rentrerons pas ici dans le détail des propositions avancées par les uns et les autres. La pertinence du Salaire ou du Revenu universel méritant à lui seul un ouvrage complet. Ce n'est pas le propos ici…
Pour notre part, nous nous contenterons d’observer que sa mise en œuvre se traduirait, contre toute attente, par la réalisation de substantielles économies. Car la gestion administrative des aides sociales que les ayant droits finissent toujours par obtenir d’une manière ou d’une autre comme nous l’avons vu en amont, a un coût qui, à en croire les partisans du Salaire universel, est exorbitant. Autant que la Solidarité nationale s’exprime en espèces sonnantes et trébuchantes dans la poche de celles et ceux qui en ont besoin, que dans la rémunération de l’armée de fonctionnaires et d'administrations chargée de la distribution de ces aides et du contrôle social assorti.
Fermons-là cette digression qui, néanmoins, renforce un peu plus le constat que nous tirons dans le précédent chapitre. À savoir qu’un retour au «plein emploi» en France est, aujourd’hui et plus encore demain, un leurre, une fumisterie quand il revêt les atours d’une promesse électorale. Aux généralités déjà évoquées précédemment : accroissement permanent de la productivité, pression démographique mondiale, concurrence avec les pays émergents, raréfaction des matières premières…, il convient d’ajouter la réalité du contexte national qui donne toute la mesure des enjeux.
En juin 2013, plus de trois millions de personnes étaient inscrites dans la catégorie A de Pôle Emploi (chômeurs entièrement disponibles et n’ayant pas travaillé), et 2,7 autres millions dans les catégories B, C, D et E qui réunissent les personnes en formation et en reclassement, les chômeurs ayant exercé une activité réduite et bien d'autres statuts précaires… soit près de 6 millions d'inscrits à Pôle Emploi.
Si il est acquis que nous ne revivrons pas de sitôt les Trente Glorieuses, ces décennies fastes de notre développement économique, où l’Assurance-chômage n’existait pas tant il était aisé de retrouver un emploi quelques jours ou quelques semaines après avoir perdu le sien, doit-on pour autant se résigner au défaitisme, au déclin, à l’auto flagellation sur le thème : «On est foutu. C’est sans espoir» ?
Si certains estiment qu’il n’y a pas de solutions aux enjeux phénoménaux qui se dessinent, nous n’en sommes pas ! Au contraire même, nous estimons que la période, difficile pour beaucoup, incontestablement, est enthousiasmante car nous avons à réinventer l’avenir en dehors des normes, des codes et des dogmes qui régissent aujourd’hui notre quotidien. Nous y sommes contraints et forcés. Autant l’admettre et s’approprier les réponses que nous y apporterons.
En cela, celles et ceux qui ont connu ou connaissent le chômage et la précarité ont un rôle prépondérant à jouer dans la refondation du système qui gouverne nos existences.
Celles et ceux qui ont vu leur «train de vie» chuter de 30% après un licenciement, en basculant dans l'Allocation d'aide au retour à l’emploi (ARE), puis se réduire à peau de chagrin, quand au bout de deux ans de chômage ils ne pouvaient plus prétendre qu’aux minima sociaux (ASS, RSA…), ont appris, sous la contrainte, à gérer la pénurie qui, dans les années à venir, s’accentuera.
Cet apprentissage, souvent douloureux, ne se limite pas à la gestion de leurs maigres ressources. Il touche tout ce qui constitue leur vie : Des gestes anodins de leur quotidien aux interrogations existentielles qui perturbent leurs nuits. Ce parcours du combattant fixe les prémices de ce que nous aurons à apprendre collectivement, femmes et hommes, jeunes et vieux, malades et bien portants…, dans les années à venir.
Aujourd’hui, dans nos sociétés occidentales, quand le pneu d’un vélo est crevé, on ne répare pas la chambre à air comme on le faisait dans les années 60 ou 70, on ne la remplace pas comme on le faisait dans les années 80 : On rachète un nouveau vélo ! L’illustration paraît ici pour le moins caricaturale. Pour autant, c’est ce mode de consommation absurde qui vise à renouveler de plus en plus rapidement les produits, tout en s’équipant de nouveaux matériels aux durées de vie limitées et à l'utilité contestable, qui sera prochainement sanctionné.
En notre for intérieur, nous savons que le tout jetable en un temps record a vécu. C’est pourtant ce système hégémonique que les puissances industrielles imposent à l’ensemble de la planète. Et c’est à ce système auquel nous adhérons collectivement, de gré ou de force.
Mais croyons-nous que 9 ou 10 milliards d’humains peuvent vivre sur un rythme de consommation comparable à celui des Européens ou des États-uniens ? Nous savons déjà qu’il faudrait 4 ou 6 planètes équivalentes à la nôtre pour subvenir aux besoins de la population mondiale actuelle si son niveau de vie, ou plus exactement son exigence de consommation, était celle des USA.
Ce ne sont donc pas les systèmes bancaires, financiers et industriels qui ont été en crise ces dernières années dans les pays occidentaux, mais bien notre frénésie de consommation et, plus encore, le dumping de son financement. Nous ne pouvons que nous en réjouir puisqu’elle est sans avenir si nous la propageons au niveau mondial. Une idéologie qui malheureusement se diffuse à marche forcée.
La seule mesure qui offre de réelles perspectives de développement, c’est le partage des richesses à destination des milliards d’êtres humains qui n’ont pas encore atteint notre niveau de vie, notamment dans leurs besoins les plus élémentaires : accès à l’eau potable, à la nourriture, à l’électricité, aux soins, aux transports en commun… Mais cette perspective se heurte à un blocage fondamental : l’égoïsme de la nature humaine qui n’envisage son bonheur qu’au travers de l’accaparation d'un maximum de richesses.
Plutôt que de susciter cet élan de partage, la crise a accru ce repli sur soi-même, cet égoïsme forcené. Souvenez-vous, c’était il y a plus de 4 ans. La première grande mobilisation sociale en période de crise, celle du 29 janvier 2009, n’avait qu’un objectif : la défense et la revalorisation du pouvoir d’achat, une revendication à priori légitime mais pas vraiment d’actualité en ce début d’année 2009 où des centaines de plans sociaux annonçaient la spectaculaire envolée du chômage (700.000 chômeurs supplémentaires en deux ans).
Aujourd’hui encore, aujourd’hui toujours, la résorption du chômage n’est pas la priorité des syndicats, alors que le sous-emploi est la première préoccupation des Français.
Nous tirerons un autre constat ahurissant des événements que nous avons subis en 2008, 2009 et 2010 : Ceux qui nous ont placés dans «la crise» prétendent aujourd’hui détenir les solutions pour nous en sortir. Et ceux qui nous alertaient sur les inconséquences de nos dirigeants n’ont même pas la possibilité d’émettre l’ombre d’une proposition.
Alors que le système apparaît inadapté aux enjeux économiques, sociaux et environnementaux de demain, aucune alternative de développement n’est aujourd’hui envisagée et testée. Au plus profond de la crise, les deux seules options envisagées en France furent la relance par l’investissement dans les secteurs traditionnels de notre économie (BTP, automobile, restauration, par la baisse de la TVA…) retenue par l’UMP, et la relance par la demande intérieure privilégiée par le PS. C’est tout ! Mais l’une ou l’autre ne vise qu’un objectif : Relancer la consommation ou, plus exactement, la surconsommation dont nous avons vu plus haut qu’elle est sans avenir, puisqu’elle conduira à une envolée des cours des matières premières et se traduira par une raréfaction et une pénurie des ressources naturelles. Sans parler des nuisances environnementales : Pollution, réchauffement climatique…
Il va sans dire que ce n’est ni par l’investissement tel qu’il a été envisagé dans le plan de relance impulsé sous Nicolas Sarkozy (focalisé sur la construction d’infrastructures routières, sur le replâtrage de quelques bâtiments publics, le tout assorti de la fameuse prime à la casse en faveur de l’industrie automobile), ni par une miraculeuse augmentation du pouvoir d’achat qui relancerait la demande intérieure, que nous sortirons de l’ornière. N’ayons pas peur des mots, nous sommes entrés, contraints et forcés, dans une période qui imposera, d’une manière ou d’autre, l’émergence de nouveaux modes de vie.
Quand nous aurons pris la mesure de la révolution qui se dessine, il nous faudra admettre que l’avenir de nos sociétés passe par le partage. Tout discours ne nous préparant pas à cette échéance apparaîtra caduc sous peu. Mais, pour que la prise de conscience soit générale, nous devrons toucher le fond, pas celui que les analystes économiques et les dirigeants politiques estiment aujourd’hui avoir touché. Non, nous allons poursuivre notre plongée en eau profonde avant de nous affranchir de notre conditionnement de sur-consommateur sur lequel se fonde le système actuel.
Nous allons réapprendre à changer le pneu crevé du vélo, et plus le vélo ; il est même probable que nous soyons contraints de réparer la chambre à air, et pas simplement la remplacer. Si nous n’anticipons pas ce bouleversement de notre mode de vie, il s’opérera dans la douleur dont nous commençons seulement à ressentir les premiers symptômes. Fermons-là cet aparté…
Comme nous l'avons déjà évoqué plus haut, nous ne contestons pas que le chômage et la précarité sont pour beaucoup, pour une majorité, un traumatisme, une galère de tous les jours, une épreuve qui peut déstructurer durablement une vie, distendre jusqu’à la rupture les liens sociaux, familiaux et professionnels. Pour autant, un nombre croissant de chômeurs et précaires apprennent «à faire avec», «à gérer la crise», faute d’alternative à brève ou moyenne échéances. C’est ça ou finir sous les ponts, à la dérive, en marge d’une société qui vous rejette, vous méprise, vous enterre vivant.
C’est à ce carrefour que convergent tous les postulats que nous avons posés jusqu’à maintenant : Cette acceptation, cette déculpabilisation, cette refondation, cette réappropriation… qui concernent toutes celles et tous ceux confrontés à une inactivité professionnelle temporaire ou inscrite dans la durée.
Donc, oui, nous avons l’outrecuidance d’affirmer que le chômage est porteur de valeurs d’avenir.
Elles s’imposeront d’autant plus rapidement que les valeurs du travail se détériorent comme nous l’avons vu dans un précédent chapitre. Ce phénomène s’amplifiera à mesure aussi, surtout, que le travail, le vrai, le structurant, le rémunérateur, l’épanouissant, l’émancipateur, celui qui ouvre des perspectives d’évolution et d’intégration pleine et entière, sera plus difficile à décrocher. Difficulté à laquelle se heurte aujourd’hui déjà un nombre croissant de diplômés, de jeunes sortis du système scolaire ou universitaire sans formation, mais aussi les travailleurs expérimentés qui, dès 45 ou 50 ans, peinent à conserver leurs postes ou à se remettre en selle après une période de chômage.
Cette détérioration des valeurs du travail est inéluctable, tant une multitude de facteurs concourent à le déqualifier et à dégrader ses conditions d’exercice. La concurrence entre travailleurs (en France, en Europe et dans le Monde), les exigences insoutenables de productivité et de rémunération des actionnaires, les inégalités salariales criantes entre le haut et le bas de l’échelle, les restructurations permanentes et autres menaces de délocalisation… exacerberont ce ressenti déjà largement partagé et diffusé.
Ces contraintes sont autant d’épées de Damoclès qui, à tout moment, peuvent s’abattre sur le travailleur récalcitrant qui refuserait les conditions qu’on lui impose. Il doit donc les accepter, de crainte de se retrouver définitivement exclu du marché. Et la valeur de sa contribution au bon ordonnancement de l’édifice sociétal s’en trouvera réduite. Il n’aura alors de cesse de s’en affranchir. La spirale infernale du désamour pour le travail est enclenchée.
Mais les valeurs du chômage ne se mesurent pas qu’à l’aune de la dégradation de celles du travail. Il porte en lui des valeurs refondatrices de notre société post-industrielle. En cela, les chômeurs et précaires sont des précurseurs ! D’abord et avant tout, parce que les contraintes de l’inactivité professionnelle totale ou partielle imposent une modification souvent radicale des comportements, notamment en matière de consommation. Malgré lui, le chômeur est forcé d’adopter un train de vie plus responsable. Il doit opérer des arbitrages parfois drastiques pour limiter le montant de ses factures énergétiques (Edf, Gdf, chauffage…), de ses transports (véhicule, entretien, assurance, essence …), de son alimentation, de son habillement… Toute personne ayant connu une période de chômage supérieure à la durée maximale de l’Allocation d’aide au retour à l’emploi, c’est-à-dire 23 mois, a, d’une manière ou d’une autre, modifié en profondeur son train de vie, ses habitudes et, plus globalement, le regard qu’il porte sur la société de consommation. Le chômeur est contraint de revoir à la baisse l’ensemble de ses dépenses et celles de sa famille. Il ne peut en être autrement quand on perd 30% de son «pouvoir d’achat», dans le cas le plus favorable, et 70% et plus quand on bascule à l’ASS ou au RSA.
Le gâchis, dont se nourrit notre société, lui deviendra alors insupportable. Le chômeur optera pour le moyen de transport le plus économique, le moins énergivore. Il veillera à ne pas brûler d’électricité dans des pièces inoccupées, à ne pas laisser l’eau chaude ou froide couler en pure perte, à ne pas jeter la nourriture. Il comparera les prix et s’interrogera sur l’utilité des achats qui ne sont pas de première nécessité pour lui et sa famille. Le superflu sera peu à peu éliminé et ses pulsions consuméristes mieux encadrées, plus contrôlées. Celles et ceux qui ne se plieraient pas à cette autorégulation de leurs dépenses auront à en supporter les conséquences : découverts, agios, surendettement, interdit bancaire… En définitive, le chômeur ne peut qu’adopter un mode de vie plus écolo, plus respectueux de l’environnement.
Nous conclurons ce paragraphe sur une provoc' que ne goûteront pas certains : Si l’inactivité professionnelle pénalise le consommateur chômeur, elle est bonne pour la planète ! Car, cette autorégulation de notre consommation, nous serons tous, un jour ou l’autre, contraints d’y venir. Dans l’introduction de son Pacte écologique de 2007, Nicolas Hulot en fixait l’échéance de la façon suivante : «Si le niveau d’équipement en automobiles des Chinois était celui des Américains, toute la production mondiale de pétrole ne suffirait pas à couvrir la consommation d'essence des seules voitures chinoises». Certes, nous en sommes encore loin, mais cette phrase résume à elle seule le contexte global de nos réflexions que certains jugeront trop déconnectées des enjeux du quotidien. Et nous leur donnons raison…
Revenons donc à des aspects plus terre-à-terre qui s’enracinent dans la réalité de la vie de tous les jours, dans ce vécu du chômage et de la précarité qui ouvre des perspectives d’enrichissement immédiates et concrètes…
Jean Aymard pour Actuchomage.org
PS : La suite au prochain numéro !
Acte 1 : «De la Valeur Travail à la Valeur Chômage»
Acte 2 : «Chômage, Vertu refondatrice de la Société de demain»
Acte 3 : «Intellectualiser le chômage ne fait pas avancer le schmilblick»
Acte 4 : «Entretenir les mythes de la Valeur Travail, coûte que coûte»
Acte 5 : «Quarante ans de destruction de la Valeur Travail»
Acte 6 : «Quand la Valeur Travail ne permet plus de vivre»
Acte 7 : «Apprendre à bien vivre son exclusion professionnelle »
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