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Coupables de Haute Trahison mais jamais jugés !

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Giscard, Chirac, Sarkozy, Hollande, tous coupables mais jamais traduits devant la Cour de Justice pour avoir trahi le Peuple souverain.

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Avant d'entamer cette accusation de Haute Trahison qui ne sera jamais jugée, revenons au creuset de notre Constitution.

Son préambule indique sans ambiguïté que «le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l'homme et aux principes de la souveraineté nationale».

Ce qui retient notre attention ici, ce sont ces principes de souveraineté gravés dans le marbre de la Constitution. Aujourd’hui pourtant, ceux qui s'affichent souverainistes sont souvent méprisés par les médias et relégués aux rangs des extrémistes et des «fachos» dans l'inconscient collectif savamment manipulé.

Son article 2 insiste sur un aspect primordial dans le développement qui suit : «Le Principe de la République est : Gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple».

L’article 3 confirme que «la souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum».

Plus généralement, c’est au Président de la République qu’il incombe de veiller au respect de la Constitution, d’assurer le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et de garantir l’indépendance nationale et l’intégrité territoriale.

Jusqu’en 2007, en cas de manquement aux obligations définies plus haut (notamment l’attachement constitutionnel à l’indépendance nationale et à la souveraineté), le Président pouvait être destitué en vertu de l’article 68 qui précisait alors : «Le Président de la République n'est responsable des actes accomplis dans l'exercice de ses fonctions qu'en cas de haute trahison». Une formulation modifiée lors de la révision constitutionnelle du 23 février 2007 car jugée sujette à interprétations contradictoires, et remplacée par «le Président de la République ne peut être destitué qu'en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l'exercice de son mandat», qui n’est guère plus explicite, donc pas moins sujette à interprétations aléatoires.

Mais les mots «haute trahison» ont bien été supprimés. Et pour cause ! En vertu du préambule et des articles 2 & 3 de la Constitution, Valéry Giscard d’Estaing, Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande se sont rendus coupables de Haute Trahison.

Pour le démontrer, nous pourrions nous appuyer sur une multitude de faits établis, incontestables, comme ceux qui participent à la Construction européenne qui passe par l’abandon de notre souveraineté en matières territoriale, monétaire, budgétaire, économique, sociale, environnementale… La politique étrangère nous en fournirait tout autant par notre alignement sur des positions soutenues par des puissances qui desservent nos propres intérêts (par la mise en danger de nos troupes et de nos concitoyen-nes sur le territoire national). Ces alignements mortifères et généralement illégitimes ne relèvent que de la seule autorité du Chef de l’État.

Nous noterons que l’article 68 évoqué plus haut stipulait avant 1993 que «les membres du Gouvernement sont pénalement responsables des actes accomplis dans l'exercice de leurs fonctions (…). La procédure définie ci-dessus leur est applicable ainsi qu'à leurs complices dans le cas de complot contre la sûreté de l'État».

Cette notion de «complot contre…» a elle aussi disparu. Sans doute parce que depuis le Traité de Maastricht ratifié en 1992, nombre de décisions actés par des membres du gouvernement mettent en danger la «sûreté de l’État», ne serait-ce que par notre renoncement à contrôler nos frontières et à renvoyer chez eux tous les étrangers «fichés S» soupçonnés de radicalisation ou d'activités illicites.

La Haute Trahison de nos dirigeants envers le Peuple, envers la souveraineté, l’indépendance et la sûreté nationale telles qu’édictées dans la Constitution ne peut-être contestée.

Exprimant mes vues sur Actuchomage, je m’attellerai à en faire la démonstration dans le seul registre de l’emploi ; une actualité récente confirmant que nos présidents s'en sont bien rendus coupables. J’y reviens plus tard.

Depuis 50 ans, le Peuple de France, j’entends par-là les autochtones qui peuplaient notre pays à l’entame du XXe siècle, ceux dont les patronymes figurent par centaines de milliers sur les monuments aux morts de 14-18 qui se dressent dans chaque ville, chaque village, chaque bourg du pays, a été trahi par ses dirigeants, avec l’assentiment du premier d’entre eux, le Président de la République.

Nous pouvons dater précisément la première dénonciation retentissante de cette trahison, le 27 mars 1980, dans un discours de Georges Marchais alors Premier Secrétaire du Parti Communiste français : «Il faut stopper l’immigration officielle et clandestine. Il est inadmissible de laisser entrer de nouveaux travailleurs immigrés en France alors que notre pays compte près de deux millions de chômeurs, français ET immigrés».

Ces mots resteront sans lendemain. Les vagues d’immigration se succéderont jusqu’à nos jours. Le chômage et la précarité ne feront qu’augmenter pour atteindre les sommets que nous connaissons aujourd’hui : 3,5 millions de personnes en catégorie A sur 6 millions d’inscrits à Pôle Emploi.

Je tiens dès à présent à préciser ma pensée : D’aucune manière, ce développement vise à stigmatiser les populations étrangères installées en France depuis les années 70 qui, pour la plupart, ont adopté la nationalité française en plus de leur nationalité d’origine (cette double appartenance suscitant d’ailleurs des interrogations sur l’inégalité de traitement entre autochtones et ceux qui ont la chance de posséder deux passeports, deux patries, une disposition qui pourrait, en cas de conflit armé par exemple, attenter à la sécurité de l’État, donc à son indépendance et à sa souveraineté. Mais là n’est pas la question).

Ce développement vise à démontrer comment nos élites trahissent le Peuple.

Pour justifier cette immigration, on nous rabâche depuis les années 70 qu’elle était indispensable, les Français n’étant plus enclin à exercer les métiers pénibles qu’il convenait alors de confier à d’autres. Pourtant, il suffit de parcourir les provinces isolées 47 ans plus tard, en 2017, pour constater que nombre d’emplois pénibles sont toujours occupés par des autochtones : éboueurs, employés à l’entretien des routes, ouvriers…

L’argument selon lequel les Français refuseraient d’exercer certaines activités est fallacieux. Ce qu’ils refusent, ce sont les conditions de travail et de rémunération dégradées.

La vérité est que l’immigration massive fut encouragée par le patronat, à l’instar d'un Francis Bouygues dont les établissements employaient 80% d’immigrés au début des années 70. Face aux caméras, le même louait leur incontestable courage, mais plus encore leur malléabilité tant sur les questions de droits du travail que de rémunérations. BTP, construction automobile… tous les grands secteurs ont recouru massivement aux immigrés, une source de main-d’œuvre inépuisable et bon marché.

Ce recours ne se faisait pas au détriment des travailleurs autochtones dès lors que le chômage était faible et la croissance au rendez-vous. Cependant, il visait déjà à mettre en concurrence les travailleurs français et leurs homologues étrangers pour satisfaire aux exigences du capital, comme le dénonçait à l’époque Georges Marchais, bien avant l’émergence du Front National de Jean-Marie Le Pen.

Dans les années 80, par son intégration à la société française et son rallement au Parti communiste et aux syndicats, la classe ouvrière immigrée fit siennes les revendications des autochtones en matières de salaires, de conditions de travail, de protections sociales…

Qu’à cela ne tienne, le patronat avec la complicité des dirigeants politiques disposait d’un nouvel atout majeur pour réduire les coûts et maximiser les profits : les délocalisations.

La France, qui au sortir de la Seconde Guerre mondiale reconstitua une économie puissante, conquérante et diversifiée, notamment par l’apport massif de travailleurs étrangers, allait abandonner des pans entiers de son industrie.

Au départ, le phénomène toucha des secteurs où nous n’étions plus «concurrentiels», où notre main-d’œuvre était jugée trop onéreuse, comme le textile et l’habillement qui employaient plus d’un million de travailleuses et travailleurs en 1960. Ils seraient moins de 100.000 aujourd’hui. Puis, à mesure que les années passèrent, ce furent des secteurs plus pointus, plus techniques qu’on brada ou délocalisa : électronique, informatique, électroménager, mécanique… Le phénomène toucha aussi nos industries historiques, celles dont nous fûmes précurseurs comme l’automobile qui délocalisa des usines produisant des véhicules… revendus en France. Et si l’État n’avait pas été actionnaire de Renault et dans une moindre mesure de Peugeot, nous aurions probablement perdu la quasi-totalité de nos capacités de production sur le sol français.

Aujourd’hui encore, on nous explique que malgré les flots ininterrompus de travailleurs immigrés qui arrivent, nous ne sommes plus compétitifs, alors que de l’autre côté du Rhin, en Allemagne, l’industrie tourne à plein régime avec des travailleurs globalement mieux rémunérés que chez nous. De qui se moque-t-on ?

Qu’ont entrepris les pouvoirs publics pour inverser le déclin industriel ? Quels plans de réindustrialisation, de relocalisations, ont été portés et mis en œuvre par nos Présidents de la République ? À défaut, ont-ils limité les flux migratoires quand notre économie n'avait plus besoin de bras supplémentaires, enregistrant un accroissement spectaculaire du chômage et de la précarité dans les années 80 et 90 ?

Ils n’ont rien fait de tout cela, se contentant d’y apposer quelques rustines et de créer le RMI (Revenu minimum d’insertion) en 1988, l’ancêtre du RSA.

Comment dans ces conditions de délabrement de notre tissu industriel s’étonner de la montée en puissance des populismes dans les classes ouvrières depuis les années 80 ? Une partie des autochtones pouvant alors légitimement s’estimer concurrencée par les immigrés en France et, à l’extérieur, par les pays émergents pratiquant le dumping social : LA DOUBLE PEINE !

À ce stade, sans doute estimerez-vous que je m'éloigne de l’objet initial de cet article, à savoir la Haute Trahison de nos élites dirigeantes. J’y viens.

Nous sommes à présent dans les années 2000. Flux migratoires et délocalisations sont toujours d’actualité avec leur corollaire : l’augmentation du chômage et des bénéficiaires des minima sociaux, donc de l’appauvrissement d’une partie de la population constituée d’autochtones. J’entends par ce mot ces lignées de Français présents depuis de nombreuses générations sur le territoire, ce peuple originel dont les représentants doivent assurer la protection en vertu des grands principes du Préambule de la Constitution. À savoir :

Article 5 : Chacun a le devoir de travailler et le droit d'obtenir un emploi. (…)

Article 10 : La Nation assure à l'individu et à la famille les conditions nécessaires à leur développement.

Article 11 : Elle garantit à tous, notamment à l'enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs. Tout être humain (…) a le droit d'obtenir de la collectivité des moyens convenables d'existence.

On admettra ici que la mise en concurrence planifiée, organisée, des autochtones avec des populations étrangères sur le territoire national et sur la scène internationale, bafoue ces grands principes de protection et de sécurité pour lesquels se sont battus nos aïeuls.

Un RSA socle à 450 € constitue-t-il un moyen «convenable d’existence», quand un paquet de cigarettes consumé chaque jour coûte 210 € par mois à un intoxiqué du tabac ?

Il n'a qu'à s'abstenir me direz-vous. Certes, mais ce chiffre éclaire la réalité du quotidien.

En 2005 était organisé en France un référendum portant sur l’acceptation ou le rejet d’une Constitution européenne accompagnée de son volet économique qui prévoyait une nouvelle mise en concurrence, institutionnalisée cette fois, des travailleurs de l’Union. La fameuse directive Bolkestein annonçait alors l’afflux de «plombiers polonais» qui concurrenceraient nos artisans. «Pure fantasme», nous garantirent nos dirigeants main sur le cœur, à commencer par le premier d’entre eux, le Président Jacques Chirac soutenu par l’ancien Président Valéry Giscard d’Estaing et les futurs présidents Nicolas Sarkozy et François Hollande.

Malgré cette unanimité qui dépassait les clivages, associant tous les partis ayant dirigé la France depuis des décennies, la Constitution européenne et son volet économique furent rejetés par 55% des votants. Un résultat sans appel, sans contestation possible. Et pourtant…

Deux ans plus tard, Nicolas Sarkozy et le Congrès (députés et sénateurs réunis) trahissaient la voix du Peuple en ratifiant le Traité de Lisbonne qui n’était qu’une autre version (et non une nouvelle !) de la Constitution européenne… et de son volet économique. Les «plombiers polonais» pouvaient déferler sans entrave. Ils le firent…

Jusqu’en 2007, des millions d’emplois non délocalisables garantissaient encore aux travailleurs autochtones et aux immigrés installés de longue date de réelles perspectives d’embauches sur le territoire national. Eh bien, depuis 2007 c’est fini !

Après les vagues d’immigration (toujours actives), les vagues de délocalisations (qui se poursuivent), voici venu le tsunami des travailleurs détachés, une concurrence encouragée par l’Union européenne : LA TRIPLE PEINE !

Aujourd’hui, la France accueillerait officiellement 300.000 détachés, ces travailleurs rémunérés aux conditions salariales françaises et sociales de leurs pays d’origine, favorisant ainsi le dumping et une mise en concurrence faussée des salariés entre eux. Ils seraient 500.000 ou 600.000 selon des sources syndicales. Cette seule approximation suffit à illustrer l’opacité du dossier que personne ne maîtrise. Certainement pas nos ministres de l’Économie et du Travail, pas plus que l’URSSAF et les services fiscaux.

Quatorze nationalités contribueraient à la construction de la centrale nucléaire de Flamanville. En novembre 2015, France2 révélait que 200 travailleurs détachés œuvraient sur le chantier de la COP21, dont beaucoup gagnaient moins que le Smic. COP21 qui, rappelons-le, se tenait pour l’essentiel en Seine-Saint-Denis, un département gangrené par le chômage.

Aujourd’hui, en France, on ne forme quasiment plus de plombiers, de carreleurs, de soudeurs… Ils viennent de Pologne, du Portugal ou de Slovénie… Et d’Ukraine aussi qui ne fait pourtant pas partie de l’Union. Car le détachement de travailleurs est la porte ouverte à toutes les magouilles, tous les contournements de législations, de protections salariales et sociales… institutionnalisés par les instances européennes, par les gouvernements qui ont ratifié le Traité de Lisbonne, et par nos présidents Chirac, Sarkozy, Hollande…

Les dérives embarrassent à ce point nos gouvernants que Michel Sapin essaya d’éteindre l’incendie que lui-même et ses amis ont allumé en 2007. Sans succès ! Moins de trois mois après son élection, Emmanuel Macron est monté au créneau en tentant de convaincre ses partenaires européens, notamment roumain, bulgare, polonais…, de la nécessité de modifier la directive. Sans succès lui aussi. Toute modification des dispositions doit être acceptée à l’unanimité des pays de l’Union. Autant dire que la Directive Travailleurs détachés poursuivra son œuvre de destruction massive de filières de formation et de mise en concurrence des travailleurs entre eux, au profit d’un moins-disant salarial et social.

La récente tournée européenne d’Emmanuel Macron signe la reconnaissance de la Haute Trahison envers le Peuple dont se sont rendus coupables ses prédécesseurs.

Et ce n’est pas fini ! Dimitris Avramopoulos, Commissaire européen aux Migrations et aux Affaires intérieures, annonce la couleur : «L’Europe a besoin de 6 millions d’immigrés. Nous allons ouvrir des bureaux dans tous les pays de la rive sud de la Méditerranée et en Afrique de l’Ouest». Nous voilà prévenus.

Après avoir favorisé la concurrence entre travailleurs autochtones et immigrés, travailleurs installés en France et travailleurs détachés, nos dirigeants nationaux et européens engagent la phase 3 de la déstructuration généralisée du marché du travail : l’organisation massive, industrialisée pouvons-nous écrire, de flux migratoires extra-européens contre la volonté des Peuples, en violation des grands principes constitutionnels qui garantissent aux personnes présentes une vie digne qui passe par un emploi et un logement.

En France, 6 millions de personnes sont inscrites à Pôle Emploi, 9 millions vivent sous le seuil de pauvreté, 4 millions sont mal-logées.

Ajouter de la misère à la misère relève de la Haute Trahison envers les plus fragiles.

Favoriser des flux d’immigrés en provenance d’Afrique est attentatoire à la Sûreté de l’État. Sans verser dans l’amalgame simpliste, peut-on contester que les auteurs des attaques terroristes qui ensanglantent l’Europe depuis des années sont quasiment tous d’origines africaines ? (1)

Mais les crimes de «Haute Trahison» et de «Complot contre la Sécurité de l’État» ont été supprimés des tables de la loi républicaine. Espère-t-on en France se débarrasser des maux en effaçant les mots ?

Nos dirigeants ont surtout pris soin de se préserver de toute poursuite judiciaire tant ils foulent les grands principes de notre Constitution depuis 50 ans.

Yves Barraud - www.actuchomage.org

(1) Depuis 1995, les attentats dits islamistes ont tué près de 400 Français et en ont blessé plus de 1.000. Des dizaines de tentatives ont par ailleurs été déjouées sur les seules années 2015, 2016 et 2017. Enfin, 15.000 «fichés S» le sont au motif de radicalisation - Source : Ministère de l'Intérieur, juillet 2017.

PS : Je dédie cet article à celles et ceux qui ont lutté pour gagner des droits sociaux, ont été blessés ou sont morts en défendant la souveraineté et l’indépendance de la France.

Il y a un siècle, 1,4 million de Français tombaient sur les champs de bataille de la Première Guerre mondiale (4,2 millions de blessés) pour s’opposer à l’envahissement du territoire par une puissance étrangère. Aujourd’hui, nous acceptons la grande braderie de notre souveraineté, de notre indépendance et des droits que d'autres avant nous ont mis des siècles à conquérir. Non contents de trahir les Vivants, nos dirigeants bafouent la mémoire des Morts.

>>> Notre photo - Monument aux Morts de Bédarieux (Hérault) : 150 hommes tués au front pendant la Première Guerre mondiale, 365 blessés, 310 orphelins et veuves de guerre, sur une population de 6.000 habitants en 1914.

Mis à jour ( Mardi, 05 Novembre 2019 11:18 )  

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