Actu Chômage

vendredi
15 novembre
Taille du texte
  • Agrandir la taille du texte
  • Taille du texte par defaut
  • Diminuer la taille du texte
Accueil La revue de presse Accord en vue sur la directive Bolkestein ?

Accord en vue sur la directive Bolkestein ?

Envoyer Imprimer
Des représentants des groupes conservateurs et socialistes au Parlement européen ont abandonné la règle du pays d'origine, la plus décriée de la directive sur la libéralisation des services dans l'Union. Le compromis doit maintenant être validé par les groupes eux-mêmes.

Après des mois de querelles et de négociations, les eurodéputés pourraient bien parvenir à un accord sur la directive «Bolkestein» qui organise la libéralisation des services dans l'Union. Alors que le Parlement européen doit débattre de ce texte le 14 février, et voter le 16, à Strasbourg, les représentants des deux principaux groupes politiques - conservateurs et socialistes - ont trouvé un accord de principe sur les principaux éléments du texte. Ils ont notamment décidé d'abandonner la règle du pays d'origine, la plus décriée par la France, la Belgique ou la Suède. Cette disposition prévoit que la loi applicable à un prestataire de services proposant ses activités dans un autre Etat membre de l'Union est celle de son pays d'origine, et non celle du pays où il développe ses activités. Ce compromis trouvé par huit représentants du Parti populaire européen et du Parti socialiste européen, doit maintenant être entériné par les groupes eux-mêmes.

« Nous ne souhaitons plus nous quereller sur des principes», explique aujourd'hui la rapporteuse, Evelyne Gebbhardt. «Il n'y a plus ni pays d'origine, ni pays de destination. Nous avons défini les obstacles [à la libre prestation de services] qu'il confient de lever dans les Etats membres», insiste-t-elle. Et de lister une partie de ces obstacles, comme l'obligation d'ouvrir un bureau dans un pays dans lequel un prestataire vient pour une simple mission ou encore l'interdiction pour ce prestataire d'utiliser son propre matériel quand il exerce à l'étranger. Ainsi, «un plombier polonais pourra venir en France avec son matériel mais devra respecter le droit de la consommation, de protection de l'environnement français», indique Evelyne Gebbhardt.

(Source : Les Echos)

Lire aussi :
Articles les plus récents :
Articles les plus anciens :

Mis à jour ( Mercredi, 08 Février 2006 22:49 )  

Votre avis ?

La France pourrait s’engager plus intensément contre la Russie. Qu’en pensez-vous ?
 

Zoom sur…

 

L'ASSOCIATION

Présentation de l'association et de sa charte qui encadre nos actions et engagements depuis 2004.

 

ADHÉRER !

Soutenir notre action ==> Si vous souhaitez adhérer à l’association, vous pouvez le faire par mail ou par écrit en copiant-collant le bulletin d’adhésion ci-dessous, en le ...

 

LES FONDATEURS

En 2004, une dizaine de personnes contribuèrent au lancement de l'association. Elles furent plusieurs centaines à s'investir parfois au quotidien ces 16 dernières années. L'aventure se pou...