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Accueil Mobilisations, luttes et solidarités La révolte des Smicard(e)s des grands magasins

La révolte des Smicard(e)s des grands magasins

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"Salaires ridicules", "déréglementations à répétition" des horaires, pénibilité du travail et ouverture les dimanches… les salariés du Printemps Haussmann ont manifesté ce vendredi à l'appel d'une intersyndicale CGT, CFDT, FO et Unsa.

Les salariés du Printemps Haussmann ne veulent plus travailler "pour des salaires ridicules". C'est pourquoi ils ont manifesté, vendredi matin 17 octobre à l'intérieur même du grand magasin parisien pour dénoncer notamment "les déréglementations à répétition" décidées par leur direction en matière d'horaires.

Les salariés des Galeries Lafayette, situées non loin de là, ont également appelé à la grève et à un rassemblement ce vendredi contre les projets de la direction d'extension des horaires nocturnes et de multiplication des ouvertures les dimanches.

A l'appel d'une intersyndicale CGT, CFDT, FO, Unsa, 120 à 130 salariés du Printemps, en grande majorité des femmes, ont défilé avec drapeaux et banderoles à l'intérieur du magasin Homme, sous l'œil étonné des clients, en criant "Non aux 21h !" et "Tous ensemble, tous ensemble, ouais, ouais !"

Travailler plus pour une vraie augmentation

"Le 21 juillet 2008, changement d'horaire de fermeture : le printemps fermait à 19h. Aujourd'hui, c'est 20h, contre l'avis unanime du comité d'établissement et de la grande majorité des salariés". Et "maintenant, notre nouvelle direction, sous prétexte de pseudo-concurrence, voudrait nous faire travailler jusqu'à 21h durant un mois (du 24 novembre au 23 décembre)", pouvait-on lire sur des tracts distribués aux clients.

"Cette ouverture tardive va peut-être de dépanner des gens qui ont des sous, mais ça va pas forcément rapporter plus au magasin", a déclaré Brigitte, "à la caisse depuis 30 ans et toujours au Smic". "Je veux bien travailler plus, mais pour une vraie augmentation de salaire, pas une prime".

Des embauches réclamées

Les salariés se plaignent également de la pénibilité du métier et des stations debout prolongées. "C'est un métier difficile et il y a déjà des problèmes d'effectifs : ils n'ont qu'à embaucher !", se plaint une salariée. Une autre vendeuse a expliqué qu'habitant en banlieue parisienne, comme nombre de ses collègues, une fermeture à 21h la ferait arriver chez "vers 22h30", "car je ne pourrais pas attraper le train de 21h31 à Saint Lazare".

(Source : Le Nouvel Obs)

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Mis à jour ( Vendredi, 17 Octobre 2008 15:17 )  

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