«Si j’étais chômeur, je n’attendrais pas tout de l’autre, j’essaierais de me battre d'abord» (1), qu’il nous dit l’autre petit banquier bien propre sur lui. Mais ferme-la Macron !
Emmanuel Macron a vraiment le profil du ministre socialiste de l’Économie comme on les aime. Carriériste, dents qui rayent les parquets des palais de la République, portefeuille bien garni, tout plein de copains dans les hautes sphères de la finance internationale. Un homme de gauche pur jus quoi !
«Si j’étais chômeur, je n’attendrais pas tout de l’autre !». Mais Macron, y’a belle lurette que les chômeurs n’attendent plus grand-chose des comme toi, des Moscovici, Rebsamen, Montebourg … qui se succèdent aux ministères en charge de l’Économie et de l’Emploi.
Les 3,5 millions d’inscrits en catégorie A, et tous les autres qui croupissent dans les oubliettes de Pôle Emploi, ont compris depuis des décennies qu’ils ne devaient compter que sur eux-mêmes pour se sortir de la mouise.
«J’essaierais de me battre d'abord !», ajoute le Macron. On s'étonnera ici que cette possibilité ne soit en rien une certitude pour notre valeureux ministre. «Je me battrais !» aurait été plus volontaire, plus conforme à la haute opinion que ce grand personnage porte à sa petite personne.
Comme si se retrouver au chômage n’imposait pas à celles et ceux qui y galèrent de se battre tous les jours pour en sortir.
Fils de médecins (donc issu d’un milieu favorisé), énarque et Inspecteur des Finances (voie royale pour ne jamais connaître les affres du chômage), Macron est l’archétype du mec plein de certitudes qui ne connaît pas grand-chose de la vraie vie mais se pose en donneur de leçons.
Macron est de ceux qui n’ont qu’un incontestable talent : Se tracer une belle carrière (non sans réussite). Pour les idées, l’innovation, les prises de risque, il est en panne comme tous ses congénères. Sa loi n’invente rien. Elle est inspirée des travaux de la Commission pour la libération de la croissance française (dite «commission Attali»), dont il fut rapporteur en 2007.
Macron ne révolutionnera pas l'économie, tout simplement parce qu’il n’a ni le profil ni l’itinéraire du type qui a créé de l’activité, déposé des brevets innovants, développé des entreprises, connu des traversées du désert qui forgent un esprit novateur et, plus encore, courageux.
Macron, comme ses prédécesseurs, ne fera que passer à l’Économie avant de se consacrer à d’autres postes qui le mèneront vers des sommets de rémunération et de reconnaissance sociale. C’est écrit !
Le passage à vide professionnel, il ne le connaîtra jamais étant assuré de trouver pour le restant de ses jours une place bien au chaud à l’Inspection des Finances ou ailleurs.
Ainsi, une fois de plus, une fois encore, un «immunisé du chômage» se permet d’asséner des leçons à celles et ceux qui, moins bien nés, moins bien lotis, moins chanceux, savent ce que veut dire perdre son job, galérer pour en retrouver, et se désespèrent d’entendre un Macron leur prodiguer ses conseils de bourgeois de province.
Le Père Siffleur
(1) Propos tenus face à Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV. Mercredi 18 février.
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Commentaires
Un des autres
nanard Répondre | Répondre avec citation |
Hommes et femmes objet dans toutes leur splendeur, outils de servilité, entravés du bulbe qui te parlent de courage, d'indépendance, d'efforts, de (pacte de) responsabilité, de devoirs… Faites, mais faites donc, allez-y, chers messieurs-dames, montrez au bas peuple la voie de la dignité. Nous attendons.
Qu'est-ce que ça doit être chiant d'être eux. Ça cherche le confort de la bonne position, ça veut vivre pépère, ça automatise dans la « gouvernance », ça pantoufle en laisse, ça suce le maître en devançant ses désirs. Répondre | Répondre avec citation |
Quel ennui ce doit être cette vie de servitude ouatée faites d'obéissance pavlovienne dans ces successions de postures, d'hyperformalisme , de simulacre de rationalisme et de récitations grotesques. Plus ils réalisent ce qu'ils ont été conditionnés à désirer (carrière, fortune, biens immobiliers, pouvoir) plus ils se dépossèdent des qualités à même de leur permettre d'en profiter. Telle est leur malédiction. C'est flagrant chez des parvenus comme Hollande, Merkel, Schröder, ces âmes noires, éteints à l'intérieur, incapables de dégager la moindre chaleur ou énergie. Ce qu'ils peuvent espérer de mieux ? Des pulsions. Quelle gloire que d'atteindre de tels sommets pour finir à l'état de bêtes. Répondre | Répondre avec citation |
Moins d'énergie, moins de matières premières, plus de monde, moins de croissance, et bien forcément, pas de travail pour tout le monde ! On est rentré dans l'ère du chômage et il nous faut un modèle social qui en prend compte. Vouloir mettre tout le monde au travial est une ânerie économique… Répondre | Répondre avec citation |
http://echelledejacob.blogspot.fr/2015/02/les-etats-unis-en-5-minutes.html Répondre | Répondre avec citation |
Tout d'abord, Monsieur le Ministre avoue que ce ne sont pas les talents des personnes qui importent désormais, mais bien leur "personnalité" apparente.
Monsieur Macron sous-entend également que les "chômeurs" ne sont pas combatif. C'est exactement l'inverse :
Le libéralisme économique est à ce point inconscient que, sous un bombardement, tout le monde craquerait avant les chômeurs !
Le libéralisme économique privilégie les personnalités montés sur des ressorts et sans amortisseurs ; c'est-à-dire de la porcelaine sans résilience.
Il ne faut pas mélanger les apparences trompeuses du libéralisme économique et la réalité d'un vrai champ de bataille. Un patron et un manager "dynamiques" et compétitifs sont peut-être de vrais lavettes, tandis qu'un "chômeur", soi-disant apathique, peut se révéler très combatif : tout dépend du contexte…
On ne peut donc pas préjuger de la valeur militaire des "chômeurs", comme si ces derniers étaient des lâches sans honneur.
Cordialement, Répondre | Répondre avec citation |
Le libéralisme économique ne voit que des "attentes" partout :
-il faut absolument répondre aux "attentes" des clients.
-sinon, on est obligé de "tout attendre de l'autre", comme l'avoue Monsieur le ministre.
Il serait peut-être judicieux de remarquer qu'il y a aussi des chrétiens (chômeurs ou pas), qui attendent le retour du Christ glorieux !
Le libéralisme économique, c'est donc un parasite qui s'immisce subrepticement en lieu et place de la religion chrétienne.
Cordialement, Répondre | Répondre avec citation |
Beaucoup de français se servent des "chômeurs" comme exutoire pratique et commode ; ils en rajoutent gratuitement et cela complexifie la tâche pour avancer sereinement…
Ce n'est pas parce que vous êtes censé ne pas "travailler" officiellement (statutairement ) que vous êtes pour autant un "fainéant" : on n'en sait rien parce que les processus de créativité ne sont pas rationnel et le temps de latence peut-être très long, surtout si on vous stigmatise.
La seule exigence tient en une seule phrase :
"L'honneur d'un chômeur, c'est de se lever de bonheur !"
Et la Providence fait le reste…
Cordialement, Répondre | Répondre avec citation |
Il y a deux écueils bien connu des spécialistes lorsque l'on se retrouve sur le carreau :
-un problème d'identité
-un problème de "reconnaissance sociale" comme disent les sociologues.
La "reconnaissance sociale" est de toute façon devenu illusoire et factice pour tout le monde (chômeur ou pas) puisque les entreprises ne gardent plus les gens bien longtemps.
En ce qui concerne l'identité :
Depuis la Révolution, l'Etat-Civil (donc l'identité officielle) est contrôlé par les mairies qui se substituent aux paroisses. Il y a une contrepartie : avoir une place dans la société, c'est-à-dire qu'on doit vous accepter tel que vous êtes (quitte à vous former sur le tas), sinon on peut tomber malade tout bonnement.
Il ne faut pas oublier que dans "le Royaume de Dieu", il n'y a pas de chômage, par conséquent rapatrier l'Etat-Civil dans les paroisses serait loin d'être absurde. Ce "battre" (Macron) pour avoir une place dans la société, c'est insensé !
Cordialement, Répondre | Répondre avec citation |
Je résume mon propos précédent avec une phrase lapidaire :
"il faut avoir une place pour se battre et pas l'inverse, Monsieur le Ministre !"
Cordialement Répondre | Répondre avec citation |
puisque les entreprises sont désormais incapables d'assurer une carrière assez longue pour se stabiliser et faire des projets de long terme comme fonder une famille, pourquoi ne pas supprimer carrément le contrat de travail avec des entreprises indigentes ?
Plutôt que d'imaginer un "marché de l'emploi" abstrait, qui se trouve nulle part et qui nous aveugle, qui ne fonctionne jamais (inadéquation offre/demande), pourquoi ne pas voir seulement des bassins d'emplois géographiquemen t localisés ?
On passerait un contrat de travail avec le bassin d'emploi ; les décideurs et les responsables pourraient alors se réunir afin de "meubler" le bassin d'activité avec des entreprises hôtes (qui naissent, qui meurent et qui vivent leur vie) ; avec un bassin d'emploi, c'est concret parce qu'on travaille avec des cartes donc on peut être stratège et préparer l'avenir.
C'est plus facile de s'adapter quand on se fréquente localement.
Cordialement, Répondre | Répondre avec citation |
on ne peut certes pas le prouver mais le "chômage" ne serait-il pas
également un pourvoyeur pratique et commode de "boucs émissaires cachés" afin de permettre le bon fonctionnement d'organisations archaîques telles que les entreprises (et pas seulement les entreprises à vrai dire) ?
Par exemple, on embauchera le grand frère "plus fort en apparence" mais on laissera le cadet "plus fragile" sur le carreau…Assez souvent le grand frère est effectivement jaloux de son petit frère plus fin et plus sensible. Donc si le petit frère "chômeur" devient directement le bouc émissaire du grand frère embauché, le petit dernier jouera également un rôle de bouc émissaire caché de l'entreprise du grand frère. Répondre | Répondre avec citation |
Finalement le "dialogue social" si "moderne" cache une réalité bien dérangeante : ces gens là, haut placés, sont tous d'accord pour partager exactement les mêmes boucs émissaires cachés (les chômeurs) dans les familles. Mais on ne peut pas directement le prouver, donc les patrons et les syndicats en profitent pour pouvoir discuter formellement en faisant semblant de s'opposer idéologiquement . En réalité, ils sont tous d'accord puisque ce sont les mêmes boucs émissaires cachés (les chômeurs) dans les familles qui payent ! Répondre | Répondre avec citation |
Tout le monde sait que le chômage augmente bien évidemment les divorces. Là c'est prouvé. C'est le but recherché : semer la zizanie dans les familles (ni vu ni connu) afin d'acheter une paix sociale artificielle dans les entreprises. On délègue en quelque sorte les tensions dans les familles grâce au chômage. Répondre | Répondre avec citation |
Si le chômage augmente, cela signifie simplement que ce système inique, cynique, irresponsable et archaique à besoin de plus de boucs émissaires cachés dans les familles pour fonctionner.
Finalement, le chômage mesure rationnellement le degré d'incompétence de nos dirigeants : le ratio INCLUS / EXCLUS n'est même pas compétitif !
Cordialement, Répondre | Répondre avec citation |
N'hésitez pas à nous adresser un petit billet d'humeur, une chronique, un article… sur les thèmes qui vous mobilisent. Nous le publierons. Notre adresse : contact@actucho mage.org
Par ailleurs, si vous étiez dûment enregistré sur le site, l'espace commentaire vous permettrait de regrouper toutes vos interventions. Là, comme "intervenant extérieur", il est limité. Répondre | Répondre avec citation |
c'est vrai que notre ratio officiel INCLUS/ EXCLUS n'est même pas compétitif.
Franchement, nos dirigeants sont des nuls : ils se "piquent" de compétitivité (c'est leur marotte) mais ils n'en sont même pas capables.
Si on exclut des gens, c'est bien pour être plus compétitif : le désert coûte forcément moins cher que l'oasis…Nos dirigeants, si "intelligents", ont beau rejeter de plus en plus de "chômeurs", ils n'en sont pas beaucoup plus compétitifs pour autant : ce sont franchement des incompétents.
En ce qui concerne le dogme de la compétitivité (qui rationne les emplois), je voudrais faire deux remarques :
- Il n'est pas nécessaire d'être compétitif pour être le meilleur, il suffit d'aimer.
- Si vous êtes compétitif, cela veut surtout dire que vous avez été suffisamment radin pour éliminer les meilleurs précisément : vous êtes simplement le "meilleur" par défaut. Et si vous êtes avare, c'est que vous n'aimez pas les autres (en plus).
Donc c'est nul !
Cordialement Répondre | Répondre avec citation |
Depuis la chute du mur de Berlin, l'Allemagne s'est réunifiée (les ex-landers de l'Est étaient localisables), tandis que tout se passe comme si la France s'était "vengée", en quelque sorte, en délocalisant au lieu de monter en gamme afin de s'adapter à une monnaie forte.
Finalement, l'Allemagne (la charité) l'a emporté haut la main sur la France (la "vengeance" en quelque sorte).
Si vous délocalisez, vous reconnaissez implicitement que vous êtes incapable de faire de la haute qualité (comme les Suisses par exemple) pour vous adapter à une monnaie forte. C'est catastrophique pour l'image de marque de l'entreprise et de la France. Répondre | Répondre avec citation |
Les délocalisations sont donc culturellement absurdes, parce que cela détraque le langage… Répondre | Répondre avec citation |
Autrement dit, le sourire n'est plus un cadeau spontané (en particulier en entreprise), non cela devient de la musculature des zygomatiques obligatoires, afin de prouver au boss que vous êtes dynamique et très motivé (sinon vous perdez votre place).
Si on ne sait même plus faire la différence entre un cadeau et une grimace des mandibules, à cause du chantage au chômage, cela devient grave !
Imaginez une femme en entreprise ; pour prouver qu'elle est dynamique et motivée, elle est contrainte de déformer son gracieux visage en faisant systématiquemen t de la musculature des zygomatiques obligatoires au patron, sinon elle perd forcément sa place. Répondre | Répondre avec citation |
C'est pourtant très facile de faire de la vraie culture avec le chômage :
Par exemple, la Joconde, avec un sourire pareil, aussi gracieux (mais sans dynamisme), elle serait forcément au chômage : au gnouf !
Par ailleurs, la tour Eiffel, c'est une structure intangible, on ne peut pas la restructurer en permanence (en jetant les gens) comme une vulgaire entreprise.
Pour bousculer les certitudes de nos dirigeants, il suffirait donc d'exposer la Joconde (au chômage) au premier étage de la tour Eiffel (qu'on ne peut pas restructurer).
Ce serait un symbole universel du très haut degré d'absurdité du libéralisme économique, dès lors qu'il y a du chômage de masse. Répondre | Répondre avec citation |
Mais il y a un malaise : la "joie" apparente des lauréats au BAC filmée à la fin du mois de Juin pour le journal de 20 heures laisse songeur :
Ils feront des études parce qu'il faut bien les "caser" quelque part. Les jeunes n'auront pas le choix (de prendre un boulot plus tôt par exemple) et seront contraints d'encombrer inutilement les bancs de l'Université. Ces étudiants malgré-eux resteront adolescents plus longtemps et fonderont une famille plus tard, donc ils auront moins d'enfants.
Si on vous donne votre BAC parce qu'il y a du chômage, c'est une conception pour le moins étrange de la "réussite" : le ver est déjà dans le fruit (fausse monnaie).
Cette "joie" des Bacheliers est égoîste : on espère secrètement s'en sortir au détriment des autres ; chacun dans sa bulle ; Ce n'est plus une vraie joie partagée. Répondre | Répondre avec citation |
Par exemple, ce sont désormais des financiers qui prennent la décision d'acheter un navire (financiarisati on de l'économie).
Ces messieurs exigent de prévisualiser le navire en 3D (réalité virtuelle) grâce à l'ordinateur afin de faire leur choix en connaissance de cause.
Si ces "décideurs" (financiers) ne sont même pas fichu de savoir interpréter correctement un plan pour mettre à distance la réalité, ce n'est certainement pas un progrès de leur donner ainsi le pouvoir en s'adaptant à leurs caprices.
il s'agit bien d'une régression, sous couvert d'"innovation" apparente, c'est-à-dire que le pouvoir passe en réalité entre les mains d'incompétents qui subissent passivement la réalité, autrement dit des financiers aveugles incapables de critiquer un plan ou de faire des suggestions pertinentes de modification. Répondre | Répondre avec citation |
Ce n'est pourtant pas difficile de deviner que si AMAZON (pour ne pas le citer) réussit à évincer le maillage concurrent des petites librairies en ville, il y aura forcément moins d'emplois à la clef.
Et ce qui est vrai pour le réseau des petites librairies, est également vrai pour la plupart des autres réseaux fragiles qui maillent concrètement le territoire.
On cite en exemple le Canada, qui a réussit à réduire ses dépenses publiques : Il n'ont même plus de facteurs, les pauvres ! les villageois sont obligés d'aller récupérer leur courrier dans des boîtes au lettres collectives par -20 degrés l'hiver (sans oublier les risques de chute sur le verglas pour les personnes âgées).
On estime en haut lieu qu'un facteur, ça coûte cher.
"C'est sûr que le désert coûte moins cher que les oasis.." on y va tout droit si ça continue. Répondre | Répondre avec citation |
Les grandes surfaces périphériques ont donc remplacés les petits commerçants, qui dynamisaient les centres villes laissés à l'abandon. On a en effet reproché aux petits commerçants indisciplinés de faire monter les prix donc on les a impitoyablement évincés du marché.
Ce n'est pourtant pas difficile de deviner que si on reconstruisait le réseau fragile et concret des petits commerces, il y aurait forcément plus d'emplois à la clef. Ce serait plus convivial, plus humain, en particulier en centre ville : les terrasses des cafés ne seraient plus désertées comme à Paris devenu sinistre ; les gens sortiraient plus (la foule appelle la foule) et donc feraient plus d'emplettes dans les petits commerces centraux.
Il y aurait plus de monde en centre ville, plus de piétons et donc moins de pollution automobile. Répondre | Répondre avec citation |
Ce n'est manifestement pas le cas. C'est donc bien la preuve que le chantage au "chômage" fait partie intégrante du jeu : il n'y a plus de vraie confiance envisageable.
Il s'agit donc d'un "libéralisme économique" dévoyé.
Si les chef d'entreprises étaient cohérents, ils feraient comme s'il n'y avait pas de "chômage" en choisissant paradoxalement leur futurs collaborateurs en territoire neutre, sans laisser s'accumuler des centaines de CV inutiles sur leur bureau : 10 CV suffisent amplement pour pourvoir un poste.
Quant aux profils "exigés" : c'est toujours le "mouton à cinq pattes" (payé comme un agneau qui sort du berceau) qui est recherché. Le message implicite est cynique : "je suis en position de force parce qu'il y a du chômage" : ce n'est pas honnête ! Répondre | Répondre avec citation |
- Lorsque le Ministre de l'Education nationale (la Pythie) se félicite chaudement des taux de "réussite" records au BAC, tout le monde comprend bien que nos "chers petits jeunes" seront contraints de faire des études parce qu'il faut bien les "caser" quelque part : ils n'auront pas le choix et ils vont apprendre à subir.
Donc sous-entendu, le chômage va encore augmenter et on n'en sort décidément pas.
Ces taux de "réussite" extravagant au BAC (et pas seulement le BAC), c'est une "réussite" bizarre, qui masque en réalité un échec cuisant, pour tout dire : c'est du faux monnayage et les diplômes dévalués sont devenus les assignats modernes.
Autrement dit, Il y a un sacré malaise dans les Lycées lorsque l'on prépare son BAC : chacun pour sa pomme ! bonjour l'ambiance : On gâche leur adolescence et on leur apprend d'ores et déjà le chacun pour soi. Répondre | Répondre avec citation |
Vous pouvez donc anticiper et choisir votre profession en connaissance de cause, rien qu'en vérifiant les profils (mouton à cinq pattes) des postes dans les annonces. C'est comme cela que l'on "éteint" de vrais vocations et que l'on se retrouve paradoxalement avec une pénurie de talents.
Ce n'est pas parce qu'il y a officiellement pénurie d'informaticiens, d'ingénieurs et de scientifiques que c'est forcément vrai.
Donc le "chômage" stérilise tout a priori ! Répondre | Répondre avec citation |
Le plus grave, c'est que le "chômage de masse" est en quelque sorte une intrusion de l'économie dans la sphère privée, puisque le chômage perturbe gravement les familles . Tout se passe comme si on voulait empêcher les individus de s'aimer pour les forcer à consommer.
Avec le chômage de masse, plus personne n'est à sa place et les plus "forts" peuvent empiéter délibérément sur le territoire privé (et même sacré) des plus "fragiles". C'est comme un viol et on n'est plus libre.
Le rôle d'un chef d'entreprise, c'est juste de "créer des richesses", ce n'est certainement pas de décider qui aura une place dans la société : c'est un abus de pouvoir, qui casse la confiance et l'économie. Répondre | Répondre avec citation |
Curieusement, avant mai 68, il n'y avait pas de "chômage".
En mai 68, les jeunes ont renversé la table et ont dit : "plus d'autorité".
Plus d'autorité, c'est l'anarchie. Mais, l'anarchie, ça n'existe pas, il ne faut pas rêver.
Donc, à défaut d'autorité, on va désormais se faire respecter en contrôlant les gens grâce au chantage au chômage.
Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais les nouvelles pédagogies qui placent "l'élève au centre du système éducatif" ainsi que les méthodes de management innovantes qui demandent au salarié d'être "autonome" se ressemblent comme deux gouttes d'eau…
On oublie soigneusement de préciser que si vous êtes un "élève au centre du système" ou un salarié soi-disant "autonome", sachant qu'il y a du chômage de masse, cela devient tout simplement du chantage ! Répondre | Répondre avec citation |
Dès lors, on comprend facilement que, si vous vous retrouvez en "chômage de longue durée", vous n'êtes plus "employable" puisque le chantage inconscient finit forcément par disparaître si le chômage s'éternise. Vous avez enfin appris la vraie liberté alors ou vous exclut : vous devenez un déchet officiel. Répondre | Répondre avec citation |
S'il y a du chômage, c'est exactement l'inverse : c'est le supérieur hiérarchique qui va se délester du fardeau de sa vie embarrassante sur son subordonné, qui ne sait plus ou donner de la tête ; conséquence : burn-out !
Si on veut enfin éradiquer le chômage, on ne pourra donc pas faire l'économie d'une réflexion approfondie sur l'autorité. Répondre | Répondre avec citation |
Ce serait peut-être une bonne idée de faire la même chose avec l'ancien chômeur qui va enfin réussir à inverser la fameuse courbe du chômage. Avec le moyens informatiques puissants dont on dispose, il y a forcément moyen de détecter sur qui ça va tomber.
La reprise économique ne serait pas anonyme, seulement statistique : elle aurait un visage, ce serait plus humain comme dans les musées. Répondre | Répondre avec citation |
On se demande pourquoi un syndicat d'enseignants n'achèterait pas 1000 tracteurs monstrueux à crédit pour bloquer Paris afin de pouvoir les rembourser.
En effet, il n'est même pas nécessaire de savoir labourer pour conduire un tracteur, qui participe au blocus de Paris. Il suffit simplement de savoir conduire et d'obéir aux mots d'ordre d'une organisation syndicale bien structurée.
Nos dirigeants devraient quand même anticiper qu'avec seulement 1000 tracteurs, on peut aussi bloquer Paris (et pas seulement "labourer"bêtement). Donc pourquoi laisser systématiquemen t pourrir la situation et ne jamais régler les crises en amont ?
Là encore, c'est du chantage : surtout pas de reconnaissance ! Répondre | Répondre avec citation |
Si le chômage détruit les familles (divorces par exemple), il s'agit bien là d'une destruction irréversible, surtout pour les enfants qui vont "payer" pour l'impéritie de nos responsables (quelque soit leur coterie).
Mais comme les enfants ne votent pas et ne sont pas syndiqués, on s'en fiche. Répondre | Répondre avec citation |
L'affiche qui fait la promotion de l'exposition représente le célèbre "Homme qui marche" sculpté par GIACOMETTI.
"L'Homme qui marche" paraît tellement efflanqué, malingre et famélique, qu'on en vient à se demander si le sculpteur GIACOMETTI n'a pas négocié en position d'infériorité avec la centrale d'achat des magasins Leclerc !
Quand un commerçant en position de force (lutte dogmatique contre une inflation mythique) sans scrupule se "pique" de culture, on se pose des questions…
Peut-être que l'artiste GIACOMETTI avait déjà été très inspiré à l'époque par l'absurdité de la contrainte économique, qui est surtout là pour vous affamer et vous faire chanter sans jamais vous reconnaître (chômage). Répondre | Répondre avec citation |
On nous explique que "vous allez travailler moins pour que d'autres travaillent plus". Ce serait tellement beau si c'était vrai. Et à ma connaissance, le passage au 35 heures n'a pas résolu du tout le "chômage".
Le "partage du travail", c'est forcément la peau de chagrin, parce que c'est un "partage" obligatoire, qui est imposé par la loi. Il est en effet extrêmement rare de croiser quelqu'un qui vous propose : généreusement : "tu es chômage, je vais partager mon poste avec toi 50/50".
"Vous allez travailler moins pour que d'autres travaillent plus", cela semble raisonnable en apparence, mais en réalité il s'agit d'une raison raisonnante infantilisante : c'est simpliste donc on vous empêche de grandir. Répondre | Répondre avec citation |
Un instituteur ne doit jamais être infantile face à ses élèves, sinon il les empêche de grandir : il bloque tout !
Non seulement le "partage du travail" obligatoire, ça ne peut pas marcher, mais en plus cela va à l'exact opposé d'une parabole de l'Evangile : "la multiplication des pains" : Autrement dit, on commence par créer l'abondance et on partage seulement après, bien entendu : et il n'y a surtout pas d'explication rationnelle, c'est juste la Providence.
Les commerçants savent bien que pour déclencher un acte d'achat, il faut donner l'apparence de l'abondance en remplissant à rabord les rayons, sinon les clients se détournent. Répondre | Répondre avec citation |
"vous allez travailler moins pour que d'autres travaillent plus" c'est donc un raisonnement simpliste qui infantilise et qui empêche de grandir.
Or, précisément, c'est GRANDIR qui relance l'économie : vous allez acheter des vêtements plus grands, une voiture plus puissante (si la famille s'agrandit), un logement plus spacieux, etc…et il n'est jamais trop tard pour grandir !
Donc le "partage du travail" imposé d'en haut bloque tout.
Mais malheureusement on ne peut pas le prouver rationnellement …
Cordialement, Répondre | Répondre avec citation |
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Messages supprimés pour les raisons évoquées ci-dessus.
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