Le pouvoir secret, l'œil omniscient, se rappelle au bon souvenir d’Emmanuel Macron. Si nous t’avons fait, nous pouvons te défaire aussi vite.
L’état de grâce jupitérien s’est maintenu jusqu’à cet après-midi de victoire en Coupe du Monde de football, le 15 juillet dernier.
Quelques heures plus tard, l’esprit de fête, de joie, «d'union nationale» n’était plus qu’un lointain souvenir, pulvérisé par les émeutes, pillages et affrontements avec les forces de l’ordre qui ont terni la soirée dans nombre de grandes métropoles. Situation inédite, unique dans l’histoire, où un «peuple» fête la victoire des siens en dévalisant les commerces de la «plus belle avenue du monde», celle qui fait (encore) rêver des millions d’étrangers : les Champs-Élysées.
Les images ont fait le tour de la planète abasourdie par cette tradition «bien française» de tout brûler les soirs de liesses populaires : Nouvel An, 14 juillet, Fête de la Musique, Coupe du Monde… Le lendemain, Paul Pogba entonnait dans les jardins du palais présidentiel, devant une foule enivrée de bonheur, un «On a tout cassé !» de circonstance. Sur le terrain, c’est vrai. Dans la rue aussi.
Et puis, ce fut fini. L’état de grâce macronien se volatilisa comme par enchantement, enfin comme par malédiction, de celle qui rattrape tous nos présidents. Hollande frappé par la foudre alors qu’il s’apprêtait à rejoindre Angela Merkel. Sarkozy foudroyé par ses virées au Fouquet’s et sur le yacht du milliardaire Vincent Bolloré. Macron, lui, aura tenu plus d’un an. Bel exploit !
Au lendemain de la fête donc, les mauvaises nouvelles ont commencé à pleuvoir en pleine canicule : Chômage en hausse (que nous pronostiquions il y a deux ans à l’annonce du vaste plan de formations bidons engagé pour inverser la courbe – lire à ce propos «La Cour des comptes dézingue les formations Made In Hollande»). Croissance en berne (que nous pronostiquons depuis 15 ans puisque la France n’invente plus rien et brade ce qui lui reste d’industries – On a appris la commande, pour 3 milliards d’euros, de rames TGV à Alstom, ex-fleuron français passé sous commandement de l’allemand Siemens avec la bénédiction d’Emmanuel Macron alors ministre de l’Économie). Et affaire Benalla où l’histoire d’une success story «à la française», celle d’un vigile de supermarché qui tutoie le sommet de l’État à 26 ans, au grade de lieutenant-colonel que la plupart des gendarmes mettront 20 ans à décrocher. Il n’est pas certain que cette ascension aurait été à ce point fulgurante si notre «Alexandre» s’était dénommé «Mohamed». Mais ceci est une autre histoire !
Macron, le chouchou des médias qui ont ardemment soutenu sa candidature présidentielle dès son annonce, alors que Jupiter n’était encore qu’un obscur serviteur de l’Olympe, est aujourd’hui la cible d’un emballement médiatique tout aussi incongru. L’affaire Benalla, c’est l’histoire d’un type qui outrepasse ses fonctions et se fourvoie dans une altercation musclée entre jeunes provocateurs (qui ne l’est pas à 20 ans ?) et compagnie de CRS (qui remplit sa mission). Comme on dit, il n’y a pas mort d’homme !
Le scandale est à ce point dérisoire au regard des problèmes du monde et de la France, et des seules déprédations du 15 juillet, que personne d'autre que le chef de l’État lui-même ne veut endosser la responsabilité de cette boule puante qu’on essaie de nous faire passer pour une attaque au gaz toxique.
Les gesticulations de l’opposition qui croit tenir l’affaire du siècle pouvant déstabiliser ce maudit Macron qui les lamine depuis plus d’un an, ne pèsent rien dans la balance des pouvoirs en conflit. Cette affaire Benalla est la partie émergée d’un bras de fer qui se joue en coulisses, entre pouvoir visible (qu'incarne Macron), pouvoir profond (qui l’a fait élire et dont on connaît les artisans) et pouvoir secret (qui tire les ficelles dans l’ombre au profit d’intérêts qui nous dépassent).
Par cette affaire, ce «scandale d’État d’opérette» et toutes les mauvaises nouvelles qu’on distille avec minutie, certains font payer à Macron et son gouvernement leurs récentes inflexions. Celles de notre ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, qui fait mine de résister aux injonctions de l’administration Trump et aux diktats de l’Union dans le bras de fer commercial qui se joue entre USA et Europe. La France qui par ailleurs va payer chèrement l’embargo et les sanctions imposés injustement à l’Iran, premier marché à l’international de Peugeot, qui promettait aussi des opportunités de développement considérables à Total.
La politique étrangère de Macron est également visée par cette tentative de déstabilisation orchestrée par des médias aux ordres de l’oligarchie mondialiste. Son «rapprochement» avec Poutine (dont l’éventualité valut à François Fillon le sort qu’on connaît, lui qui l’envisageait dans son programme présidentiel) est vu d’un mauvais œil dans les sphères occultes, d’autant que Macron a longtemps rechigné à faire du départ de Bachar el-Assad (le président syrien) une «condition préalable» à toute sortie de crise dans ce pays. À cela, on ajoutera les réticences de la France à ouvrir plus grand ses frontières aux migrants, comme l’a révélé l’épisode de l’Aquarius, bateau «humanitaire» (ou plutôt ligne régulière de transport de clandestins) qui a finalement accosté en Espagne.
Voilà ce que cache la médiocre affaire Benalla qui n’est pas sans nous en rappeler une autre tout aussi pitoyable dont on ne parle étonnamment plus : l’affaire Pénélope Fillon. Macron est sanctionné parce qu’il ne respecte pas au pied de la lettre les diktats du pouvoir secret (1) des réseaux mondialistes qui, depuis les attentats de 2001, œuvrent à contraindre Poutine à s’y soumettre (sans succès fort heureusement), vise une recomposition du Proche Orient et de l’ensemble des pays arabes (donc musulmans) par la déstabilisation et effondrement des régimes les plus solides (en Irak, en Libye, en Syrie, mais aussi en Tunisie), encourage les flux migratoires, l’abaissement des frontières et stigmatise toute résistance populiste et nationaliste à l’envahissement.
À la tête de la Patrie des Droits de l’Homme, champ d’expérimentation prioritaire de cette idéologie d'eschatologie messianique, Emmanuel Macron n’en fait visiblement pas assez d’autant que, partout ailleurs, en Grande-Bretagne, en Italie, aux USA, en Allemagne et même en Israël, les résistances au nouvel ordre mondial se font plus vives.
La belle victoire de l’équipe de France Blacks, Blancs, Blacks ne suffit pas à contenter les exigences du pouvoir secret qui voit le sien chanceler depuis l’élection de Donald Trump et l’annonce du Brexit. Le petit employé de la Banque Rothschild n’est lui-même pas assez docile. S’il persiste, il sera sanctionné par ses maîtres. Voilà le message qu'ils lui adressent.
Vous crierez au «complotisme» à la lecture de ce billet ? Et vous avez raison. L’histoire mythologique et terrestre de l'Humanité n’est que complots. Jupiter lui même fut trahi par Minerve… déesse de la guerre. Tout est écrit, il suffit d'ouvrir les yeux.
Yves Barraud
(1) Pouvoir secret symbolisé le soir même de l'élection de Macron par la pyramide du Louvre auréolée de son œil omniscient. Interprétation hasardeuse de sa prééminence ? Évidemment ! ;-)
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