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Accueil Social, économie et politique Ouverture du capital d'EDF vendredi

Ouverture du capital d'EDF vendredi

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Thierry Breton a annoncé aujourd'hui le lancement effectif de l'ouverture du capital d'EDF qui aura lieu vendredi pour une première cotation au plus tard le 21 novembre.

"Nous annonçons aujourd'hui que l'opération de souscription se fera cette semaine, dès ce vendredi", a déclaré M. Breton au cours d'une conférence de presse à Bercy en présence de François Loos, ministre délégué à l'Industrie, et de Pierre Gadonneix, PDG d'EDF. "Le montant escompté est une levée maximum de 7 milliards d'euros, y compris l'option de surallocation" (c'est-à-dire les actions supplémentaires émises en cas de forte demande). Il a précisé que la durée de l'ouverture était de trois semaines, "avec une première cotation prévue au plus tard le 21 novembre".

Dans la matinée, le Premier ministre Dominique de Villepin avait annoncé que le gouvernement donnait son feu vert à l'opération, en précisant que l'Etat conserverait "au moins 85% du capital" d'EDF. "L'ensemble des sommes qui seront levées iront abonder les fonds propres de l'entreprise", a rappelé le ministre de l'Economie. "L'objectif est qu'au moins 35% (du montant de l'augmentation du capital) soit réservé au grand public". Dans le cadre de l'ouverture du capital, "l'Etat va par ailleurs céder l'équivalent de 1 milliard d'euros pour les salariés", a dit M. Breton, précisant que ces derniers bénéficieraient d'une "décote de 20%" selon les conditions classiques en leur faveur.

Face aux critiques sur une éventuelle hausse des tarifs après la privatisation partielle, M. Breton a assuré que les tarifs d'EDF n'allaient "pas augmenter plus que l'inflation" pour la période 2005-2006. Il a rappelé la nécessité de se "préparer à l'après-pétrole" et "d'un programme de développement très ambitieux". Alors que le groupe avait prévu un programme de 26 milliards d'euros d'investissements sur trois ans, il s'est engagé à investir quelque 40 milliards sur cinq ans, dont la moitié en France.

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Mis à jour ( Lundi, 24 Octobre 2005 17:47 )  

Commentaires 

 
0 # superuser 2005-10-24 16:50 24-10 (AFP) 11:42:22
Le Premier ministre Dominique de Villepin a déclaré lundi que l'ouverture du capital d'EDF serait "un bel exemple d'actionnariat populaire en France".

"Elle sera également l'occasion d'associer largement les salariés d'EDF au succès de leur entreprise. Nous avons en effet décidé de réserver 15% de l'opération aux salariés du groupe dans des conditions préférentielles ", a-t-il annoncé lors de la signature à Matignon du contrat de service public avec EDF.
"Le renforcement de l'actionnariat salarié est une priorité de mon gouvernement, pour toutes les entreprises, privées comme publiques", a poursuivi le Premier ministre.
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0 # superuser 2005-10-24 16:53 24-10 (AFP) 13:18:57
L'ouverture du capital d'EDF "est une faute économique et une faute politique grave", a déclaré à l'AFP le premier secrétaire du Parti socialiste François Hollande.

Au cours du point de presse hebdomadaire qui a suivi, la porte-parole du PS Annick Lepetit s'est refusée à affirmer qu'en cas de retour au pouvoir, la gauche renationalisera it l'entreprise. "On le dira le moment venu", a-t-elle dit.

Pour M. Hollande, "c'est une faute économique et une faute politique grave que d'ouvrir le capital aujourd'hui". "Une faute économique, car EDF est la première entreprise mondiale d'électricité et dans la crise énergétique actuelle, il faut garder un instrument totalement public pour la maîtrise de nos choix", a-t-il dit. "Une faute politique, car mettre en cause le service public qui réussit à concilier l'égalité de tous et la performance pour la France revient à mettre en cause un acquis essentiel du pacte républicain", a-t-il ajouté.

(…) Alors que l'ex-Premier ministre PS Laurent Fabius s'est à nouveau prononcé dimanche pour une renationalisati on de l'entreprise si le projet gouvernemental était mené à bien ("notre objectif est de revenir progressivement à la pleine propriété publique", précise sa motion pour le congrès du Mans), Mme Lepetit a déclaré lundi que le PS "dira le moment venu" s'il faut s'engager dans cette voie. "Nous y sommes plutôt favorables, c'est évident", mais "il faudra voir quel sera l'état d'EDF, l'état de la France dans 18 mois […], quand on voit à quelle vitesse se dégrade l'économie du pays", a-t-elle expliqué. "Dans l'opposition, il faut être cohérent. Nous n'avons pas les manettes en mains", a ajouté la porte-parole.
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0 # superuser 2005-10-24 17:04
PARIS (AP) - La CGT Energie a dénoncé lundi l'ouverture de capital d'EDF comme "une spoliation, puisque l'Etat est en train de vendre quelque chose qui appartient aux usagers".

"Seuls les usagers ont payé cette entreprise au travers de leurs factures", a estimé le porte-parole de la CGT Energie, Maurice Marion, sur France Inter. "On est face à une position dogmatique, un passage en force face à l'exigence de débat qui est posée", a ajouté le syndicaliste, "ce qui est complètement insupportable vu les enjeux qui sont posés sur l'énergie".
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0 # superuser 2005-10-24 17:10 La vente de 15% du capital de l’entreprise rapporterait entre 7 et 9 milliards d’euros à l’État. Au détriment des salariés comme des usagers du service public.

Rappel des faits. Après avoir, cet été, ouvert le capital de Gaz de France, le gouvernement entend aujourd’hui privatiser partiellement EDF. Le premier ministre, Dominique de Villepin, justifie cette décision par la nécessité, selon lui, de doter l’entreprise publique des moyens financiers de s’élever au premier rang des opérateurs européens. Le projet gouvernemental vise à porter à 15% la part de capital privé dans EDF. L’opération devrait rapporter entre 7 et 9 milliards d’euros. Cette ouverture du capital ne pourrait être qu’une première étape, la loi autorise en effet le gouvernement à privatiser jusqu’à 30% du capital de l’électricien.

On peut faire autrement

Le gouvernement présente la privatisation d’EDF comme le seul moyen pour l’entreprise de collecter les fonds nécessaires au financement de ses investissements . Il ignore délibérément qu’EDF possède d’importantes capacités d’autofinanceme nt, comme en témoignent ses derniers résultats financiers, qui font apparaître que l’entreprise a réalisé un cash-flow (trésorerie) de 6,5 milliards d’euros au premier semestre 2005 (+ 13% par rapport au premier semestre 2004). Le gouvernement a également refusé d’étudier les solutions alternatives défendues par les fédérations CGT, FO et CFDT, comme une nouvelle dotation en capital par l’État ou le recours à l’emprunt, qui s’avère moins contraignant et moins onéreux qu’une ouverture du capital.

La privatisation d’EDF vise à faire de cette dernière un des leaders du marché européen de l’électricité. Autrement dit, les 7 à 9 milliards d’euros d’augmentation du capital vont être utilisés par l’entreprise pour financer l’acquisition d’opérateurs concurrents. En dix ans, 100 milliards d’euros ont été dépensés de la sorte en Europe sans que cela ne génère un mégawatt supplémentaire d’électricité, alors que l’Europe souffre d’un déficit de capacité de production. L’OCDE chiffre à 1.200 milliards d’euros le montant des investissements à effectuer pour le corriger.
Mais l’effort à produire pourrait être encore plus conséquent. La fin du pétrole, dont le pic de production devrait intervenir selon les experts entre 2008 et 2020, invite à électrifier le bilan énergétique national et européen. La privatisation, outre qu’elle confisque des moyens financiers importants au détriment de l’accroissement des capacités de production d’électricité, aboutit à une perte de maîtrise publique du secteur de l’énergie, alors que la crise pétrolière et la situation énergétique de l’Europe invitent tout au contraire à une intervention plus énergique de la puissance publique dans le domaine. Dans cette optique, plutôt qu’une mise en concurrence à l’échelle européenne, les opposants à la privatisation d’EDF défendent l’idée de coopération entre les différents opérateurs du secteur énergétique et la constitution d’un pôle public européen.

(Source : L'Humanité)
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0 # superuser 2005-10-25 16:16 PARIS (AP) - Une centaine de militants de la CGT étaient rassemblés mardi à la mi-journée aux abords de l'Hôtel Matignon à Paris, afin de protester contre l'ouverture du capital d'EDF.

Les manifestants ont commencé à se rassembler à l'angle de la rue du Bac et du boulevard Raspail dans le 7e arrondissement peu après 11h30.

Une délégation emmenée par le secrétaire confédéral de la CGT Jean-Christophe Le Duigou devait être reçue vers 12h30 par les services du Premier ministre Dominique de Villepin afin de déposer une pétition de 102.000 signatures contre l'ouverture de capital de l'entreprise publique.

La CGT a appelé à des rassemblements similaires mardi à la mi-journée devant toutes les préfectures de France.
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0 # superuser 2005-10-27 22:08 2005-10-27 17:01:40
PARIS (AFP)
Les investisseurs se montraient prudents jeudi face aux prix évoqués pour l'ouverture du capital de EDF, estimant que le gouvernement français n'a guère de marge pour une fourchette élevée.

La fourchette du prix de l'action sera fixée jeudi soir par le ministère des Finances. Selon une source proche du dossier, le prix de souscription sera compris dans une fourchette située entre 26 et 30 euros pour 237 millions de titres émis.

Lundi, le ministère de l'Economie avait indiqué que l'augmentation de capital porterait sur l'émission de 287 millions de titres au maximum, pour un produit escompté de 7 milliards d'euros. Cela donnait un prix d'introduction de 24,39 euros.

Selon La Vie Financière, dans la note déposée auprès de l’Autorité des marchés financiers (AMF), "il est bien précisé que le capital du groupe est formé de 1.625.800.000 actions. De fait, 287 millions auraient représenté un flottant de 17% (après augmentation de capital et cession de titres aux salariés)". Or l'Etat s'est engagé à conserver 85% du capital du groupe. L'hebdomadaire affirme donc dans son édition en ligne que le nombre maximum d'actions émises devrait être de 240 millions pour un prix d’équilibre de 28,50 euros. Le journal Investir a parlé de 29,50 euros.

"On a le sentiment que le gouvernement s'est un peu précipité dans ses premières communications lundi, et que maintenant, on risque de se retrouver face à un prix un peu plus élevé qu'escompté", a déploré Yves Marçais, stratégiste chez Global Equities, qui a jugé qu'une fourchette entre 26 et 30 euros "commençait à être un petit peu chère".

"Il y a une approche tellement politique sur ce dossier qu'on fait un pas en arrière et deux pas en avant. Il y a plus une impression de pilotage du contexte politique que de l'opération en elle-même", a commenté Alain Crouzat, président de la maison de gestion Montségur Finance.

Or le contexte boursier n'est pas des plus faciles. Depuis lundi, plusieurs grands groupes français ont lancé de sérieux avertissements sur résultats ou chiffre d'affaires, notamment Michelin, France Télécom ou Alcatel. Ces annonces sont venues se greffer aux pressions inflationnistes qui laissent craindre une remontée des taux d'intérêt dans la zone euro dès décembre, qui serait préjudiciable aux marchés actions.
Dans ce contexte, si le gouvernement se montre trop gourmand, "il pourrait y avoir un scénario à la Eutelsat", prévient M. Crouzat. Mardi, l'opérateur européen de satellites Eutelsat, qui souhaite entrer à la Bourse de Paris, a dû revoir ses prétentions en abaissant de plus de 20% sa fourchette indicative de prix.

Par ailleurs, les difficultés de Gaz de France, entré en Bourse cet été, à obtenir auprès du gouvernement une augmentation de ses tarifs de 12%, semblent aux yeux des investisseurs de mauvais augure pour EDF, dont 85% du capital restera public.
"Le gouvernement est certes tiraillé, mais il ne faut pas oublier que GDF est un groupe qui doit désormais répondre à la logique des marchés. Refuser une hausse de 12%, c'est donner un très mauvais signal juste avant l'introduction en Bourse d'EDF", a estimé M. Marçais. Pour autant, selon lui, le gouvernement ne devrait pas rencontrer de gros problèmes à placer les titres de EDF, un groupe aux fondamentaux solides et futur entrant au CAC 40.
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0 # superuser 2005-10-29 14:59 2005-10-28 20:04:38
PARIS (AFP)
Gaz de France a obtenu vendredi du gouvernement la hausse de 12% qu'il demandait à partir du 1er novembre, mais atténuée pour les cinq mois d'hiver par divers gestes commerciaux qui doivent réduire l'augmentation pour les particuliers à 3,8% en moyenne.

"La Commission de régulation de l'énergie a vérifié que la demande de hausse de 12% était légitime. GDF, de son côté, a pris une initiative commerciale très forte pour faire que cette hausse soit ramenée en moyenne à 3,8% pendant l'hiver", a déclaré le ministre de l'Economie Thierry Breton.
Le Premier ministre Dominique de Villepin s'est réjoui d'une "bonne solution pour Gaz de France et d'une bonne nouvelle pour tous les Français".

La fédération CGT mines-énergie a dénoncé "l'opacité" de cette augmentation, en réclamant la mise en place "immédiate" d'une commission afin d'étudier "de façon transparente et sérieuse" l'impact de la flambée des cours du pétrole sur GDF.
L'association de consommateurs CLCV a stigmatisé "un écran de fumée pour les consommateurs" en relevant que les mesures d'accompagnement "ne seront peut-être pas pérennisées dans les prochains mois".

Cette hausse de 12% représente une augmentation tarifaire de 4,4 euros hors-taxe par mégawatt/heure (MWh). GDF avait annoncé le 19 octobre cette demande, la plus élevée depuis au moins cinq ans. Le groupe, qui s'approvisionne pour plus de 95% auprès de producteurs internationaux, souhaite répercuter sur les tarifs la hausse "exceptionnelle" des prix des produits pétroliers au cours des derniers mois.
Gaz de France a précisé vendredi que les "mesures commerciales" consistaient notamment en une réduction de l'abonnement mensuel de "4,4 euros hors taxe" pendant les cinq mois d'hiver, du 1er novembre (2005) au 31 mars 2006". "Cette réduction d'un montant total de 22 euros hors taxe (soit l'équivalent de 45% du montant de l'abonnement sur cette même période) sera appliquée sur la première facture postérieure au 1er décembre pour les 7 millions de clients particuliers qui se chauffent au tarif grand public", a précisé GDF.

Le groupe a aussi mis en place un "fonds de solidarité énergie doté de 10 millions d'euros pour aider ses clients les plus vulnérables à faire face à l'augmentation des prix de l'énergie".
Le président de Gaz de France, Jean-François Cirelli, s'est également engagé à limiter la hausse "à un plafond de 8%".

Pour M. Breton, ces mesures représentent "une protection importante pour les consommateurs". "Par exemple, pour les Françaises et les Français qui habitent dans un appartement de 100 m2 ou moins, c'est-à-dire les deux tiers de nos compatriotes, la facture (…) sera +in fine+ inchangée ou en baisse", a-t-il dit.

GDF estime le coût total de ces gestes à 164 millions d'euros sur 2005 et 2006.

M. Cirelli, qui préside un groupe coté en Bourse depuis cet été, a confirmé les perspectives de résultat pour 2005, soit un bénéfice net supérieur à 1,5 milliard d'euros.

Par ailleurs, M. Breton a annoncé qu'il allait ordonner une remise à plat des règles de calcul de l'indexation sur les prix pétroliers des prix du gaz, qui sont révisés tous les trois mois. Le ministre réunira début décembre "l'ensemble des acteurs du secteur gazier" pour rediscuter de la méthode d'évaluation tarifaire à adopter après l'hiver. "Nous souhaitons maintenant avoir une meilleure visibilité", a-t-il déclaré.

A la Bourse, le titre GDF a terminé en hausse de 2,20% à 25,59 euros, dans un marché en baisse de 0,22%.
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