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La progression des effectifs avait déjà tendance à se tasser depuis plusieurs années (+4% en l'an 2000, +3,5% en 2001, +2,5% en 2002 et +1,5% en 2003) mais en 2004, l'embauche s'est carrément arrêtée et a enregistré une croissance nulle de -0,09%. La grande distribution comptait quelque 633.000 salariés au 31 décembre 2004.
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Commentaires
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Pour avoir lu l'article de Cédric Morin dans le dernier N° de LIAISONS SOCIALES (que j'ai reçu gratos, puisque j'ai témoigné pour leur dossier sur les quadras plombés…), effectivement, même en tant qu'allocataire de l'ASS à 14 euros par jour, j'ai maintenant des scrupules à aller faire mes courses chez Leader Price !!! Surtout qu'en plus les riches adorent y aller (le côté "supermarché à la soviétique", tellement excitant pour les bourgeois qui veulent s'encanailler).
Car Leader Price appartient au groupe Auchan-Casino. Et Ed appartient à Carrefour.
Seul Leclerc n'a pas encore mis ses pattes là-dedans !
Pourtant, les salariés de ces enseignes "low cost" ou "hard discount" ne bénéficient pas du tout des mêmes statuts que leurs maisons-mères. Si + 6% d'emplois y ont été créés, c'est à leur détriment, car ces candidats sont pour la plupart soumis à la précarité. Les pratiques sociales y sont indigentes, axées sur la pression de la rentabilité. Le turn-over et l'absentéisme sont incontournables , vu les salaires et les conditions de travail : l'unique recours à l'exploitation sauvage (sous-effectif systématique, heures sup' non payées, polyvalence à outrance, et sous-rémunération) reste l'arrêt maladie !
Aucune gestion de carrière, même pas de chèque déjeuner ! C'est dramatique, et c'est vers ce type d'emplois que nous tendons : Jean-Louis Borloo peut être content ! Répondre | Répondre avec citation |