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Fin janvier, la DARES recense 2.326.900 demandeurs d'emploi de catégorie 1. Le nombre de femmes à la recherche d'un emploi a augmenté de 0,5% et celui des hommes de 0,9%. Le nombre de jeunes demandeurs d'emploi a diminué de 0,6% et celui des plus de 50 ans a pris 0,1%. Le nombre de chômeurs de longue durée inscrits depuis 1 à 2 ans a reculé de 0,4% tandis que celui des inscrits depuis 2 à 3 ans a augmenté de 2,1%.
Au cours des trois derniers mois, les inscriptions à l'ANPE ont augmenté de 5,1% par rapport au trimestre précédent. Les entrées consécutives à un licenciement économique ont reculé de 11,8% alors que les inscriptions pour un "autre motif" ont progressé (+1,5%), de même que celles pour fin de mission d'intérim (+5,7%) ou fin de CDD (+1,8%), significatives de la précarité ambiante.
Le nombre de premières entrées est en forte hausse : +13,6%. Dans le même temps, les sorties de l'ANPE ont augmenté de 2,8% : +2% pour reprise d'emploi déclarée, et -2,5% pour entrée en stage. Les sorties des fichiers ANPE pour absence au contrôle (pas de pointage) sont passées de 141.744 en décembre à 143.536 en janvier. Les radiations administratives (absence à convocation) ont baissé, passant de 36.010 en décembre à 33.546 en janvier.
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Commentaires
À moins qu'ils ne trouvent une nouvelle variable d'ajustement pour présenter des chiffres "convenables"…
…/…
Globalement (et normalement), le gouvernement Villepin devrait jouer sur du velours, notamment avec les départs en retraite massifs de la génération baby-boom, annoncés en 2006, 2007 et suivantes.
Dans ce contexte démographique "favorable", il vaudrait mieux pour la droite que le chômage baisse de façon significative (et réelle) avant les élections de 2007. Faute de quoi la sanction risque d’être lourde !
Mais il y a la conjoncture (et les politiques suivies aussi) qui peuvent enrayer ou soutenir la décrue.
Cette conjoncture sera-t-elle du côté de Villepin/Borloo et consorts ?
Et la politique de précarisation professionnelle institutionnali sée par le CNE/CPE servira-t-elle les desseins de Villepin/Borloo et consorts ?
"Wait and See"… avec beaucoup de scepticisme et de vigilance.
…/…
Mais si les politiques peuvent faire les frais de performances économiques médiocres (et de leurs répercussions sociales), les grands patrons et leurs actionnaires, eux, se frottent les mains :
• Bénéfices records au CAC40.
• Diminution progressive et insidieuse du coût du travail (et des protections sociales).
• Institutionnali sation de l’intermittence professionnelle .
En termes de business, à ce rythme-là, la France sera prochainement un nouvel Eldorado.
Mais ne l’est-elle pas déjà (au regard de l’aspect attractif de notre pays vis-à-vis des investissements étrangers par exemple) ? Répondre | Répondre avec citation |
…/…
Maldoror a écrit :
Hola hombres ! (je me suis toujours demander puisque s'il y a un plan "señors" <- con tilde por favor, pourquoi ils n'avaient pas institués un plan "muchachos").
La France qui s'ennorgueillit d'avoir le taux d'emploi des plus de 50 ans le plus élevé d'Europe ne pense qu'aux "jeunes" tellement il serait épouvantable que ces petites bêtes que l'on a élevé (mais pas en plein air, donc pas de Label Rouge) perdent la délectable habitude de se lever tôt matin. Même si le temps ne fait rien à l'affaire les vieux cons (dont je suis), à ce niveau, sont soit trop bien conditionnés ou ne le sont plus du tout. Irrécupérables donc ! Les "plans séniors" sont donc immédiatement mis aux oubliettes dès qu'ils ont cessé d'amuser les manchettes des médias.
Rien de nouveau, me direz-vous, mais mon propos est tout autre et bien plus général que celui de bavoter ici en buvant ma verveine au club du 3e âge des inembauchables. Qu'elle est donc cette société où il n'y a plus de communications/transmissions possibles entre les âges si l'on excepte le dernier carré des fonctionnaires de l'éducnat dont la parole est ultra codée par la hiérarchie ? Oublieraient-ils que le BIOS humain est quasiment vide et que tout savoir, même trivial, doit être transmis (ou réinventé) ?
Or qu'elle est la démarche depuis une trentaine d'années dans les boîtes ? Premièrement, on vire les quinquas (au début avec une bonne préretraite, maintenant avec des clopinettes). Deuxièmement, on embauche des jeunes avec des contrats précaires ultra mal payés (quand ce ne sont pas des stages). Mais ne nous occupons même pas du social regardons la logique de la dite boîte : par qui le savoir pratique (et même théorique) va-t-il être transmis ?
Maintenant reculons d'une centaine d'années et allons respirer l'air marin. Comment ça se passait sur les bateaux de cette époque ? Une très grande diversité d'âges. Depuis les moussaillons de 12 ans (âge officiel d'apprentissage sous la 3e République) jusqu'aux vieux gabiers perclus de rhumatismes. Outre l'ambiance un peu plus familliale qui change du panier de crabes (pas marin du tout) des boîtes high tech, le savoir se transmettait naturellement selon les âges. Or les patrons de l'époque n'étaient pas obligés à cet éventail d'âges. D'autant que les mômes de l'époque n'étaient pas les solides enfants de maintenant et que les quinquas étaient usés avant l'âge de leurs artères.
La "séparation achevée" des âges avec l'obnubilation du pouvoir à maintenir sur chaque tranche fut analysée par le groupe des situationistes dès les années 1965. D'abord lié à la consommation et à l'éclatement entre une "culture" des jeunes et le reste (donc une culture des vieux) la ségrégation s'étendit à toutes les activités humaines au point de rendre complètement inefficaces des secteurs entiers du domaine productif. Ce que nous observons aujourd'hui est l'aboutissement final d'un processus amenant aussi inéluctablement au naufrage que le Titanic après s'être râclé un iceberg. Inutile de pomper les "séniors" ! Cherchez plutôt un canot de sauvetage ou à défaut un radeau pour un nouveau monde… Répondre | Répondre avec citation |
PARIS (Reuters) - Le rebond du nombre des demandeurs d'emploi en France en janvier montre qu'il n'y a "pas de manipulation" des chiffres du chômage, estime le directeur général de l'ANPE, Christian Charpy.
"Nous avons connu en 2005 neuf mois de baisse consécutive du chômage, baisse parfois contestée mais néanmoins incontestable sur le fond avec 180.000 demandeurs d'emploi de moins", a-t-il souligné lors d'une rencontre avec l'association des journalistes de l'information sociale (Ajis). "Rien ne permet de remettre en cause la prévision de l'Insee d'un taux de chômage à 9,2% fin juin" contre 9,6% actuellement.
L'Agence nationale pour l'emploi, a-t-il rappelé, a collecté 3,4 millions d'offres d'emplois en 2005, "un record".
L'ANPE "ne s'attendait pas" à la forte hausse des inscriptions qu'elles a reçues en janvier et qui explique l'essentiel du regain du chômage, a expliqué Christian Charpy.
L'opposition, notamment le député socialiste Jean Glavany, l'ont imputée à un afflux de chômeurs qui auraient été abusivement radiés les mois précédents et se seraient inscrits à nouveau sur les listes de l'ANPE.
Le nombre des inscriptions enregistrées à l'ANPE au cours de la période allant de novembre 2005 à janvier 2006 a augmenté de 5,1% par rapport aux trois mois précédents.
Mais c'est surtout le nombre des premières entrées qui a crû fortement, avec une progression de 13,6% au cours des trois derniers mois. Le directeur de l'ANPE, comme le gouvernement mardi, l'a expliqué par le succès du plan d'accompagnement des jeunes dans les zones sensibles urbaines (ZUS), lancé à la fin novembre dans la foulée de la crise des banlieues. L'opération a jusqu'ici permis d'inscrire pour la première fois à l'ANPE 26.000 jeunes sur un total d'environ 70.000 moins de 25 ans recensés. Cela a eu "un effet clair sur les inscriptions en janvier", a ajouté Christian Charpy.
"Comme le chômage baisse, l'ANPE apparaît efficace et les chômeurs s'y inscrivent davantage", a-t-il aussi estimé. Répondre | Répondre avec citation |
Les dernières statistiques du chômage tombent mal pour Dominique de Villepin, déjà secoué par la mobilisation contre le contrat première embauche (CPE) et par la gestion catastrophique du chikungunya à la Réunion. Alors qu’il se targuait d’une baisse continue du chômage depuis neuf mois, censée être le fruit de sa politique, voilà que la tendance s’inverse.
16.300 chômeurs de plus
Selon les chiffres publiés hier par le ministère de l’Emploi, le nombre de demandeurs d’emploi a augmenté en janvier de 0,7 %, s’établissant à 2.326.900 personnes, soit 16.300 de plus qu’en décembre 2005. Rappelons que ce chiffre officiel comptabilise seulement les chômeurs de métropole inscrits en catégorie 1 à l’ANPE, c’est-à-dire cherchant un emploi à temps plein en CDI et n’ayant pas travaillé plus de 78 heures dans le mois. Il exclut donc les chômeurs travaillant plus de 78 heures, ceux qui cherchent un emploi à temps partiel ou à durée déterminée, ceux qui sont en formation, les plus de cinquante-sept ans «dispensés de recherche d’emploi» et, enfin, les chômeurs des départements d’outre-mer.
Selon les modalités de calcul du BIT, le taux de chômage en France a progressé de 0,1 point, passant de 9,5% à 9,6% de la population active. La hausse a touché les catégories de chômeurs de longue durée (inscrites depuis plus d’un an, + 0,7%) et de très longue durée (plus de trois ans, + 0,8%), mais pas les jeunes de moins de vingt-cinq ans, dont le taux a reculé de 0,6%. Ces derniers restent pourtant la tranche d’âge la plus touchée par le chômage, puisque 22,8% d’entre eux sont à la recherche d’un emploi.
Le gouvernement toujours optimiste
Si les économistes jugent ces chiffres trop peu significatifs pour se prononcer sur une tendance, le gouvernement, plus visionnaire, a qualifié cette hausse de «ponctuelle» et se veut toujours «optimiste». «Un ou deux mois de rechute, ça ne serait pas dramatique, compte tenu des bons fondamentaux existants», a martelé Jean-Louis Borloo, ministre de l’Emploi. Cette remontée du chômage vient en tout cas conforter ceux qui, depuis neuf mois, restaient sceptiques sur la décrue des chiffres, qu’ils attribuaient aux départs en retraite des baby-boomers ou à l’augmentation du contrôle des chômeurs, mais en tout cas pas à des créations d’emplois.
Hier, le Parti socialiste s’est réjoui d’un «camouflet pour le discours du gouvernement», soulignant que les 330.000 CNE signés «ne sont pas synonymes de créations d’emplois mais relèvent d’un effet de substitution au détriment des CDI». De son côté, Jean-Christophe Le Duigou, secrétaire confédéral de la CGT, tout en se gardant «de faire dire plus à des chiffres qu’ils ne peuvent signifier», a estimé que «le problème de l’emploi n’est pas résolu dans notre pays» et qu’«il n’y a pas une vraie dynamique de création d’emplois». Selon lui, la baisse de 2005 répondait «surtout d’une logique d’amélioration liée aux emplois aidés, insuffisante pour compenser l’augmentation des jeunes qui s’inscrivent à l’ANPE».
Fanny Doumayrou pour L'Humanité. Répondre | Répondre avec citation |
La direction du groupe basé à Châteaulin (Finistère) a expliqué aux partenaires sociaux que depuis le début de la crise de la grippe aviaire, ses ventes ont chuté "de 40% sur le marché du frais en France", a rapporté Danielle Kerdoncuff, déléguée syndicale CFDT. Les stocks de poulets congelés destinés à l'exportation hors d'Europe sont pleins, "il y en 7.000 tonnes".
"Neuf sites sont concernés par des mesures de chômage partiel. Ils travaillent le poulet (France et export), la dinde et les produits élaborés", a précisé la syndicaliste.
Les 600 salariés de la branche "poulets export" (deux sites) subiront la plus longue période de chômage partiel : trois semaines par équipe entre le 13 mars et le 30 avril, toujours de même source. Les jours chômés pour tous les autres salariés seront fonction des ventes réalisées. D'autres mesures de chômage partiel pourront être annoncées entre le 1er mai et le 30 juin, selon le niveau des ventes de l'entreprise.
Cyrille Arcamone, directeur de la communication du groupe, a déclaré à la presse que "les effectifs ou les postes qui seraient aujourd'hui concernés et qui ont été présentés aujourd'hui sont de l'ordre (…) de 600 à 700 postes environ". Il a cependant précisé qu'il "ne s'agit pas dans tous les cas de figure d'un chômage total". "Cela peut être 700 postes mais, par exemple, une journée dans la semaine. Les quatre jours feront l'objet d'une activité et d'une rémunération normales".
Une mesure qui est loin de satisfaire les salariés. "Les trois quarts des salariés dans le groupe Doux sont au SMIC. Ils vont perdre 45% de leurs salaires en réalité", a réagi Françoise Larisse, représentante CFTC. "Il faut quand même que l'Etat réagisse. C'est mettre en péril la vie sociale et toute la profession de la filière avicole", a-t-elle ajouté.
Le groupe Doux a réalisé l'an passé un chiffre d'affaires de 1,4 milliard d'euros (un million de tonnes de volailles) réalisé à 37% en France, 28% en Europe et 35% dans le monde, notamment à partir du Brésil où le groupe produit de la volaille, selon Cyrille Arcamone.
Les membres de la direction "nous ont encore dit que si les aides promises à l'industrie de la volaille ne venaient pas rapidement, alors commencerait le déclin de l'entreprise", a précisé Danielle Kerdoncuff. Pour elle, les salariés devront encore subir et perdre beaucoup de leur pouvoir d'achat. Les ouvriers chez Doux gagnent en moyenne 1.000 à 1.100 euros par mois, prime comprise, a rappelé Danielle Kerdoncuff.
Elle a aussi souligné qu'"il ne faut pas oublier les transporteurs de volailles vivantes et de produits finis, les éleveurs qui vont avoir à subir la baisse d'activité industrielle chez Doux". Répondre | Répondre avec citation |
De 8.000 à 10.000 emplois sont menacés en France par la crise de la grippe aviaire dans l'ensemble de la filière avicole, selon industriels et syndicats rassemblés vendredi à Nantes lors d'une réunion d'urgence avec les représentants de six régions françaises du grand Ouest.
Ces emplois sont notamment des "non renouvellements des contrats et des arrêts d'exploitations", et représentent environ 15% des quelque 60.000 emplois de la filière avicole française, a expliqué Gilles Huttepain, directeur général de l'entreprise LDC qui a déjà supprimé 800 contrats CDD et intérim depuis le début de l'année. Répondre | Répondre avec citation |
Dans le cadre de sa révision annuelle, l'Institut national de la statistique et des études économiques note que fin décembre 2005, le taux de chômage des hommes âgés de moins de 25 ans est revu à la baisse d'un point. Le taux de chômage des hommes de 25 à 49 ans est revu à la hausse de 0,4 point, tandis que le taux de chômage des femmes du même âge est revu de + 0,2 point. Répondre | Répondre avec citation |