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Accueil Social, économie et politique Conseil national de l'Emploi : les associations de chômeurs toujours exclues

Conseil national de l'Emploi : les associations de chômeurs toujours exclues

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Proposée par l'opposition, l'ouverture du nouveau Conseil national de l'Emploi à des représentants des associations de chômeurs a reçu un avis défavorable du gouvernement et de la majorité.

Dans le cadre des discussions sur le projet de loi de Christine Lagarde concernant la réforme du service public de l'emploi, la semaine dernière, l'Assemblée nationale a entériné la fusion ANPE-Unedic. Elle a aussi voté la création d'un Conseil national de l'Emploi qui doit se substituer à l'actuel Conseil supérieur de l'Emploi.

Le CNE (décidément…) sera «un établissement public administratif» présidé par le ministre chargé de l'Emploi et aura pour mission de contribuer à «la définition des orientations stratégiques des politiques de l'emploi» en veillant à leur cohérence. Il sera notamment consulté sur l'agrément de la convention d'assurance chômage et émettra un avis sur la convention tripartite pluriannuelle conclue entre l'État, l'Unedic et la nouvelle institution (Anedic ? France Emploi ?), qui définit les objectifs impartis à celle-ci et retrace les moyens financiers qui lui sont accordés. Pour ce faire, il comprendra des représentants des organisations professionnelles d'employeurs et de travailleurs (nos chers "partenaires sociaux"…), des représentants des collectivités territoriales (Association des régions de France, Assemblée des départements de France, Association des maires de France…), des représentants des Maisons de l'emploi, de l'AFPA, ainsi que de l'institution publique issue de la fusion ANPE-Unedic.

Mais les chômeurs, eux, n'auront toujours personne pour les représenter alors qu'ils sont au cœur de la réforme. Un refus, une fois de plus, révélateur de la conception de la démocratie sociale que se fait notre gouvernement, et du mépris qu'il entretient à l'égard des privés d'emploi qui, même si on doit maintenant les appeler des «clients», n'en demeurent pas moins que des pions à placer, sans voix ni considération aucune.

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Mis à jour ( Mardi, 29 Janvier 2008 11:22 )  

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