J'y suis, j'y reste ? Pourtant, il y a un an, ils étaient 58% à se dire "plutôt ou très optimistes" quant à leur capacité à retrouver un emploi s'ils devaient perdre le leur...
Le chômage baisse ? Ce n'est visiblement pas ce que pense aujourd'hui une écrasante majorité de salariés qui estime qu'il vaut mieux ne pas prendre de risque. A moins d'avoir une opportunité qui offre un maximum de garanties, on préfère désormais prendre son mal en patience. Il est loin le temps où il suffisait de changer de trottoir pour changer de patron sans perdre un seul centime... Maintenant, plus on leur vante les joies de la mobilité, plus ils rêvent d'être fonctionnaires !
Donc, les salariés ne sont pas dupes : dans un marché du travail de plus en plus rongé par les salaires au rabais, la précarité, le déclassement et la déqualification, on sait ce qu'on quitte mais pas ce qu'on trouve. Prudence (ou résignation ?) est de mise. Quand on prône la flexibilité sans vraie sécurité, on récolte… l'immobilisme.
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