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Accueil Social, économie et politique Suicides au travail : la liste noire

Suicides au travail : la liste noire

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Selon le président de l’UNPS, la France est l’un des pays industrialisés qui connaît un des plus hauts taux de suicide. Avec 6.478 décès en 2005, les adultes de 30 à 59 ans comptent pour plus de 60% du total. Et, chaque année, quelque 400 d'entre eux sont liés aux mauvaises conditions de travail : seuls une vingtaine sont reconnus comme accidents du travail par la Sécurité sociale.

Il y a les "boîtes noires" dont on a beaucoup parlé : Renault (4 décès au Technocentre de Guyancourt depuis octobre 2006), EDF (4 décès en trois ans à la Centrale de Chinon), Société Générale (3 cas depuis 2005, dont un trader à La Défense en juin dernier), Areva (2 cas en 2007), IBM (un cas en 2006), Sodexho (un cas en 2007), Ed (un cas en 2007)...

Mais c'est incontestablement PSA qui rafle la palme avec 6 suicides depuis février 2007, auxquels il faut rajouter deux nouvelles tentatives sur leur site de Mulhouse. L'un est actuellement dans le coma, entre la vie et la mort.

Au cœur du problème, le stress au travail : en France, 20% à 30% des salariés y subiraient des niveaux de stress très élevés. Trop élevés.

=> EN FAIT, c'est dans la Police nationale que l'on bat (hélas) tous les records : lire en commentaire…

=> La Poste et France Télécom, HSBC, Barclays ou la BNP, l'Assedic, Airbus…, la liste s'allonge : lire en commentaires…

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Mis à jour ( Mardi, 05 Février 2008 17:17 )  

Commentaires 

 
0 # superuser 2008-02-15 11:11 Un cadre de La Poste s'est donné la mort le 15 janvier, invoquant les «méthodes de management» de son employeur. Après Renault, PSA, EDF… c'est la première fois que l'entreprise publique est sur la sellette.

L'affaire secoue La Poste. Le 15 janvier, Jean-Claude D., directeur de la sûreté des bureaux de Charente-Maritime, s'est donné la mort à son domicile en laissant une lettre manuscrite adressée à Jean-Paul Bailly, le président de La Poste. Dans ce courrier, ce cadre dirigeant de 49 ans explique que son geste «est en totalité dû à la Poste», et met gravement en cause les méthodes de management de l'entreprise publique

Ce suicide est intervenu alors que La Poste - engagée depuis sept ans dans un vaste programme de restructuration de son réseau de 17.000 bureaux - a décidé de fusionner deux directions départementales , celles de Charente-Maritime et des Deux-Sèvres. Pour sa famille, ce décès a bien un lien direct avec son travail et la brutalité de l'entretien au cours duquel il a appris qu'il n'était pas reconduit dans ses fonctions antérieures. «S'il y a faute de la part de La Poste, il faut que des sanctions soient prises», estime son frère Philippe qui raconte l'engrenage d'un cadre stressé, qui n'avait pas pris de congé «depuis 2006, si ce n'est le vendredi pour travailler chez lui», pris dans l'étau d'un vaste plan de réorganisation dont il n'était pas tenu informé. La famille souhaite aussi que ce décès soit reconnu comme «accident du travail».

La direction de La Poste n'a pas souhaité s'expliquer sur les circonstances de ce décès : «Le président de La Poste vient de recevoir la lettre écrite par Jean-Claude D. Nous réservons notre réponse à la famille», nous a-t-elle répondu.

Après Renault, PSA, France Télécom, EDF, c'est la première fois que La Poste se trouve confrontée publiquement à un cas de suicide. A plusieurs reprises, ses dirigeants ont été alertés par des études internes pointant du doigt une montée du stress dans le cadre de la réorganisation de son activité courrier. Le 20 décembre 2005, la direction a même signé un accord social avec plusieurs syndicats, «convenant de la création d'un observatoire du stress à travers le réseau des médecins de préventions professionnelle s». Observatoire qui n'a toujours pas vu le jour.

Du côté des syndicats, le suicide de ce cadre n'étonne guère : «A force de conduire à marche forcée la restructuration du réseau, un drame devait finir par arriver. Depuis 2005, près de 8.000 postes de chef d'établissement sur 12.500 ont été supprimés. Si certains ont pu se récupérer en partant de façon anticipée à la retraite, d'autres l'ont très mal vécu. Certains se retrouvent même aujourd'hui à travailler au guichet», explique Régis Blanchot, secrétaire fédéral de SUD-PTT. A la CGT, premier syndicat à La Poste, on fait le même constat : celui d'un mal-être qui s'aggrave. «On reçoit maintenant dans nos permanences des gens en larmes. La situation est très préoccupante», souligne François Klein, cégétiste chargé du réseau grand public.

(Source : Le Parisien)
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0 # superuser 2009-06-09 21:51
Depuis la création de Pôle Emploi, 5 agents ont mis fin à leurs jours, et 10 depuis la promulgation de la loi de fusion.

=> LIRE ICI…
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0 # superuser 2008-02-21 16:22 Un salarié du central téléphonique d'Amboise (Indre-et-Loire) s'est suicidé mardi sur son lieu de travail, a-t-on appris mercredi de source syndicale.

Âgé de 52 ans, ce technicien d'intervention à France Télécom s'est pendu dans un bureau du central téléphonique. "Ce n'est jamais anodin, un suicide sur le lieu de son travail. On ne peut pas dire que les conditions de travail dans l'entreprise ne poussent pas les salariés à des situations extrêmes", a indiqué Pascal Jouvin, secrétaire département Sud PTT.

Selon le syndicaliste, "il y a une vraie souffrance de la part des salariés. Les médecins du travail ont tiré le signal d'alarme à plusieurs reprises".

Une cellule psychologique a été installée et un comité d'hygiène et de sécurité et des conditions de travail est prévu jeudi, selon le syndicaliste. La direction n'avait pu être jointe mercredi soir.
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0 # superuser 2009-06-09 21:54
Quelque 17 salariés de l'opérateur ont tenté de se suicider dans les quinze derniers mois, signale France-Soir lundi 18 mai 2009. Pour 8 d'entre eux, le geste aura été fatal.

=> LIRE ICI…
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0 # superuser 2008-02-21 17:13 En France, la police déplore, en moyenne, près d’un suicide par semaine. La "grande maison" pudique n’aime guère évoquer ce sujet, pourtant, depuis les suicides de neuf policiers en ce début d’année, les syndicats professionnels, inquiets, demandent l’ouverture d’un "large débat". Dans le même temps, quatre policiers ont été mis en examen pour de graves dérapages.

Le dimanche 13 janvier 2008, un gardien de la paix mettait fin à ses jours dans les locaux du commissariat central de Tour. Un geste lourd de sens, et ce quelques semaines après que l’un des ses collègues soit découvert en hypothermie dans la forêt de Chinon, au lendemain d’une tentative de suicide ratée. Un autre policier de la même région s’était lui aussi tué quelques mois plus tôt avec son arme de service.

Une série noire en Touraine mais aussi à Orléans, Paris… Depuis le 1er janvier, 9 policiers se sont suicidés en France contre 5 à la même époque en 2007. Au moins une dizaine d’autres - agents administratifs, commandants, gardiens de la paix ou brigadiers… - auraient tenté de se donner la mort.

Pourtant les chiffres de janvier 2008 ne sont pas, de prime abord, plus alarmants que ceux du premier mois de l’année précédente puisque, selon les statistiques officielles, 8 policiers s’étaient suicidés en janvier 2007. Mais ils suscitent l’inquiétude des syndicats et relance la question du malaise dans cette profession et des raisons de ces passages à l’acte. Pression hiérarchique, problèmes personnels ? Le débat est lancé et les points de vue divergent entre les syndicats.

"Ces chiffres ne sont pas supérieurs à la moyenne nationale", relativise l’UNSA-Police dans un communiqué, tout en s’interrogant "sur l’augmentation de la pression hiérarchique liée à l’instauration de quotas d’interpellatio ns ou de contraventions". Du côté de Synergie Officiers, deuxième syndicat d’officiers de police, les propos sont plus nuancé. "La faute à la hiérarchie ? La faute à des problèmes personnels ? Tout est étroitement imbriqué quand on fait ce métier émotionnellemen t très difficile".

Des arguments que ne partage pas Jean-Claude Delage, du syndicat Alliance Police, pour qui ces suicides ne sont pas liés au métier, considérant toutefois "qu’une réflexion de la hiérarchie soit la goutte d’eau qui fasse déborder le vase, ça c’est de l’ordre du possible". Ce qui est certain, en revanche, pour lui aussi est qu’il faut être psychologiqueme nt fort. "Il faudrait mieux accès dans le recrutement sur les difficultés bien particulières de notre métier, comme l’éloignement de la famille. Les aider à être forts, ce serait aussi leur donner un salaire et des conditions de vie acceptables. Un jeune policier gagne le SMIC à 200 € près".

Parallèlement, de graves dérapages de trois policiers, jusque-là bien notés, dans la nuit du 1er au 2 février, dans un pub d’Amiens, ont entraîné leurs mises en examen pour "provocation à la haine raciale". Des comportements qui entachent une nouvelle fois l’image des fonctionnaires de police, posent un problème concernant la déontologie de certains de ces membres et interrogent sur la teneur des "enquêtes de moralité" réalisées au moment du recrutement.

Emission diffusée sur internet : France 5 - C dans l'air
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0 # superuser 2008-02-23 11:40
Vu le nombre de suicides dans la Police, on se dit qu'il est heureux que les autres salariés n'aient pas le droit de posséder une arme. Car si c'était le cas, ce serait l'hécatombe, que ce soit contre eux-mêmes ou contre les autres.
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0 # superuser 2008-02-23 11:38 Le corps d'un salarié de la banque britannique HSBC n'a été retrouvé que douze jours après la date vraisemblable de son suicide, dans les locaux de la banque à La Défense (Hauts-de-Seine), accompagné d'un courrier à son supérieur hiérarchique évoquant un climat pesant.

La direction des ressources humaines d'HSBC a confirmé le suicide de ce gestionnaire de «back office» (suivi des opérations financières) âgé de 59 ans, dont une trentaine dans la maison, et qui s'apprêtait à prendre sa retraite. Il avait été constaté absent de son poste le 20 décembre dernier et son équipe avait supposé qu'il avait pris des congés.

Son corps a été retrouvé le 2 janvier dans les toilettes. Fin décembre, le personnel de ménage avait signalé au régisseur de l'immeuble qu'une porte des sanitaires était fermée. Ce régisseur est employé par le propriétaire de l'immeuble, qui n'est pas HSBC. Le problème de porte devait être résolu rapidement mais en cette période de fêtes, il a pris quelques jours de retard, explique la DRH.

Les consignes de sécurité en pareil cas ont depuis été révisées par HSBC. Le comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) a voté le 14 janvier le principe d'une enquête, associant des représentants des salariés, de la direction et le médecin du travail.

Une enquête de police est en cours. La «préoccupation» de la CFDT, selon un communiqué, est «avant tout de connaître les causes de ce suicide afin que toutes les mesures préventives nécessaires soient prises et éviter ainsi qu'un tel drame ne se reproduise».

Selon la direction, qui ne confirme ni n'infirme le contenu de la lettre saisie par la police, ce salarié n'avait «aucun problème dans son travail, ni avec sa hiérarchie». Il déjeunait selon elle quasiment tous les jours avec son supérieur. La direction a précisé avoir installé un «observatoire du stress» depuis quatre ans, qui consiste en l'analyse par un cabinet extérieur de questionnaires remplis par les salariés volontaires de façon anonyme lors de la visite médicale. L'anxiété et le stress moyens des salariés est «légèrement au-dessus de la moyenne», a indiqué la direction.

(Source : Le Parisien)
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0 # superuser 2008-03-04 14:21 Daniel, 45 ans, marié et père de deux enfants était conseiller en patrimoine financier à Villefranche-de-Rouergue, dans l’Aveyron. Sa veuve estime que la BNP Paribas est responsable de la mort de son mari. Elle a porté plainte contre X.

“Quand j’ai vu les lettres, j’ai tout de suite compris”. Marie* se souvient très bien ce lundi 21 janvier. “Le lundi matin il était vivant”. Cela faisait deux ou trois mois qu’il n’allait pas bien. Mais il ne parlait jamais de ses problèmes de travail. A midi, pour la première fois, Daniel s’est confié. Il lui a raconté une réunion qui s’était mal passée avec sa direction, à Albi, quatre jours plus tôt.

“On lui a reproché de ne pas avoir atteint son objectif de vente de produits financiers. Des Sicav, des choses comme ça. Mon mari ne voulait pas placer ces produits. Il est dans cette agence depuis une vingtaine d’années. Il connaît très bien ses clients. Il disait que ça aurait été les "entuber".”

D’après Marie, pendant cette réunion, les chefs de Daniel lui auraient également parlé d’une mutation. Selon elle, son mari avait le sentiment d’être “pris pour une merde, pour un pion ! Cette réunion a achevé de l’enfoncer.”

Pendant la dernière discussion qu’il a eue avec sa femme, Daniel lui a dit qu’il avait rendez-vous chez le médecin à 17 heures 30, “pour se faire arrêter 15 jours”. “Ne m’attends pas. Occupe-toi des enfants pour le goûter et les devoirs.” Le soir, Daniel n’était toujours pas rentré. En allant fermer les volets, Marie a découvert deux lettres sur sa table de chevet. L’une pour elle, l’autre pour ses enfants. Daniel s’était tué quelques heures plus tôt dans l’agence où il travaillait. Comme tous les lundis, la banque était fermée. Les gendarmes ont découvert une troisième lettre sous son clavier d’ordinateur. Une lettre destinée à sa direction.

Marie a porté plainte contre X. “J’espère que ça va aboutir à punir ceux qui ont fait du mal à mon mari. Et que ça ne se renouvellera jamais.” Le secrétaire général de la CGT des banques et assurances, Patrick Lichaud dénonce “une pression de plus en plus forte sur les salariés du secteur. Il s’agit pour les banques d’avoir des taux de rentabilité de plus en plus importants”.

La direction nationale de BNP Paribas n’a pas souhaité répondre à nos questions. Elle indique, dans une interview à l’AFP, avoir “mobilisé tous les moyens nécessaires pour essayer de comprendre” et “collaborer aux procédures en cours”.

(Source : France Info)
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0 # superuser 2008-03-12 10:39 Un salarié d'un prestataire de service du Technocentre de Renault à Guyancourt (Yvelines) s'est suicidé fin février, a-t-on appris mardi soir de source syndicale. Trois autres salariés du site de Guyancourt ont déjà mis fin à leurs jours depuis octobre 2006.

Ce salarié était employé de l'entreprise Assystem, un prestataire de service informatique du Technocentre de Renault. Il s'est suicidé à son domicile un dimanche, a précisé cette source, confirmant une information de La Tribune.

Ni l'identité ni l'âge de ce salarié n'ont été révélés. Il s'agissait d'un cadre qui travaillait "depuis plusieurs années" sur le site de Guyancourt, selon cette source qui a évoqué une problème de "surmenage professionnel".

Un CHSCT (comité dhygiène, de sécurité et des conditions de travail) s'est tenu mardi chez Assytem et une demande de CHSCT extraordinaire chez Renault a été déposée par les syndicats de l'entreprise, qui n'avait apporté aucune réponse mardi soir, ajoutait-on.

Trois salariés du Technocentre se sont donnés la mort depuis octobre 2006. Le premier de ces trois suicides a été confirmé en septembre 2007 comme accident du travail par la Caisse primaire d'assurance-maladie (CPAM) des Hauts-de-Seine.

(Source : Le Nouvel Obs)
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0 # superuser 2008-04-23 11:11 Depuis le début de l'année, quatre salariés d'Airbus, affectés dans différents sites de l'agglomération toulousaine, se sont suicidés. Les fonctions qu'ils occupaient étaient diverses, selon des sources syndicales : service des achats, chaîne d'assemblage…

Pour la direction de l'entreprise, il s'agit d'une "coïncidence malheureuse". "L'histoire de ces personnes n'indique en rien qu'il ait pu y avoir une préoccupation professionnelle ", explique une porte-parole du constructeur aéronautique. Dans chaque cas, le passage à l'acte s'est produit soit au domicile des salariés, soit à l'extérieur, mais jamais sur leur lieu de travail. Un homme a mis fin à ses jours chez lui après avoir tué sa femme avec une arme à feu. Le couple était sur le point de se séparer, d'après les premières constatations de l'enquête.

Emus par cette série de disparitions brutales, les représentants syndicaux se montrent d'une infinie prudence car, à leur connaissance, aucune des personnes concernées n'a motivé son geste par des problèmes au sein de l'entreprise : "Il est prématuré de s'exprimer", résume Gilbert Plo, délégué syndical central CFTC. Néanmoins, la CGT a écrit à Jean-Marc Thomas, président délégué d'Airbus France, pour demander la réunion d'un comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail extraordinaire. La CFDT, elle, s'est rapprochée de ses collègues de Renault pour s'informer du "travail de fond" qu'ils ont mené après les suicides, en 2006 et 2007, de trois salariés du Technocentre de Guyancourt (Yvelines).

(Source : Le Monde du 15/04/08)

N'oublions que le "plan de restructuration " Power8 prévoit 10.000 suppressions d'emplois chez Airbus/EADS, groupe ô combien entâché par l'incompétence et la malhonnêteté de ses dirigeants.
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0 # superuser 2008-05-13 18:17 A Versailles, en avril, un caissier est mort. A Paris, fin mars, un cadre a tenté de se suicider.

C'est la première fois depuis 30 ans : les syndicats de la banque Barclays appellent les salariés à débrayer ce matin.

31 mars. Un des trois directeurs parisiens de Barclays Patrimoine tente de se suicider, dans son bureau de l'avenue de Suffren, dans le 15e arrondissement de Paris.

13 avril. Un caissier de l'agence Barclays de Versailles, dans les Yvelines, met fin à ses jours, chez lui.

Pour les syndicats de la banque, pas de doute : les deux drames sont liés. "Ces deux événements ont eu lieu à des endroits différents mais ils sont liés" rapporte un syndicat au Parisien.

A qui la faute ? "Aux méthodes de management (qui) se durcissent et à la pression des salariés" poursuit le syndicat. Une direction qui "n'assume pas" toujours, selon le même syndicat : "Sans vouloir en assumer les conséquences financières et humaines, la filiale française est en train de mener un vaste plan de réorganisation et chasse les gros salaires."

Le manager de 47 ans qui a tenté de se suicider devait être muté à Rouen début avril, selon ses proches cités par Le Parisien. "Un placard avec une baisse de salaire conséquente. Il a refusé. Pour le mettre sous pression, la direction a annoncé à tout le monde sa mutation, sans même avoir son accord."

L'employé versaillais, quant à lui, aurait été menacé de retraite anticipée. "Il allait partir dans quelques mois. Mais comme il refusait de vendre des produits financiers, car il n'était que caissier, on a voulu anticiper son départ. Après 30 ans de boîte, il n'a pas supporté", explique un de ses proches au Parisien.

Que dit la direction ? "Ces événements nous touchent énormément. Nous avons mis en place des cellules psychologiques. Mais nous n'avons forcé personne à partir en retraite, et la mutation de l'autre employé était liée à une évolution de carrière. Il ne faut pas faire d'amalgame entre les deux situations" dit-elle au Parisien.
Selon la banque, qui s'appuie sur des sondages internes, les conditions de travail sont "en nette amélioration depuis quelques années."

(Source : Le Parisien)
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0 # superuser 2008-07-22 13:29 Le 11 juillet dernier, le syndicat Sud-Santé de l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) a demandé une enquête sur le suicide d'une femme, cadre en radiologie de l'hôpital Bichat, jugeant qu'il pouvait être lié à des conditions de travail difficiles au sein de l'AP-HP.

Extrait du communiqué syndical : «La semaine dernière, un cadre de radiologie de l'hôpital Bichat s'est suicidé en laissant une lettre mettant en cause ses conditions de travail et les pressions subies. […] Elle remplaçait trois cadres partis en retraite [et avait] alerté sa hiérarchie de la lourdeur de ses tâches».

Si l'AP-HP confirme ce suicide, elle précise par la voix d'une porte-parole que la mort est survenue le 1er juillet au domicile de la victime, les motivations personnelles de ce drame restant «particulièreme nt délicates à établir». Toutefois, «le directeur général de l'AP-HP a décidé de procéder à un examen approfondi de l'environnement professionnel de cette cadre afin de déterminer si des circonstances particulières peuvent avoir contribué à ce drame».

On remarque que cette femme subissait de plein fouet la politique de l'Etat-employeur, fier de réaliser de pitoyables économies en dégraissant massivement ses effectifs.
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