Aujourd'hui, le géant des cosmétiques L'Oréal devrait voir ses salariés lever le pied pour la deuxième fois en un mois. Après le premier mouvement, la direction a accepté une augmentation collective - la première depuis 4 ans - mais sans la chiffrer. La CGT exige un «rattrapage» de 9%.
La grande distribution en est aussi à sa deuxième vague de réclamations de 100 à 150 €. Depuis jeudi, Carrefour, Champion, Intermarché, Monoprix, Super-U, Bricorama, Conforama, Printemps, Tati et la FNAC ont été touchés par des arrêts de travail. Moins suivie que la journée d'action du 1er février, celle de samedi montre «la combativité persistante des salariés», selon la CGT.
Des bras de fer sont aussi engagés chez Valeo Eclairage, STMicroelectronics, Capgemini, Tests Holding (NextRadioTV), Brioche Pasquier ou encore la SNCF. Les revendications ont viré à l'affrontement chez Safran où une porte a été forcée, tandis qu'à la Caisse des dépôts, un pique-nique a été organisé pour réclamer une prime exceptionnelle de 3.000 €.
(Source : 20 Minutes)
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