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Accueil Mobilisations, luttes et solidarités Des assistants parlementaires dénoncent les pratiques sociales à l'Assemblée

Des assistants parlementaires dénoncent les pratiques sociales à l'Assemblée

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Effet boule de neige ? Suite à la condamnation de Ségolène Royal, des assistants parlementaires affiliés à l'UNSA en ont profité pour dénoncer "un catalogue de mauvaises pratiques sociales" et les "comportements voyous" de certains députés, qui "ne respectent toujours pas le droit du travail" avec leurs collaborateurs.

"A l’Assemblée nationale, les 2.100 collaborateurs parlementaires subissent plus qu'ailleurs les résultats de comportements voyous", a déploré vendredi dans un communiqué leur union syndicale USCP-UNSA, évoquant l'ex candidate socialiste à la présidentielle Ségolène Royal qui a été condamnée jeudi à verser des salaires à deux ex-attachées parlementaires, ainsi que l'audition de Manuel Aeschlimann (UMP) "par la brigade de la répression financière". Fin mars, M. Aeschlimann avait été entendu par la Brigade de répression de la délinquance économique dans trois affaires, dont l'une sur "l’utilisation inappropriée de fonds parlementaires à des fins privées".

"C'est tout le catalogue des mauvaises pratiques sociales qui s'applique dans cette maison !", a souligné l'USCP-UNSA qui a dressé l'inventaire de multiples entorses au droit du travail : contrats précaires, rémunérations insuffisantes, discrimination salariale homme-femme, menace contre les femmes enceintes, harcèlement moral et sexuel conduisant à des tentatives de suicide, heures supplémentaires non rémunérées, licenciement-minute ou sans motif, crédit-collaborateur détourné de sa finalité, droit syndical méprisé. "Par leur inaction chronique, les autorités politiques et administratives de l'Assemblée nationale sont des complices objectifs de ces affaires", a accusé le syndicat qui affirme regrouper "une centaine" d'assistants de députés de toutes étiquettes.

Le syndicat demande "un véritable statut du collaborateur politique" et "qu’une convention collective soit mise en place, qu'un bilan social annuel de l'Assemblée soit publié". Le syndicat et les "organisations de collaborateurs" doivent être reçus mercredi par la questure (trois députés responsables de la gestion de l'Assemblée).

(Source : Le Nouvel Obs)

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