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Accueil Social, économie et politique Chômage : Le gouvernement joue avec le feu d’une promesse intenable

Chômage : Le gouvernement joue avec le feu d’une promesse intenable

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Pour le gouvernement, le chômage se limite à la seule catégorie A. Ainsi, suffit-il de voir son chiffre baisser pour se réjouir d’une décrue généralisée. Il n'en est rien !

La baisse du chômage en catégorie A (-20.500 demandeurs en octobre) est saluée avec enthousiasme par l’exécutif. «La promesse du Président de la République d’inverser la courbe du chômage est bien engagée», pérore Michel Sapin… sans langue de bois, il va de soi.

Le pari est donc pris. En décembre 2013, janvier et février 2014, on va voir ce qu’on va voir : la décrue va s’amplifier et se propager à toutes les autres catégories de Pôle Emploi.

Cette fanfaronnade gouvernementale est une promesse insensée dans le contexte qu’on observe aujourd’hui, marqué par un emballement des plans de licenciements probables dans le transport routier, l’industrie agro-alimentaire et dans d’autres secteurs moins visibles.

D’autant que le chômage ne baisse pas. Au contraire, il augmente ! Nul besoin de rentrer dans le détail des chiffres publiés par la DARES. Les macro indicateurs du 28 novembre le confirment.

Si le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A enregistre un recul de -20.500 inscriptions, le cumul des catégories A, B et C explose de près de 40.000.

En d’autres termes, le chômage à plein-temps baisse, le chômage à temps partiel augmente. Et pas qu’un peu : +60.000 en catégories B et C !

Petite explication à l’attention de celles et ceux qui ne le savent pas encore : Il suffit de travailler moins de 78 heures dans le mois pour basculer de la case A (sans aucun emploi) à la case B.

Les postes disponibles étant pour l’essentiel proposés en CDD, on imagine aisément que nombre de chômeurs à temps partiel réintégreront dans les semaines et mois à venir la catégorie des chômeurs à plein-temps. L’effet vases communicants est réversible.

A contrario, les plus optimistes rétorqueront que de plus en plus de chômeurs de catégorie A vont reprendre une activité (partielle ou totale). C’est envisageable, pas garanti !

Les chiffres aujourd’hui disponibles ne confirment donc pas l’entame d’une inversion de la courbe du chômage. Affirmer le contraire revient à considérer qu’en France, le chômage ne concerne que les 3,2 millions de personnes inscrites en catégorie A. Voilà une lecture très approximative et orientée des statistiques.

Ainsi, le gouvernement estime que, quand on exerce une activité à tiers-temps ou à quart de temps, on n’est plus chômeur. Même topo quand on est en formation, en stage, en maladie, en convention de reclassement personnalisé (CRP), en contrat de transition professionnelle (CTP) et en contrat de sécurisation professionnelle (CSP).

Les chômeurs des catégories B, C et D comptent pour du beurre !

Voilà ce que laissent entendre messieurs Hollande et Sapin quand ils se gargarisent des chiffres d’octobre qui devraient pourtant les inciter à plus de retenue, plus de prudence.

Pour autant, la tendance à la stabilisation du nombre des demandeurs d’emploi de catégorie A semble s’inscrire dans une certaine réalité statistique, comme le souligne le communiqué du ministère du Travail : «Appréciée sur une moyenne de plusieurs mois, l’inversion de la courbe du chômage se dessine : -3.500 par mois en moyenne sur les 3 derniers mois, après +5.500 au 3ème trimestre, +18.270 au 2ème trimestre et +33.070 au 1er trimestre. Il faut remonter à novembre 2010 pour trouver une évolution moyenne aussi favorable».

Avant de conclure, nous aurons une pensée solidaire pour les agents Pôle Emploi qui ne sont pas au bout de leur peine. L’augmentation du nombre de chômeurs en catégories B et C n’est vraiment pas pour leur simplifier la vie. La gestion des dossiers d’indemnisation de ces populations s’en trouve considérablement accrue, avec sa paperasserie kafkaïenne, ses déclarations d’activités partielles, ses possibles erreurs de calcul… Imbroglio dénoncé en juillet dernier par Jean-Louis Walter, Médiateur national de Pôle Emploi, qui s’inquiète des dérives de l’activité réduite dans son rapport annuel. 

Bien loin d’être encourageants, les derniers chiffres du chômage confirment si nécessaire l’enracinement de la précarité professionnelle par l’accroissement des missions courtes (CDD et temps partiels).

L’économie française ne crée plus d'emplois stables depuis longtemps.

Yves Barraud

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Mis à jour ( Mercredi, 12 Février 2014 13:34 )  

Commentaires 

 
0 # Paulina1 2013-11-29 16:04 Tant que la croissance sera nulle ou faible, il n'y aura pas d'amélioration réelle de la situation du chomage. Même si certaines personnes critiquent les emplois aidés, je considère que l'Etat doit le faire. Sinon qui va le faire ? Les entreprises privées n'ont pas de commandes,elles ne peuvent envisager de recruter. Répondre | Répondre avec citation |
 
 
0 # Yves 2013-11-29 16:48 En France Métropolitaine.

Chômeurs toutes catégories (ABCDE) : + 1% en octobre, à 5.528.000 inscrits contre 5.185.000 en octobre 2012. + 6,6% sur un an.
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0 # pqjvld 2013-12-02 13:01 Je me permets de répondre, car je trouve la litanie de la croissance indécente ; n'est-il pas certain que l'objectif des entreprises est justement de minimiser leurs coûts de fonctionnement de façon constante ? Il me paraît donc évident que dans cette perspective le salariat est une "charge" à évacuer. Répondre | Répondre avec citation |
 
 
0 # TS 2013-12-02 13:53 Si tu évacues le salariat (ou toute autre forme équivalente: auto-entrepreneuriat ) ce qui revient à priver de revenus (ou à les baisser) des millions de gens. Alors qui achète les produits fabriqués par les entreprises?

C'est la contradiction inhérente au capitalisme: il tend à aller vers l'esclavage intégral mais en ce faisant il élimine la clientèle potentielle.
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0 # TS 2013-12-05 15:46 Petite rectification.

Je me suis fait piégé par les formules qu'on nous enfonce dans le crâne et qui conditionne à notre insu notre façon de penser.

Ce ne sont pas les entreprises qui fabriquent ce qui est vendu mais les salariés qui y travaillent.

(La révolution passera d'abord par une réappropriation des mots qu'on doit disputer à nos adversaires qui nous inondent de leur propagande)
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0 # adele 2013-12-13 13:20 Exact. La novlangue a des effets particulièremen t dangeureux. On devrait toujours parler d'emploi et non de "travail", par exemple. On tend à faire accroire que ne pas avoir d'emploi équivaut à ne pas travailler avec les amalgames négatifs que cela sous-entend. On devrait faire au contraire l'éloge de la paresse. La "paresse" a considérablemen t fait évoluer le monde, quoi qu'on en dise. Répondre | Répondre avec citation |
 
 
0 # adele 2013-12-13 13:17 Exact. C'est particululièrem ent vrai dans le cas des sociétés anonymes où il devient intéresassant de détruire des emplois notamment pour satisfaire l'actionnaire. Mais bon… on vous dira qu'il faut être positif et qu'il suffit d'avoir la foi de l'optimiste, même si vous n'avez aucune raison de l'être. Répondre | Répondre avec citation |
 
 
0 # adele 2013-12-13 13:15 Il serait même cohérent et logique que l'Etat fournisse un emploi à qui n'en a pas puisque nul ne peut se soustraire à l'obligation d'échanger son travail pour de l'argent. Il devait y avoir un droit opposable comme pour le logement. Quant à toujours tabler sur l'augmentation de la sacro-sainte croissance : cela me semble stupide, irresponsable et facile. Pour résumer les gouvernements ne sont donca jamais responsables de leur politiques défaillante : c'est la faute à la fatalité qui nous empêche d'avoir la bonne croissance. Ben voyons…Il suffit donc de promettre et de se faire élire par des gogos sur la base de mensonges. Répondre | Répondre avec citation |
 
 
0 # TS 2013-11-29 20:05 Pour rappel, la définition de ce qu'est un chômeur au sens du BIT (bureau international du travail)

Citer:
En application de la définition internationale adoptée en 1982 par le Bureau international du travail (BIT), un chômeur est une personne en âge de travailler (15 ans ou plus) qui répond simultanément à trois conditions :

- être sans emploi, c'est à dire ne pas avoir travaillé, ne serait-ce qu'une heure, durant une semaine de référence ;

- être disponible pour prendre un emploi dans les 15 jours ;

- avoir cherché activement un emploi dans le mois précédent ou en avoir trouvé un qui commence dans moins de trois mois.


www.insee.fr/fr/methodes/default.asp?page=definitions/chomeur-au-sens-du-bit.htm
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0 # TS 2013-11-29 20:06 La première conséquence de cette définition est que toute personne qui travaille une seule heure par semaine ne peut pas prétendre être chômeur au sens de la définition du BIT

Avec cette définition, vous ne rêvez pas (vous cauchemardez) le plein-emploi est possible 8-)

Par ailleurs, Pôle emploi utilise une définition qui est un peu différente mais il n'est pas impossible que déclarer une seule heure de travail dans un mois change votre catégorie.
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0 # TS 2013-12-05 14:57 Exemple:
Ce mois-ci je vais déclarer à Pôle emploi 40 euros de salaire (3h de travail) je ne serai pas compté en catégorie A très probablement.
Un chômeur de moins, le "redressement" de la France a déjà commencé 8-)
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0 # edouard 2013-12-02 19:29 La catégorie A, c'est presque 300000 radiations en un mois. C'est sûr, c'est leur priorité :
http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/vrais-chiffres-chomage-octobre-144404
Il est plus que temps de passer à autre chose :
revenudebase.info
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0 # liboue 2013-12-03 17:32 L'argumentaire de la croissance est FAUX! La croissance détruit! Il faut partager le travail et rendre ce travail utile et émancipateur!
La croissance, c'est pour les actionnaires et cela détruit nos vies (compétition) et notre environnement (on ne tient pas compte de l'impact de la croissance sur notre environnement via notamment les prix)!
La croissance est un mythe brandi par les technocrates pour nous faire le chantage à l'emploi (taux d'employabilité) au lieu de se poser la question du bien vivre et du travail bien fait!
Voir "les 10 plus gros mensonges sur l'économie" de DERRUDER et HOLBECQQ qui explique dans le mensonge n°6 "il faut soutenir la croissance pour dynamiser l'emploi". Si pas de croissance, pas de capitalisme idéologie du toujours plus (accumulation) donc surconsommation et crédit (on inonde le "marché" de produits (innovation) et comme on "joue" sur les salaires pour la compétition, on incite la grande majorité à utiliser leur épargne et/ou faire du crédit! CQFD
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0 # TS 2013-12-03 19:23 Tu sais bien que l'argent est créé à partir de rien sur de la dette et que les banques ne prêtent pas l'argent qu'ils ont reçu en dépôt.

La dette est le moteur du capitalisme et de tout le système.

En France, les gens seraient moins endettés que d'autres peuples (les USA?) il y a sans doute une raison: en France tout le monde loin s'en faut n'est pas propriétaire de sa maison et le RSA est insaisissable.

Quel gage dès lors donner à une banque pour se goinfrer à crédit sachant que le chômage peut s'abattre sur toi à tout instant? 8-)

Cela ne vous rappelle pas les lamentations de Sarkozy qui se plaignait du fait que les français ne sont pas assez endettés et pas assez propriétaires. Vous avez compris maintenant.pourquoi.
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0 # liboue 2013-12-03 22:12 C'est exactement ce que je dis! Pour que le système existe sur le fait que l'argent est créé ex nihilo par les banques, il faut du crédit et donc de la consommation.

D'autre part, les financiers jouent au casino en "innovant" sur les produits titrisés.

L'argent de la BCE à vil prix, ne sert pas à l'économie réelle (car avec la récession, cela n'est pas rentable), mais retourne à l'envoyeur ou à la spéculation sur du rien d'où les bulles. En ce moment , nous vivons une presque déflation (baisse des prix, baisse des salaires, faible croissance)

Les banquiers, la finance et les gouvernants se sont alliés pour privilégier le court terme pour les plus nantis quitte à ce qu'il y ait des victimes collatérales, c'est à dire l'économie réelle (TPE, PME, ménages)

Cela s'appelle concurrence-cupidité comme le dit F. LORDON
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0 # liboue 2013-12-03 22:18 J'ajoute un dernier point: il ne faut pas réguler ou taxer la finance; il faut anéantir le capitalisme qu'il soit d'économie de marché ou d'état.

Le capitalisme est une idéologie de destruction économique. Destruction des états nation, de l'environnement

Malheureusement , le peuple est assujetti à ce système par la création du désir, de la jalousie et du manque
Nous ne verrons peut-être pas la chute du système, mais il tombera tôt ou tard et le réveil sera très difficile pour tout le monde

Nous ne vivons pas au dessus de non moyens, mais n'importe comment sans se poser la question du pourquoi la surconsommation , le besoin irrépressible! Sommes-nous plus heureux avec soit disant le progrès tel qu'on nous le présente? Je ne crois pas. Nous allons petit à petit vers un système totalitaire de la Technique.
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0 # TS 2013-12-04 13:57 Citer:
Nous ne verrons peut-être pas la chute du système, mais il tombera tôt ou tard et le réveil sera très difficile pour tout le monde


Ce système s'apparente à une secte, quand le gourou est démasqué et que les fidèles commencent à voir ce qu'il est: un escroc manipulateur qui n'a eu de cesse de les dépouiller, ce dernier a la tentation d'accélérer le mouvement et finir par sacrifier/tuer tout le monde.
S'il ne peut pas contrôler tout au moins il peut empêcher les gens de retrouver la liberté en les tuant.
Cela a donné les deux guerres mondiales et d'autres moins connues.
Si bien que ce système nous propose le choix suivant:
Le capitalisme ou la mort…
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0 # TS 2013-12-05 13:07 Hollande et Sapin sont tranquilles pour deux mois.

Les prochains chiffres du chômage tomberont entre les deux frets, pardon fêtes, de fin d'années. La priorité des français ne sera pas d'écouter des nouvelles déprimantes mais de chasser la gueule de bois du 25 décembre pour pouvoir remettre ça le 31 décembre. 8-)
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0 # Yves 2013-12-05 16:07 Communiqué de la CFE-CGC :

Fin octobre, 5,5 millions de personnes, en France métropolitaine, sont inscrites à Pôle Emploi (+6,6 % sur 12 mois). Mais seulement un demandeur d’emploi sur deux perçoit une allocation au titre du chômage, soit 2.216.300 personnes.

Toutefois, la catégorie A (les personnes n’ayant exercé aucune activité au cours du mois) qui compte 3,2 millions d’inscrits, a connu une diminution de 0,6 % au mois d’octobre, ce qui représente 20.500 personnes. Nous nous en réjouissons pour elles sans, pour autant, participer au concert auto-congratulatoire actuel.

D’autres réalités viennent tempérer notre enthousiasme. Selon l’ACOSS, 7 contrats sur 10 (hors intérim), signés au troisième trimestre sont des CDD de moins d’un mois ! Toutes les catégories professionnelle s sont touchées par cette précarisation de l’emploi, y compris les jeunes diplômés.

Si le nombre d’inscrits à Pôle Emploi de moins de 25 ans en octobre, dans la catégorie A, est en baisse de 2,3 %, les plus de 50 ans sont toujours plus nombreux (+11 % sur un an). Ces derniers sont surreprésentés parmi les salariés licenciés tous les mois.

C’est dans cette situation de crise que va commencer, début 2014, la négociation de l’assurance chômage dont il est fondamental de préserver le rôle d’amortisseur. Les indemnités permettent de lisser les situations souvent dramatiques et donnent à chacun la possibilité de se repositionner sereinement sur le marché de l’emploi. La CFE-CGC a déjà annoncé son refus de voir les plafonds d'indemnisation baisser. Ce n'est pas la baisse des indemnités qui résoudra le déficit du régime mais bel et bien la création d'emplois par une véritable politique de croissance ! Évitant ainsi, par temps de crise, une fragilisation des classes moyennes, déjà au bord de l’asphyxie…
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0 # TS 2013-12-05 18:45 Citer:
et donnent à chacun la possibilité de se repositionner sereinement sur le marché de l’emploi.


Sans blagues. Ils ne mettent pas en relation le chiffre de gens indemnisé qu'il annonce en début de déclaration avec cette affirmation qui serait sympathique si elle n'était pas à moitié fausse.
(je ne suis pas pour la baisse des indemnités chômage qu'on se comprenne bien ;) )

(le communiqué ne parle pas de l'allongement de la durée moyenne de chômage , j'imagine qu'il n'a pas baissé récemment)

Citer:
mais bel et bien la création d'emplois par une véritable politique de croissance !


De croissance de quoi? du nombre de (vrais) cochons en Bretagne? 8-)
La croissance de la destruction de notre environnement?
On a mal de lire des trucs comme ça.
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0 # adele 2013-12-13 13:25 C'est une véritable religion, avec ses dogmes, ses prêtres, son dieu et le pouvoir des croyant est fort. Car tout repose sur cela, leur foi indéfectible. Répondre | Répondre avec citation |
 
 
0 # Yves 2013-12-26 20:08 Les chiffres de novembre - Extrait du Communiqué du ministère du Travail.

Les statistiques des demandeurs d’emploi pour le mois de novembre sont en hausse de +0,5% (+17.800 demandeurs d’emploi de catégorie A), faisant suite à une baisse de -0,6% (-20.500) en octobre.

À l’inverse, les inscrits en catégories ABC dans leur ensemble sont en diminution de 0,1% (- 6.900), alors qu’ils progressaient le mois précédent.

Ainsi se manifeste, une fois de plus, la volatilité de cet indicateur d’un mois sur l’autre, particulièremen t dans les périodes de retournement comme celle que nous vivons. Cette volatilité incite à regarder les chiffres en tendance sur plusieurs mois. De ce point de vue, nous sommes dans une amélioration engagée depuis le début de l’année et qui se confirme graduellement.

Ainsi, alors que le chômage progressait d’environ +30.000 par mois en moyenne au 1er trimestre 2013, il progressait de +18.000 par mois en moyenne au 2ème trimestre, puis de +5.500 au 3ème trimestre. Sur les deux premiers mois du 4ème trimestre (octobre et novembre), l’évolution est à la baisse de -1.350 en moyenne par mois. (…)

Commentaire d'Actuchomage :

D'un mois sur l'autre, le gouvernement s'appuie sur des indicateurs différents pour nous convaincre que l'inversion est bien engagée.

En octobre : le chômage était en baisse de 20.000 inscrits en catégorie A. Et en hausse de +40.000 sur les catégories A, B et C.

En novembre : le chômage était en hausse de 17.000 inscrits en catégorie A. Et en baisse de 7.000 sur les catégories A, B et C.

En octobre, le gouvernement s'est réjoui de la "baisse du chômage" sur la seule catégorie A. En novembre, même satisfaction mais en s'appuyant cette fois sur les catégories A, B et C.

Si l'évolution en catégorie A est à la "stabilisation", l'augmentation se confirme en octobre et novembre sur les catégories A, B et C.
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0 # Paulina1 2013-12-26 20:25 L'année 2013 n'est pas finie en terme de statistiques. Fin janvier on aura l'évolution de toute l'année.
Il faut prier pour que la croissance revienne pour vraiment inverser la courbe du chomage.
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