(Mais on ne va pas s'éterniser sur la légitimité du taux d'inflation dont on sait qu'il ne tient pas compte des loyers, par exemple…)
En 2004, le salaire des ouvriers a progressé plus vite que le coût de la vie (+0,4%). En revanche, le pouvoir d'achat des cadres (-0,1%), des professions intermédiaires (-0,2%) et des employés (-0,7%) a reculé. L'INSEE note que le pouvoir de négociation salariale reste bridé par le niveau élevé du chômage, et que les derniers recrutés sont en général moins bien rémunérés que les salariés déjà en place, ce qui tire la moyenne vers le bas.
En 2004, 10% des salariés à temps complet ont gagné moins de 1.005 euros nets par mois, et la moitié ont perçu un salaire mensuel net inférieur à 1.484 euros. Ce salaire, dit médian, est en baisse de 0,4% par rapport à 2003. C'est sur lui qu'est fixé le "seuil de pauvreté" : sa moitié selon le critère français soit 3,5 millions de "pauvres", 60% selon le critère européen soit 7 millions de personnes concernées en France.
Le salaire moyen était, lui, à 1.903 euros mensuel nets en juin 2005 (source INSEE/60 Millions de Consommateurs).
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