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L'annonce du remplacement du contrat première embauche n'a pas suffit à convaincre complètement les étudiants de reprendre les cours : une nouvelle journée de manifestations est prévue mardi et dans plusieurs universités, les assemblées générales ont décidé lundi de poursuivre la grève ou même de maintenir les blocages.

Les organisations étudiantes et lycéennes souhaitent maintenir la pression sur le gouvernement. Malgré le retrait du CPE, l'UNEF, la FIDL, l'UNL et la coordination nationale des étudiants et des lycéens ont maintenu leur appel à une nouvelle journée de manifestations mardi dans toute la France. Seule la Confédération étudiante a appelé les étudiants à "lever les blocages dans les universités".

Selon le ministère de l'Education nationale, sur les 62 universités qui n'étaient pas en vacances, seules 32 fonctionnaient normalement lundi. Cinq restaient totalement bloquées et 25 perturbées. Vendredi, 57 universités étaient perturbées, dont 15 étaient bloquées. Par ailleurs 50 lycées étaient perturbés et 14 autres bloqués, soit 1,8% des établissements, selon le ministère.
A Toulouse, la grève a été reconduite dans les trois universités. Le blocage a été maintenu juqu'à jeudi au Mirail et l'université Paul-Sabatier devrait également être paralysée jusqu'à mardi. Les étudiants de la faculté Saint-Charles de l'université Aix-Marseille I ont reconduit la grève et poursuivent le blocage. De la même façon, la faculté de lettres d'Aix-en-Provence (Aix-Marseille II) a reconduit le blocage lundi après-midi. A Saint-Etienne, le blocage de l'université Jean-Monnet a été levé, mais la grève sera reconduite. A Lyon, les deux campus de l'université Lyon II encore bloquée, ont voté la fin du blocage.

Mardi, des manifestations seront organisées dans plusieurs villes. A Paris, le défilé est prévu entre la place de la République et les abords du métro Richelieu-Drouot à 14 heures. Les étudiants marseillais sont eux aussi appelé à une nouvelle manifestation qui partira du Vieux-Port à partir de 10h30. Les grévistes d'Aix-Marseille II invitent les protestataires à "une action de soutien des salariés de l'Etang de Berre", sans préciser toutefois la nature de cette action.

(Source : Le Nouvel Obs)