
A la SNCF, justement, Olivier Marembaud, le nouveau patron de la division, doit présenter début janvier son plan de relance pour la période 2008-2010. La branche sera encore déficitaire en 2006 avec une perte de l'ordre de 220 millions comparable à celle de 2005.
L'ouverture totale à la concurrence du transport ferroviaire de marchandises n'est jamais que l'ultime étape d'un long processus ardemment défendu par Bruxelles. Et ce pour booster un marché de plus en plus attaqué par la route et l'aérien. Selon les statistiques «maison» de l'UE, la part de marché du fret ferroviaire est tombée en treize ans de 20% à 8% au sein des Quinze. En 2003, l'exécutif européen a commencé par faire sauter un premier verrou, celui des grandes lignes internationales ; puis un deuxième en janvier 2006, avec l'ouverture de tous les tronçons internationaux. Reste que les grands pays à forte tradition ferroviaire ne partent pas tous sur un pied d'égalité. La France demeure distancée. L'Allemagne et le Royaume-Uni, qui ont anticipé le phénomène de libéralisation de leur rail il y a une décennie, ont en effet une bonne longueur d'avance. Jacques Barrot, le commissaire aux Transports, notait d'ailleurs que dans ces pays, «le fret ferroviaire a repris des parts de marché» notamment entre 2003 et 2004.
(Source : L'Expansion)
Articles les plus récents :
- 10/01/2007 06:30 - Allocataires de l'Assedic : la baisse continue
- 09/01/2007 23:29 - Espèces éteintes ou en voie d'extinction
- 08/01/2007 03:06 - Retraites : accélérer l'emploi des seniors
- 07/01/2007 16:45 - Qui est riche ? Qui est pauvre ?
- 03/01/2007 12:48 - Services à la personne = travail en miettes
Articles les plus anciens :
- 01/01/2007 23:35 - L'opportunisme politique face aux sans abris
- 30/12/2006 16:34 - Bonne année boursière 2006
- 27/12/2006 19:18 - L'automédication pour faire des économies ?
- 27/12/2006 19:02 - Le CNE, seize mois après
- 27/12/2006 17:25 - L'euro, cinq ans après