La nomination de Jean-Luc Bérard, 47 ans, directeur des relations du travail de Snecma Moteurs et poulain de Denis Gautier-Sauvagnac (Medef), sera approuvée mercredi par le bureau de l'Unedic. «Cette nomination confirme la mainmise du Medef sur l'assurance-chômage», estime la CGT. Pourtant, personne ne semble s'y opposer...
Décalé, Jean-Pierre Revoil ? Nous regrettons son départ accéléré, apparemment provoqué par des tensions avec Denis Gautier-Sauvagnac et Annie Thomas (présidente CFDT de l'Unedic). Annie Thomas, qui estime qu’"il faut que le nouveau directeur soit bien calé pour affronter la nouvelle période qui s'ouvre. L'Unedic risque de vivre de nombreux changements après la campagne électorale"... Avec un sbire du Medef aux manettes et la CFDT qui veille au grain, il est évident qu'au petit jeu de la chaise musicale les chômeurs seront les éternels perdants.
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"Sous l'hypothèse d'une croissance du PIB de 1,8% en 2007 et en 2008, le résultat financier de l'assurance-chômage pourrait présenter un excédent de 2,425 milliards d'euros en 2007 et de 4,405 milliards en 2008", lit-on dans ce document.
En 2006, le résultat financier de l'assurance-chômage est redevenu excédentaire de 344 millions d'euros.
Selon l'Unedic, les excédents de 2007 et 2008 permettront de ramener le déficit cumulé de l'assurance-chômage à 10,683 milliards d'euros au 31 décembre de la première année et à 6,279 milliards l'année suivante, après 13,108 milliards en 2006.
Outre l'hypothèse d'une croissance du PIB de 1,8% par an, l'Unedic table sur une stabilisation de l'inflation autour de 1,6% en 2007 comme en 2008, malgré une progression des salaires de 3% en moyenne par an. Elle prévoit une baisse du taux de chômage au sens du BIT à 8,3% fin 2007 et 7,8% fin 2008 après 8,6% fin 2006.
"En 2007 et 2008, la baisse du nombre de demandeurs d'emploi de catégorie 1 s'élèverait respectivement à 147.000 et 136.000 et, si l'on considère l'ensemble des catégories de chômeurs, cette baisse serait de 171.000 en 2007 et de 159.000 en 2008", écrit l'organisme dans sa note.
L'Unedic table également sur la poursuite de la création nette d'emplois salariés dans le secteur privé, bien que sur un rythme moins soutenu : +159.000 cette année et +165.000 l'année prochaine, après +204.000 en 2006.
(Source : Le Nouvel Obs) Répondre | Répondre avec citation |
La CGT et la CGC, qui regrettent qu'il n'ait pas été fait appel à un chasseur de têtes et qui craignent sa proximité avec Denis Gautier-Sauvagnac (Medef-UIMM), vice-président de l'Unedic se sont abstenues.
Il a devant lui de lourds chantiers, notamment la mise à plat de l'assurance-chômage dont les partenaires sociaux refusent la fusion avec l'ANPE. Mais il hérite d'une situation assainie. L'Unedic, qui a terminé 2006 avec un excédent de 344 millions, devrait engranger cette année 2,425 milliards, puis 4,4 en 2008. À cette date, le déficit cumulé auparavant devrait tomber à 6,280 milliards, deux fois moins que fin 2006.
L'assurance-chômage est cependant un peu moins optimiste qu'il y a trois mois. Elle prévoit une croissance limitée à 1,8% cette année comme en 2008 : «Le rythme des embauches pourrait très légèrement s'infléchir» avec 159.000 créations nettes d'emplois cette année (après 204.000 en 2006) puis 165.000 l'an prochain. Le nombre de chômeurs de catégorie 1 diminuerait de 147.000 cette année, 136.000 en 2008. Moins que l'an dernier où les dispositifs Borloo et les emplois de service ont «accéléré la baisse du chômage», souligne la note de conjoncture publiée hier.
(Source : Le Figaro) Répondre | Répondre avec citation |