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Qu'est-ce qu'une «offre d'emploi acceptable» ? Encore faudrait-il la définir, ce qui n'est toujours pas le cas. Et si c'est l'ANPE qui doit se charger d'en proposer deux, faudrait-il seulement qu'elle soit capable d'en proposer rien qu'une seule !!! Combien de chômeurs peuvent se vanter d'avoir repris le chemin du travail grâce à elle ? La seule chose que l'ANPE est capable d'imposer aujourd'hui, ce sont des contrats aidés ! A l'heure où 80% des offres concernent des postes précaires et sous-payés, ce sont donc bien les emplois acceptables qui manquent.
Pour faire baisser les chiffres, les radiations ne suffisent-elles pas ? En novembre, 147.000 absences au contrôle et 43.491 radiations ont été enregistrées : selon Les Echos, leur nombre reste très élevé en proportion du nombre de demandeurs d'emplois, alors que les sorties pour reprise d'emploi ont, elles, baissé. Quant aux sanctions, depuis qu'elles ont été "graduées" en août 2005, elles ont explosé pour atteindre le nombre de 41.700 en 2006, et leur score de 2007 ne devrait pas décevoir notre président...
C'est clair : Nicolas Sarkozy ne mise pas sur la création d'emplois, qui est toujours insuffisante aussi bien qualitativement que quantitativement, mais sur la RÉPRESSION envers ceux qu'on a foutus à la porte de leur entreprise. Avec Nicolas 1er, le ton est donné : en 2008, la "guerre au chômage" va bel et bien se transformer en une guerre aux chômeurs, plus larvée comme jadis mais franchement ouverte. Et de relancer la haine anti-chômeurs qui sommeille dans le cœur de «la France qui se lève tôt», ce pur fantasme qui a fait le lit de son succès électoral… il y a huit mois. Que voulez-vous : quand les sondages virent à l'aigre, autant ressortir les vieilles recettes qui fonctionnent ! Pour combien de temps ?
=> A (re)lire notre article du 6 septembre 2007 : Les chômeurs, boucs émissaires de Nicolas Sarkozy… le malhonnête !
=> La CGPME approuve Nicolas Sarkozy et nous ressort les "400.000 offres non pourvues" : lire en commentaire...
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Commentaires
Le journalier d'autrefois n'avait pas droit au chômage, s'il ne travaille pas il ne gagne rien. C'est aussi la flexibilité absolue : on prend ce qui se présente, à n'importe quel prix, dans n'importe quelles conditions.
Le CNPF ne s'en cache d'ailleurs pas: périodes d'essais interminables, contrats de projets, séparation négociée etc etc…
Le chômage disparaitra donc au profit d'une allocation de survie payée par l'Etat et d'assurances privées ou cotiseront ceux qui le pourront. Il n'y a aucun doute sur cet objectif, qui est partiellement atteint dès aujourd'hui avec l'explosion de l'intérim et de cet autre intérim déguisé qui se baptise SSII, dans l'informatique, les consultants techniques, etc . L'ensemble représente 60% des contrats conclus à présent.
Reste à connaitre le résultat du processus: La disparition du salariat signifie aussi la disparition de l'entreprise telle que nous la connaissons encore aujourd'hui§
Ou alors, sommes nous déjà demain, et c'est la mondialisation avec la disparition des entreprises "classiques" qui fait disparaitre le salariat ?
Petit Nicolas le sait-il ou joue - t- il simplement le jeu que lui soufflent ses amis milliardaires ?
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"Punir les refus d'emploi au bout de deux offres acceptables, ça me paraît totalement correct", a déclaré Jean-François Roubaud sur France-Info. "Je suis tout à fait d'accord puisque nous avons 400.000 offres d'emploi qui ne sont pas pourvues dans les métiers comme l'informatique, les services à la personne, l'hôtellerie-restauration, le bâtiment, les travaux publics, où il y a des demandes, vraiment, pour trouver des salariés", a-t-il ajouté. "A partir du moment où les chômeurs ne veulent pas accepter, dans leur qualification, ces emplois, et bien je crois qu'il y a un moment où il faut sanctionner", a conclu M. Roubaud.
(Source : Le Nouvel Obs)
QUELLE HYPOCRISIE !!!
Dans l'informatique, cela est totalement faux puisque ce secteur refuse d'emblée de recruter des candidats de plus de 35 ou 40 ans : des informaticiens "âgés" restés sur le carreau, il y en a à la pelle ! Ce qu'on ne veut pas, c'est les payer à leur juste valeur ou tout simplement décemment.
Dans le bâtiment, l'hôtellerie-restauration, les services à la personne, etc… on sait bien que ce sont des emplois aussi durs que mal payés, où un turn-over persistant est signe de malaise. C'est aux employeurs de proposer des conditions de travail et des salaires décents pour inciter et fidéliser la main d'œuvre dont ils ont soi-disant tant besoin !
Et pour finir sur le nombre de ces "offres non pourvues", il varie selon les périodes et - comme par hasard - n'est jamais sourcé… Par contre, une chose est sûre : il reste un argument massue à visée de propagande pour obliger les chômeurs à accepter tout type d'emploi à n'importe quels conditions & salaire. Les propos de M. Roubaud sont donc aussi mensongers que méprisables. Répondre | Répondre avec citation |
En France, rien de tel. Bizarre, non ? C'est à croire que la pénurie de main-d'œuvre n'incite pas les employeurs à recruter par tous les moyens (mais peut-être préfèrent-ils passer par un cabinet de recrutement… ou l'ANPE ? Forcément, c'est plus simple !).
Et puis, il y a l'Angleterre et l'Irlande, où des milliers de Français occupent des postes dans la restauration, alors qu'en France ils "refuseraient" de les occuper. Surprenant, non ?
Enfin, comme un bien heureux hasard, les métiers en tension sont ceux où le travail au noir est le plus répandu : hôtellerie/restauration, bâtiment, travaux agricoles… Autre bizarrerie du marché du travail Merde In France.
Faut croire que ça arrange certains aussi… d'employer des travailleurs au black !
Trouver à qui profite le "crime" et vous comprendrez le pourquoi du comment de la chose ! Répondre | Répondre avec citation |
Est-ce nouveau ?
Pas vraiment. Depuis la loi Borloo de 2004 et son décret d’août 2005, un chômeur qui refuse une offre peut être sanctionné : suspension de l’allocation chômage temporaire ou définitive, par exemple. Ces sanctions sont rarement appliquées. «C’est tout de même de plus en plus fréquent, précise Jacqueline Balsan, du MNCP. Un photographe montpelliérain qu’on avait forcé à suivre une formation de monteur câbleur a été sanctionné pour refus d’un CDD de six mois dans ce créneau à Toulouse !» La proposition de Sarkozy veut préciser et renforcer l’arsenal répressif : les sanctions seraient automatiques au bout de deux offres d’emploi refusées.
Qu’est-ce qu’une «offre acceptable» ?
La notion d’«offre valable d’emploi» a été créée en 1934, par l’Organisation internationale du travail. Elle ne définit qu’un niveau de salaire sous lequel l’offre n’est pas «acceptable». Aujourd’hui, l’acceptabilité varie avec la distance entre emploi et domicile, la stabilité du poste, le niveau de rémunération… Cette notion, de plus en plus floue, devait être discutée en 2007. Patrons et syndicats n’en ont pas eu le temps.
Sanctionner, est-ce efficace ?
«Les exigences à l’égard des demandeurs d’emploi n’ont cessé de s’accroître depuis le début des années 90, y compris sous des gouvernements socialistes, assure Sylvette Uzan-Chomat du bureau national du SNU, premier syndicat de l’ANPE. Mais en vingt ans d’expérience professionnelle , j’ai rarement rencontré des personnes qui refusent un emploi. Ceux qui préfèrent travailler au noir ne sont pas si nombreux. Cette mesure semble faite pour rendre responsable le chômeur de sa situation.» Sophie Hancart, du site Actuchômage, fulmine : «Pour refuser un emploi, encore faudrait-il que l’ANPE en propose !» La menace de sanction permet sans doute de réduire, à la marge, le nombre de chômeurs en les pressant d’accepter des emplois précaires ou sous-payés. «On a vu que les radiations étaient une manière efficace de réduire statistiquement le chômage», ironise Marc Moreau d’AC !
(Source : Libération) Répondre | Répondre avec citation |
"On s'aperçoit que systématiquemen t on procède par la stigmatisation de différentes catégories sociales qui seraient à considérer comme des nantis qui se gobergent sur le dos de la société et de la collectivité", a déclaré sur France Info Bernard Van Craeynest, secrétaire général de la CFE-CGC. "Aujourd'hui, ce sont les chômeurs et les demandeurs d'emploi qui seraient des profiteurs du système et vivraient sur le dos de la collectivité. Non, les choses ne sont pas aussi simples que cela, dans tout système il y a effectivement des abus et des excès mais cela constitue une infime minorité", a-t-il ajouté.
(Source : La Tribune) Répondre | Répondre avec citation |
La "politique de civilisation" de Nicolas Sarkozy, ce n'est ni plus ni moins que le rétablissement du STO pour les chômeurs, l'asservissement des salariés et l'augmentation des travailleurs pauvres. Répondre | Répondre avec citation |
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Convention OIT sur l’abolition du travail forcé du 25 juin 57:
«Tout Membre de l’Organisation internationale du Travail qui ratifie la présente convention s’engage à supprimer le travail forcé ou obligatoire et à n’y recourir sous aucune forme:
* a) En tant que mesure de coercition ou d’éducation politique, ou en tant que sanction à l’égard de personnes qui expriment certaines opinions politiques ou manifestent leur opposition idéologique à l’ordre politique, social ou économique établi;
* b) En tant que méthode de mobilisation et d’utilisation de la main-d'oeuvre à des fins de développement économique;
* c) En tant que mesure de discipline de travail;
* d) En tant que punition pour avoir participé à des grèves;
* e) En tant que mesure de discrimination raciale, sociale, nationale ou religieuse.»
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1. Toute personne a le droit de travailler et d'exercer une profession librement choisie ou acceptée.
La commission européenne Répondre | Répondre avec citation |
Par contre lis ceci
La charte dans son contexte UE ( qui est la vison officielle) et tu comprendras que cette charte n'est que des voeux pieux…car les membres de UE ne semblent pas vraiment s'engager réellement dans cet voie
Par ailleurs, elle reste une charte qui juridiquement n'a pas de valeur opposable…ce n'est que des intentions…ce qui est réel, ce sont les dispositions dans les traités qui eux s'imposent aux Etats et à leurs citoyens.
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27 mars 2007 00:44, par philippe labarrère
Soyons clair les enfants et arrêtons de faire de la démagogie, c’est vrai que ces putains de chômeurs sont des fainéants ! Quand on connait le nombre d’offres d’emploi ineffables et insatisfaites (dans les secteurs porteurs que sont l’Hôtellerie et le Bâtiment…entre autres niches royales de notre développement libéral..) qui peuplent comme des elfes chlorotiques les fichiers anémiques d’une ANPE offrant sa croupe généreuse aux assauts des machos du MEDEF et de l’UNEDIC, on finit par se dire : "mais qu’est ce qu’ils ont donc tous à ne vouloir rien foutre au pays ?" .
Alors je reprends les déclarations des DG ANPE les plus flamboyants et les plus proches du CAC 40, et je rappelle :
1 / avec Michel BON "qu’il ne serait pas anormal que la collectivité demande aux chômeurs indemnisés d’accomplir des taches d’intérêt général en échange de leur indemnisation" parce que c’est vrai y en a marre de FAIRE la CHARITE à des gens qui n’ont même pas la reconnaissance du ventre … !(le Monde 1994)
2 / avec Michel BERNARD que "les moyens disponibles de l’ANPE ne peuvent être gaspillés en vain pour consacrer du temps à des personnes qui ne recherchent pas véritablement un emploi ou ne sont pas disponibles immédiatement pour en occuper un." ( J.O. 1er décembre 1996)
3 / avec Christian CHARPY que le SMP (suivi mensuel personnalisé /SIC) "a contribué à la réduction du chômage en apportant des réponses plus rapides et plus précises aux demandeurs d’emploi et en proposant aux entreprises des candidatures mieux adaptées à leurs besoins" ("Les Echos", 8 mars 2007)
et je dis à tous ces chômeurs irréductibles et mal embouchés : "à quoi ça sert que nos DG ils se décarcassent pour vous offrir des ponts d’or puisque vous n’aspirez qu’à une chose : continuer à nous faire chier en refusant toutes nos offres aléatoires, temporaires et quasi bénévoles et en continuant à vous esbaudir primesautièreme nt avec vos trop généreuses indemnités ?"
Celà dit vous êtes mal partis car je vous le dit : "l’action de l’ANPE s’inscrit dans la durée et celle de son Directeur Général, nommé en Conseil des Ministres, est bien sûr à la disposition du Gouvernement." ("Les Echos", 8 mars 2007)
Alors les chômeurs et les chômeuses arrétez de déconner et mettez vous au boulot !!!
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Epatante, cette petite phrase. D’abord elle laisse entendre qu’il y en a des tas, de chômeurs qui refusent de bosser. Et ça, le coup des feignants qui s’engraissent sur le dos des autres, ça marche toujours… Cette phrase suppose aussi que personne, jusqu’à présent, n’a songé à s’attaquer à ces affreux parasites. Personne sauf Sarkozy : avec lui, fini le laxisme ! Admirons son courage : il ose affronter les vrais problèmes, non ?
Non, c’est du pur bourrage de crâne électoral. Tout simplement parce que ça existe déjà, le contrôle des chômeurs, et pas qu’un peu. Aujourd’hui, il suffit qu’un chômeur refuse un emploi correspondant à sa formation pour qu’il soit radié 15 jours. S’il recommence, il sera radié de un à six mois : c’est ce que prévoient les textes, notamment la circulaire du 5 septembre 2005. Laquelle va plus loin, d’ailleurs : un chômeur qui ne fait pas assez d’efforts dans sa recherche d’emploi, qui refuse un contrat d’apprentissage ou de professionnalis ation, ou une formation, ou une action d’insertion, ou un contrat aidé, ou simplement une visite médicale, ou même qui ne se rend pas à une convocation de la Direction du travail, de l’ANPE ou des Assedic, encourt la même sanction, laquelle s’assortit d’une réduction graduée (20%, 50% ou suppression définitive) de l’allocation chômage.
On sait bien que Sarkozy n’a pas le temps de lire toutes les circulaires de son collègue de bureau Borloo, mais il pourrait s’informer… Il apprendrait ainsi que jamais un gouvernement n’a fait radier autant de chômeurs (+ 40% depuis 2002) que celui auquel il appartient.
«En fait, note un bon connaisseur attaché au ministère de l’Emploi, il est très rare qu’un chômeur refuse un emploi compatible avec sa formation et sa mobilité géographique, et rétribué à un taux de salaire normalement pratiqué dans la profession et la région». Sarkozy agite donc des menaces dans le vide. A moins que…
A moins qu’il ne prépare ainsi les esprits à un sérieux tour de vis. Qu’il envisage d’obliger un chômeur d’accepter un boulot à trois heures de chez lui. Ou un boulot payé au-dessous du tarif normal. Ou ne correspondant pas à sa qualification… Un informaticien serait alors obligé de se faire balayeur. Un archéologue devrait aller faire les vendanges. Une famille devrait traverser la France pour un boulot de chien à la durée même pas garantie. Dans la France sarkozyée, les entreprises de déménagement feraient fortune… Mais les employeurs ne seraient pas forcément gagnants : quand on embauche des malgré-nous, l’absentéisme et les arrêts-maladie explosent. Et vive la «valeur-travail» !
Jean-Luc Porquet pour Le Canard Enchaîné du 21/02/07 Répondre | Répondre avec citation |
L'idée est saugrenue, sans doute, mais seulement parce que personne dans les médias ne vous en parle. Car sanctionner des chômeurs, a priori c'est stupide : ils sont déjà pénalisés par leur situation. Mais ça l'est beaucoup moins si on vous répète qu'au contraire, c'est normal, que c'est le bon sens même. Un soupçon de légitimité, d'autorité, de la répétition dans une palette variée et moi, ci-devant membre du peuple, je veux bien croire tout ce qu'on dit.
Alors sanctionner les employeurs, comment cela pourrait-il se faire ?
A l'issu de chaque entretien, le chômeur se verrait remettre par l'employeur une attestation comme quoi l'entretien a bien eu lieu tel jour, pour tel poste et à telle condition, qu'il soit effectué directement avec l'employeur, par délégation ou par sous-traitance. L'employeur qui y manquerait aurait une amende.
Avec trois attestations, lors du quatrième entretien, obtenus tous les quatre dans un délai raisonnable, l'employeur serait obligé d'accepter la candidature du chômeur qui lui présenterait les trois attestations, ou tout au moins devrait choisir parmi ceux qui sont dans cette situation. Même si ledit chômeur s'appelle Mohamed, s'il a 50 ans, s'il est unijambiste, ou s'il n'a pas d'expérience. En cas de refus, le chômeur pourrait saisir les Prud'hommes. L'employeur pourrait toutefois avancer à juste titre pour sa défense une inadéquation évidente au poste, en raison par exemple des diplômes.
Comme on argumente pour justifier qu'on sanctionne les chômeurs, les mêmes argumenteront pour justifier qu'on n'aie pas la même sévérité à l'égard des employeurs. Ils objecteront probablement que cela risque de décourager l'embauche. Je répondrai que ce qui compte est bien que employeur et salarié soient le plus satisfaits possible de leur collaboration. Un salarié qui serait obligé d'accepter un poste sous la contrainte d'une loi n'a sûrement pas le meilleur profil pour l'employeur. Il n'était pas intéressé par le poste que ce soit en raison du salaire, de la nature même du travail, du lieu, ou autre. Sa motivation sera certainement faible, et s'il ne sabote pas sa période d'essai, l'employeur se retrouvera avec un salarié peu enthousiaste et qui partira à la première occasion. Quel est donc son intérêt ?
C'est une situation bien plus dommageable pour l'entreprise que celle d'un employeur qui accepterait un salarié sous la contrainte. Car cet employeur ne connaît pas les capacités de ce candidat. Il n'en a aucune idée, tout juste une intuition, et un CV est loin de tout révéler. Et si ce candidat souhaite le poste, après avoir présenté les trois attestations, et malgré les réticences de l'employeur, on peut déjà se faire une bonne idée de sa motivation. Il mérite qu'on lui laisse sa chance.
Cette idée est une ébauche qui sera affinée par des spécialistes sitôt qu'on en parlera à la télé.
(Source : Sérieux ou pas ?) Répondre | Répondre avec citation |
Pour un président qui ne veut pas être hypocrite, je pense que les chiffres du chômage ne doivent pas être publiés, de peur d'affoler les Français. La publication mensuelle des chiffres du chômage catégorie 1 sont minoritaires aux vrais chiffres.
Je vous mets le lien de la DARES qui publie tout les mois les chifres des diverses catégories, mais toutes n'y sont pas non plus, ce que regrette Fabienne Brutus, lors d'un échange d'email que j'ai eu avec elle.
CLIQUER ICI
Les vidéos de Fabienne Brutus (il y en a deux) :
• Dailymotion1
• Dailymotion2
Hier, en écoutant les voeux du président (pas le fromage, le vrai), lors du Sarkoshow, j'ai vu Roland Joffrin poser la question de savoir si nous sommes passés d'une démocratie à une monarchie élective ; question pertinente, mais vite remballée par Sarkozy 1er. La presse va mal d'après ce qui à été dit, et donc elle cherche les complaisances du pouvoir et en échange décide d'être gentille.
Fabienne Brutus, sur sa vidéo, se plaignait du questionnement de la presse sur les véritables chiffres du chômage, je pense que ce n'est pas maintenant que cela va changer, la presse aux ordres du Roi !
La manipulation va continuer. On nous parle souvent de la manipulation des états lors des élections, Russie, Kenya… tout cela pour nous cacher les manipulations de chiffres qu'il y a dans notre pays. Si la presse avait un peu de courage et de bon sens, elle pourrait se demander pourquoi le chômage baisse et la pauvreté augmente, les Restos du Coeur ne désemplissent pas, bientôt la soupe populaire !
Comme l'écrivait Mirabeau : "Nous donnons un nouvel exemple de cette aveugle et mobile inconsidération qui nous a conduits d'âge en âge à toutes les crises qui nous ont successivement affligés. Il semble que nos yeux ne puissent être dessillés et que nous ayons résolu d'être jusqu'à la consommation des siècles, des enfants quelquefois mutins et toujours esclaves."
Mais le bon côté reste quand même, je cite : "Quand on voit les illusions dont la Providence environne le pouvoir, on est consolé par leur courte durée."
Bonne année à toutes et tous ! Répondre | Répondre avec citation |