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Selon François Fillon, qui présentait cette campagne ce matin, il s'agit d’«un progrès démocratique» (!!!) parce qu'elle permettra aux Français de comprendre l'action du gouvernement (????).
Débrouille-toi avec 1.037,53 € par mois
4,33 millions d'euros pour expliquer une politique ? Ce que comprennent les Français, c'est que l'inflation — notamment sur des postes aussi essentiels que l'alimentation, l'énergie ou l'immobilier — atteint des sommets, touchant de plein fouet les classes moyennes et, surtout, les ménages les plus modestes. Pour ces derniers, comme on s'y attendait, pas de «coup de pouce» au Smic : au 1er juillet, il passera à 8,71 € brut de l'heure (1.321,02 € brut par mois pour 35 heures) soit une augmentation brute horaire de 8 centimes, ou brute mensuelle de 11,78 €... Un vrai festin !
Pour les 2,5 millions de personnes concernées (17% des salariés du privé) dont 900.000 travaillent à temps partiel, cette seconde séance de rattrapage les laissera perdants, l'inflation ayant depuis longtemps annulé tous les gains de pouvoir d'achat du salaire horaire de base ouvrier (SHBO), et la campagne de pub du gouvernement risque d'être accueillie avec beaucoup d'irritation. Même sentiment pour les classes moyennes qui comprennent que les salaires ne suivent pas, sauf pour les patrons du CAC 40.
De plus, une réforme du salaire minimum est prévue à l'automne : annoncée dans la foulée par Xavier Bertrand, elle ne présage rien de bon.
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Commentaires
On ne vit vraiment pas sur la même planète que les politicards du gouvernement !!!
Les caisses sont vides et on gaspille l'argent du contribuable !!!
4,5 millions de PUB…!!! Pour quoi faire ? !!!
Un industriel qui fait de la PUB c'est pour engranger des bénéfices suite aux retombées qui suivront…mais là ? !!!
Rien, bernique, que dalle. On fait de la PUB pour se faire plaisir, pour expliquer "ses conneries" !!!
Qu'espérait-donc ce gouvernement avec ses mesures de travailler plus pour gagner moins ?
Que les français lui disent merci, on en veut encore…!!!!
Le pouvoir d'achat est toujours en berne et cela va s'aggraver durement à la rentrée et l'hiver prochain et ce gouvernement ne comprend pas et s'étonne de ce que les français ne voient pas la vie en rose, qu'ils ne dépensent pas plus d'argent (argent qu'ils n'ont pas..mais ce gouvernement s'en rend-il compte ?)
Et pendant que des millions de pauvres se serrent la ceinture d'autres gaspillent à tour de bras (budget de l'Elysée + 8%, et je ne parle pas des autres ministères et des ministres comme le secrétaire d'etat, Estrosi qui a dépensé 180 000 € pour être présent à une sauterie, et des exemples comme cela il y en a des centaines, si on faisait la somme de ces gaspillages je suis certain que ce la se monterait à plusieurs centaine de millions d'Euros annuels !
Pendant ce temps Sarkokarcher 1er est en ballade, accompagné de sa cour de chanteurs et oui les pauvres ils n'ont pas, eux, les moyens de se payer un billet d'avion alors pourquoi se priver, ce sont ces cons de français qui paient !!!
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Je pense donc à l'agence de pub qui a récolté le contrat publique pour cette campagne de publicité à la gloire du gouvernement qui est censée nous expliquer à nous ,pauvres imbéciles, qui n'avons toujours rien compris au paquet (cadeau) fiscal, combien le gouvernement se met en quatre pour notre <
Tellement simple qu'on est tenté de qualifier la démarche de simpliste. Si l'objectif de la campagne d'information lancée hier par le Premier ministre est de rafraîchir la mémoire de l'opinion et de mettre en cohérence toutes les mesures orientées "pouvoir d'achat" décidées depuis un an, le recours à la communication publicitaire constitue un terrible aveu d'impotence de la parole politique. Comme si les dirigeants de ce pays, ne trouvant plus les mots justes pour convaincre et pour faire passer leur message, n'avaient plus comme ultime ressource que d'adopter les méthodes des professionnels de la vente.
En sommes-nous arrivés là ? Les plus hautes autorités du pays et leurs relais sont-ils à ce point à court d'arguments et d'explications ? Si, en revanche, le but de la prise de parole gouvernementale est de démontrer que l'insuffisance de pouvoir d'achat dont se plaignent les Français est moins aiguë aujourd'hui grâce aux mesures gouvernementale s, la partie s'annonce difficile tant la flambée des produits pétroliers, l'inflation et les nuages qui s'amoncellent sur le marché immobilier obsèdent aujourd'hui les consommateurs. Et si les ménages sont "impatients", comme le relèvent les spots publicitaires qui seront diffusés dans les prochaines semaines, c'est davantage de savoir ce que le gouvernement pourrait faire pour amortir l'envolée du prix des carburants ou du fioul domestique que de se faire expliquer par le menu le fonctionnement de "l'usine à gaz" des heures supplémentaires défiscalisées.
En matière de vente de produits de consommation, le slogan "vu à la télé" fait vendre. Mais pour ce qui est des réformes, la démonstration reste à faire.
Pascal Aubert pour La Tribune Répondre | Répondre avec citation |
La publicité est une forme de communication, dont le but est de fixer l'attention d’une cible visée pour l'inciter à adopter un comportement souhaité.
…
La publicité peut viser des changements de comportement ou la promotion de valeurs considérées comme positives ou bénéfiques au niveau de la société.
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« Ni science ni art », la publicité est une technique largement empirique qui emprunte à l'économie, à la sociologie et à la psychologie, qui teste ses intuitions via des panels et des études de marché. La créativité en est le cœur mais elle n'est pas un art : la gratuité et la pure subjectivité lui font défaut. Si elle peut le devenir, ça n'est pas le but premier de son commanditaire qui cherche, lui, en premier lieu, à vendre.
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La publicité est une forme particulière de propagande par sa finalité essentiellement commerciale. Au sein de l'activité économique elle accélère la diffusion des nouveaux produits ou des innovations technologiques. Le poids économique qu'elle représente se traduit aussi par un certain coût social et de nombreuses législations nationales encadrent ses dérives potentielles.
…
[Source: Wikipedia] Répondre | Répondre avec citation |
« C’est mois après mois que nous gagnerons la bataille du pouvoir d’achat » entend-je d’une oreille distraite, claironné de l’écran de la télévision, réceptacle de la réclame.
Enfin ! M’exclame-je, les syndicalistes, l’opposition sont déterminés à se battre contre la politique anti sociale de Sarkozy, cela va être chaud. Je m’approche de l’écran… Déception militante, mais non, que je suis stupide, c’est une pub !! Alors, je lève les yeux au ciel et me dis, décidemment, les publicitaires sont toujours dans l’ère du temps, ils récupèrent vite les revendications sociales des citoyens pour vendre ! Mac Do, Leclerc, Peugeot, Pinault ?!Lequel Grand dépositaire de sa marque a osé détourner à des fins commerciales, cette revendication politique ! je reste pour voir cela de plus prêt. Oh, stupeur ! « C’est moi, (Sarkozy) avec moi, que nous gagnerons la bataille du pouvoir d’achat »!
C’est la bande à Sarkozy qui fait sa pub ! Ils s’invitent chez nous entre le fromage et le loukoum, avec nos sous pour nous vendre un truc, qui comme dirait Sœur Anne ne voit rien venir depuis plus d’un an !
Le gouvernement communique sur sa politique du pouvoir d’achat, explique les journalistes !
Une campagne de 3 mois, c'est-à-dire durant la trêve estivale, histoire de décourager les esprits tentés en septembre de descendre dans la rue ! 6 spots qui passeront en boucle 1630 fois, un cout de 4,33 millions d’euros, c’est-à-dire financé par la solidarité (l’impôt), équivalent à 805 années de RMI ! Donc, un discours martelant durant 3 mois un programme politique, pour moi, cela s’appelle de la propagande !purement et simplement !
Une dérive démocratique assurément !
Un exécutif en place depuis plus d’un an, élu démocratiquemen t lui donne une légitimité pour agir ! Certes. Mais dans une démocratie, la liberté d’expression n’appartient pas qu’au pouvoir en place, mais aussi à son opposition. Quelle place est donnée à la riposte ?! A un contre discours ? Aucune place !
Alors comment comprendre cette dérive. A priori, aucun opposant, ni journaliste n’a dénoncé cette utilisation propagandiste. La loi le permet à priori, alors, tout ce qui est pas interdit est permis. Pourquoi s’en priver ! Mais n’y-a-t-il pas un danger ? Ne serait-il pas temps de légiférer sur le temps de parole et de communication de l’exécutif et par conséquent de celui de l’opposition. Histoire d’équilibrer les pouvoirs et les contres pouvoirs, un des principes fondamental de la démocratie !
Car il semble qu’aujourd’hui dans notre démocratie, l’exécutif est en permanence en campagne électorale et usant, abusant, de son pouvoir.
Ce discours dominant, qui va marteler sans répit les esprits tout l’été, laissera immanquablement des traces ! C’est bien connu, un des effets de la pub, c’est son message subliminal, comme ceci :
« c’est moi, Sarkozy, avec moi, nous gagnerons la bataille, votez pour moi, sarkozy,»
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