Ainsi, 19,5 milliards ont été dépensés pour les mesures générales d'allègement des cotisations sociales sur les bas salaires (entre 1 et 1,6 Smic), tandis que 13,6 milliards ont été destinés aux «dispositifs ciblés» (contrats aidés, formation professionnelle des demandeurs d'emploi et préretraites).
C'est net : depuis plusieurs années, l'essentiel du financement public pour l'emploi va dans les poches des entreprises qui pratiquent la modération salariale et usent d'emplois subventionnés. La préretraite ne concernant plus que 24.200 personnes aujourd'hui (- 32,4% sur un an), on mesure ce qui est laissé à la formation professionnelle des chômeurs...
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