(...) Pour les marchés, l’Etat et l’argent public sont là pour sauver le système, pas pour le réformer. Les Bourses font le pari que les grandes déclarations d’aujourd’hui n’engageront plus grand monde demain. Que le rêve d’une nouvelle régulation mondiale de la finance restera une bonne blague que les banquiers aimeront se raconter dans quelques années. Aujourd’hui, elles font profil bas, juste le temps de se faire oublier. Elles ont gagné la première manche.
Les politiques, et Nicolas Sarkozy en tête, n’ont donc plus d’autres choix que de s’atteler à transformer leurs beaux discours en actes. Car une réforme qui se limiterait à une (re)moralisation de la vie des affaires serait une désillusion démocratique à la hauteur des sommes astronomiques dépensées pour sauver un système qui se sera joué des peuples.
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