Actu Chômage

jeudi
21 novembre
Taille du texte
  • Agrandir la taille du texte
  • Taille du texte par defaut
  • Diminuer la taille du texte
Accueil La revue de presse Parachutes dorés, ça continue

Parachutes dorés, ça continue

Envoyer Imprimer
En dépit d'incessants appels des pouvoirs publics à la modération et de la menace directe du chef de l'Etat, Nicolas Sarkozy, de recourir à la loi, les "parachutes dorés" ont la vie dure dans les grandes entreprises françaises cotées en Bourse.

Dans une étude inédite à ce jour conduite sur les 120 plus grandes sociétés constituant l'indice boursier SBF 120, le cabinet international Hewitt Associates, spécialisé dans les questions de rémunérations, dresse l'état des lieux pour 2008. D'après son enquête, les pratiques de près de 80% des entreprises du SBF 120 "ne sont pas conformes" aux recommandations de l'AFEP et du Medef, adoptées en octobre 2008 à la demande du gouvernement.

Ces organisations patronales avaient déconseillé le cumul d'un mandat social (PDG, directeur général ou président du directoire) et d'un contrat de travail, susceptible d'entraîner un empilement d'indemnités de départ, les fameux parachutes dorés. Selon Hewitt, 79% des dirigeants des grandes sociétés françaises bénéficient de telles indemnités de départ, soit au titre de leur mandat social (31%), soit au titre d'un contrat de travail, toujours valide, d'ancien salarié de l'entreprise (48%). Ces indemnités se superposent pour un tiers des dirigeants, aboutissant à des excès manifestes. Elles sont même parfois majorées en cas de changement de contrôle de l'entreprise ou pour tenir compte d'une clause de non-concurrence.

Ainsi, relève Hewitt Associates, du fait de ce cumul d'indemnités, 27% des dirigeants du SBF 120, soit près d'un sur trois, se sont fait attribuer des "parachutes dorés" dépassant le plafond préconisé par l'AFEP et le Medef. Ce plafond a été fixé à 24 mois de rémunération incluant le salaire et la part variable, ce qui représente évidemment des sommes déjà conséquentes.

Si l'on ne s'intéresse qu'aux indemnités de départ attribuées au titre du mandat social, leur montant varie entre 19 et 24 mois de rémunération fixe et variable, dans près de 60% des cas (18 entreprises sur les 37 concernées), selon l'étude.

=> LIRE TOUT L’ARTICLE dans Le Monde

Lire aussi :
Articles les plus récents :
Articles les plus anciens :

Mis à jour ( Mardi, 20 Janvier 2009 16:57 )  

Votre avis ?

La France pourrait s’engager plus intensément contre la Russie. Qu’en pensez-vous ?
 

Zoom sur…

 

L'ASSOCIATION

Présentation de l'association et de sa charte qui encadre nos actions et engagements depuis 2004.

 

ADHÉRER !

Soutenir notre action ==> Si vous souhaitez adhérer à l’association, vous pouvez le faire par mail ou par écrit en copiant-collant le bulletin d’adhésion ci-dessous, en le ...

 

LES FONDATEURS

En 2004, une dizaine de personnes contribuèrent au lancement de l'association. Elles furent plusieurs centaines à s'investir parfois au quotidien ces 16 dernières années. L'aventure se pou...