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A l'heure où l'on refuse d'augmenter le Smic et tous les salaires en général sous couvert de préserver la «compétitivité des entreprises», une nouvelle étude démontre que le salarié français, malgré sa très forte productivité, est bien mal remercié et, du coup, particulièrement rentable.

Peut mieux faire : la France n'est toujours pas dans le peloton de tête des rémunérations mondiales, selon le cabinet Mercer. Mieux vaut être belge, allemand ou américain.

Les années se suivent… et, malgré tout, se ressemblent. L'étude internationale des rémunérations 2008 de Mercer que «Réussir» publie en exclusivité pour la deuxième année d'affilée, montre en tout cas des constantes. Les écarts entre pays sur les postes d'entrée sont toujours les plus élevés — 82% de différence entre la rémunération d'un ouvrier français et celle d'un indien, 61% avec un polonais —, et se réduisent au fur et à mesure que l'on s'élève dans la hiérarchie. Il est toujours plus confortable d'être un ouvrier belge, américain ou allemand, les Belges arrivant en tête avec 22.653 € (salaire net médian déduction faite des charges fiscales et sociales) contre 14.903 € pour leurs collègues français. Mais il demeure plus intéressant, lorsqu'on est cadre, ingénieur ou directeur, de travailler en France plutôt qu'en Belgique.

Pas de quoi pavoiser ce­pendant, puisque la France ne fait pas partie des tout premiers dans la compétition des salaires.


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NDLR : «Paresseux, en grève, ou en congés… Contrairement aux idées reçues, les Français travaillent plus et mieux que bien d’autres pays ! Avec l’un des meilleurs taux de productivité horaire du monde, un nombre de jours de grèves inférieur à celui des Etats-Unis et l’assouplissement de la loi sur les 35 heures, ils offrent aux entreprises l’un des meilleurs PIB par heure travaillée de tout le continent européen», lit-on sur www.invest-in-france.org