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Accueil Social, économie et politique France Télécom : 17.000 postes supprimés d'ici 2008

France Télécom : 17.000 postes supprimés d'ici 2008

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Alors que l'opérateur publie ce matin un chiffre d'affaires global en hause de 6,2% à 49 milliards d'euros, France Télécom prévoit une suppression - sans licenciements - de 17.000 de ses emplois dans le monde d'ici 2008, dont 16.000 en France.

Le groupe France Télécom, c'est quelque 200.000 emplois dans le monde dont 120.000 en France. Dans l'hexagone, France Télécom enregistrera 22.000 "départs naturels" de 2006 à 2008, et procédera à 6.000 embauches. "A ces 16.000 postes en moins en France viendront s'ajouter un millier de réduction d'effectifs à l'étranger", a détaillé son directeur financier Gervais Pélissier pour qui "il s'agit de la poursuite du mouvement actuel de diminution naturelle des effectifs" enregistré depuis trois ans.

"France Télécom a mal anticipé le développement de la téléphonie par internet, en plus beaucoup de clients opèrent le dégroupage de leurs lignes : les clients s'en vont et la variable d'ajustement, c'est l'emploi", dénonce le secrétaire général du syndicat FO Communication Jacques Lemercier.
La CGT reproche au groupe de vouloir devenir "une machine à cash" alors que son bénéfice net est en hausse de 89% sur un an, à 5,7 milliards d'euros en 2005, et que le dividende versé aux actionnaires a augmenté de 108%. La fédération CGT des activités postales et de communication incite "tous les salariés de France Télécom à participer aux négociations et aux différentes réunions qui vont se présenter et à se mobiliser en participant à la journée d'action du 7 mars".

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Mis à jour ( Mardi, 14 Février 2006 09:09 )  

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0 # superuser 2006-02-14 22:18 PARIS (AP) - Le fabricant de cigarettes franco-espagnol Altadis a annoncé mardi un nouveau plan de restructuration qui va se solder notamment par la fermeture du centre de recherche de Tres Cantos à Madrid et celui de distribution de Paris-Nord.

Le groupe né de la fusion de SEITA et de Tabacalera en 1999 explique dans un communiqué à l'issue d'un comité central d'entreprise que cette restructuration s'explique en raison du déclin du marché du tabac et d'un "durcissement de l'environnement économique et réglementaire sur ses principaux marchés et (…) une pression concurrentielle accrue".

Elle devrait conduire à une réduction totale nette de 472 postes, dont 239 postes en France et 233 en Espagne. La réorganisation, qui prévoit notamment la réorganisation des fonctions marketing/commerciales, va également se solder par la fermeture de la direction régionale de distribution de Paris-Nord (Saint-Denis) dont les activités vont être transférées sur les directions de Paris-Est et du Mans.

Ces mesures viennent s'ajouter au précédent plan de restructuration , achevé en France mais pas encore terminé en Espagne, qui a déjà conduit au départ de 1.167 personnes et en prévoit 264 autres en Espagne avant la fin 2007. Selon la CGT, cinq sites ont déjà été fermés, dont le dernier, l'usine de Lille fin août 2005, et plus de 700 emplois supprimés.

Les élus CGT de la SEITA ont dénoncé dans un communiqué ce plan visant selon eux à "remplir toujours et encore les coffres des actionnaires" : "L'entreprise n'est pas en péril et rien, mis à part le boursicotage, ne justifie ces nouvelles mesures".
"Comme à l'accoutumée, la direction de l'entreprise prétend prendre ces mesures pour garantir l'indépendance du groupe par une réduction des coûts. En fait, ce sont toujours les salariés, créateurs des richesses de l'entreprise et de son développement qui font les frais de cette chasse aux dividendes toujours plus élevés", ajoute la CGT dans un second communiqué.

Selon Altadis, le plan d'accompagnement social de ces restructuration s coûtera environ 94 millions d'euros et permettra ensuite de réaliser des économies annuelles de 55 millions d'euros.

Altadis a un effectif d'environ 30.000 personnes dans le monde et affichait un chiffre d'affaires 2004 de 3,518 milliards d'euros (en hausse de 3,9% par rapport à 2003).
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0 # superuser 2006-02-15 09:56
La société canadienne spécialisée dans les produits chimiques pour la photographie Champion Chemtech Limited va s'installer sur le site de Kodak à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire), voué à la fermeture, dont elle va reprendre 104 employés.

Champion Chemtech Limited "vient de signer un accord portant sur le rachat des installations de production de produits photochimiques de Kodak Industrie à Chalon-sur-Saône", annoncent les deux entreprises. A cette occasion, "104 employés de Kodak seront transférés dans la nouvelle société Chalon Photochimie SAS".

Premier employeur industriel de Bourgogne, Kodak Industrie, filiale du groupe américain Eastman Kodak en France, avait plus de 3.000 salariés en 1991. Au printemps 2005, elle n'en comptait plus que 1.700 et annonçait un nouveau plan social concernant 330 personnes, ainsi que la fermeture de son site de Chalon dans un délai de 2 à 5 ans.
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0 # superuser 2006-02-18 09:17
PARIS (AP) - La chaîne de parfumerie Marionnaud va licencier 250 personnes en France en 2006, annonce vendredi son directeur général Hugues Witvoet dans "Le Figaro Economie".

"En France, nous allons fermer les 25 plates-formes de distribution. Six cents personnes sont concernées. Mais CEPL (partenaire extérieur de Marionnaud pour la logistique) s'est engagé à en reprendre environ 200 et 150 seront reclassés chez Marionnaud", précise Hugues Witvoet. "Un plan d'accompagnement est donc prévu pour les 250 suppressions de postes".

Le directeur général de Marionnaud, racheté l'an dernier par le chinois Li Ka-shing, indique qu"'un comité d'entreprise est prévu le 23 février à ce sujet". Bien qu"'une petite vingtaine de parfumeries en France perdent structurellemen t de l'argent", Hugues Witvoet explique que leur "stratégie est une stratégie de développement". "Nous avons 1.250 magasins en Europe. Fin 2009, nous en aurons 250 de plus".
"En France, nous allons ouvrir 80 à 100 parfumeries, ce qui devrait créer 500 emplois en trois ans", estime-t-il. "Nous voulons être plus présents dans le Nord, l'Est et dans les centres commerciaux".

Malgré ses difficultés, Marionnaud "reste toujours leader en France avec 30% de parts de marché" et va, en 2006, "dépenser 70 millions en France dans la rénovation de nos magasins et notre informatique", indique le directeur général.
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0 # superuser 2006-02-26 10:25
France Télécom emploie 121.000 personnes en France, dont 80.000 fonctionnaires.

Le 14 février, France Télécom a annoncé 16.000 suppressions d'emploi en France sur trois ans (22.000 "départs naturels", pas de licenciement et 6.000 recrutements), en même temps qu'un bénéfice net record de 5,7 milliards d'euros en 2005, en hausse de 89% sur un an. Parmi ces départs, la direction France Télécom souhaite inciter 1.500 fonctionnaires à quitter l'entreprise chaque année pour rejoindre la Fonction publique.

"FO constate que le gouvernement est resté singulièrement silencieux lors de l'annonce par France Télécom de sa décision de provoquer le départ naturel (sic) de 22.000 salariés", explique le syndicat dans un communiqué. "Pour la quasi-totalité de l'effectif visé, il s'agit de fonctionnaires" au sujet desquels "l'Etat doit rompre le silence", affirme le syndicat.

"FO Communication tient à rappeler que si France Télécom est l'employeur des fonctionnaires, l'Etat reste leur tuteur et le garant de leurs droits", explique le syndicat.

FO précise que "lors du changement de statut de France Télécom en 1996, le gouvernement s'était engagé publiquement à garantir l'emploi des fonctionnaires en service à France Télécom".

"Mardi 28 février se tiendra une séance du Conseil supérieur de la Fonction publique. A cette occasion, les représentants FO diront au ministre (de la Fonction publique, Christian) Jacob que les fonctionnaires de France Télécom attendent de sa part la confirmation de la parole de l'Etat", conclu le communiqué.
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0 # superuser 2006-03-02 13:34 Deutsche Telekom n'a pas déçu ses actionnaires en annonçant jeudi des résultats records pour 2005 et le plus haut dividende de son histoire, mais son éclatante santé financière rend encore plus difficile à avaler la pilule de ses 32.000 suppressions d'emplois.

D'où un exercice périlleux pour le patron du groupe, Kai-Uwe Ricke, conscient du paradoxe et partagé jeudi entre triomphalisme et volonté de rester crédible, entre le discours adressé aux marchés financiers et celui destiné à ses salariés et à l'opinion publique.
"Nous distribuons le plus haut dividende de notre histoire parce que nous sommes dans la meilleure situation financière que nous ayons jamais connue", se félicitait-il, après l'annonce d'un dividende de 0,72 euro par action au titre de 2005 en hausse de 16%, et d'un bénéfice net presque multiplié par quatre à 5,6 milliards d’euros. "Je suis tout à fait conscient qu'un dividende élevé et les suppressions de personnel soient difficiles à concilier pour beaucoup", a néanmoins admis M. Ricke. Pour lui, les résultats records enregistrés par Deutsche Telekom et les suppressions d'emplois sont "deux paires de chaussures différentes".

Et d'insister sur les défis rencontrés par le groupe, la férocité de la concurrence sur ses marchés, l'urgence d'investir et de réduire les coûts pour rester dans la course. Le groupe va investir quelque 10 milliards d’euros cette année, et souffrir d'une baisse de son excédent brut d’exploitation.

La société, numéro un européen des télécommunicati ons, a annoncé à l'automne la suppression de 32.000 emplois d'ici 2008, principalement dans ses activités de téléphonie fixe, son coeur de métier historique en perte de vitesse. Il n'est en cela pas un cas isolé en Europe. L'espagnol Telefonica, le suédois Telia Sonera, le néerlandais KPN sont tous en pleine cure d'amaigrissement. France Telecom, le dernier en date, a annoncé le mois dernier 17.000 départs dans les trois années à venir.
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0 # toyette 2007-02-16 22:01 Si vous croyez que c'est "sans licenciement" !!!

L'Etat vient de sortir un amendement à la loi de modernisation de la fonction publique qui va permettre aux fonctionnaires de cotiser à l'assurance chomage.

Donc, on imagine la suite !!!
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