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Drame du chômage dans un lycée de la Sarthe

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Un enseignant au chômage de 33 ans retenait jeudi après-midi 22 personnes, dont 20 adolescents, en otage dans une salle du lycée public Colbert de Torcy à Sablé-sur-Sarthe (Sarthe), a-t-on appris auprès de la gendarmerie du Mans. Deux surveillants sont retenus avec les lycéens de 16 à 18 ans.

Une équipe de 25 hommes du GIGN a été envoyée sur place, quittant dans l'après-midi la base de Villacoublay (Yvelines) par hélicoptère. En visite en Guadeloupe, le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy a dit suivre la prise d'otages attentivement. Il tiendra une réunion de crise à la sous-préfecture de Pointe-à-Pitre en compagnie du directeur général de la gendarmerie, le général Guy Parayre, et du directeur général de la Police nationale Michel Gaudin. Il n'envisage toutefois pas de rentrer en métropole, mais les moyens mis à disposition par l'Etat lui permettent d'y revenir à tout moment, a précisé son entourage.

L'homme est armé d'une arme de poing, a précisé la gendarmerie, qui a été alertée vers 15h. Selon la préfecture, il était employé il y a encore deux ans de cet établissement abritant environ 900 élèves. Il a expliqué aux autorités qu'il était sans emploi et voulait attirer l'attention sur sa situation.

Un périmètre de sécurité a été mis en place pour interdire l'accès à l'établissement et le procureur de la République du Mans Jean Elek s'est rendu sur place pour informer les familles des élèves, a-t-on appris auprès des services du tribunal du Mans et de la mairie de Sablé. Le maire Pierre Touchard s'est également rendu sur les lieux, ainsi que le préfet de la Sarthe Stéphane Bouillon et le sous-préfet de La Flèche, Jean-Jacques Sénateur. Bernadette Mercier, agent d'accueil du lycée, a précisé à l'Associated Press que l'homme "a promis à la surveillante qu'il ne fera aucun mal aux élèves. Il discute avec eux, il discute avec la surveillante. Il a l'air assez calme". Déprimé en raison de sa situation de chômeur, il aurait voulu simplement attirer l'attention sur son cas et rencontrer François Fillon, ancien ministre de l'Education et sénateur de la Sarthe.
Mme Mercier a précisé qu'une cellule d'aide psychologique avait été mis en place à l'infirmerie pour les parents et une autre au gymnase pour les internes de l'établissement, au nombre de 300. "Il nous a dit qu'il laisserait les élèves ce soir, qu'il ne leur ferait rien", a-t-elle ajouté sur LCI, expliquant tenir ce message d'une surveillante qui lui a téléphoné après le début de la prise d'otage, alors que le preneur d'otage se tenait à côté d'elle.

(Source : Le Nouvel Obs)

L'homme s'est rendu sans violence vers 19h40.

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Mis à jour ( Jeudi, 09 Mars 2006 20:17 )  

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