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Accueil La revue de presse Il n'y a pas qu'en France où l'on recule devant la rue !

Il n'y a pas qu'en France où l'on recule devant la rue !

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Dégelée royale au Népal : dans les rues de Katmandou, une foule immense a salué la décision du roi de convoquer vendredi le Parlement dissous. Mais l'opposition reste vigilante.

Des centaines de milliers de Népalais sont descendus hier dans les rues de Katmandou pour fêter la victoire du mouvement antimonarchique, après l'annonce par le roi, la veille au soir, de la réouverture du Parlement. A la surprise générale, Gyanendra a cédé à la principale revendication de l'alliance des sept grands partis politiques en convoquant dès vendredi la Chambre des représentants, dissoute en 2002 sur ses conseils. La journée de mobilisation prévue par l'opposition s'est transformée en une gigantesque fête, la capitale étant littéralement envahie par une foule en liesse.

Tout au long de la journée, une véritable marée humaine défile sur le boulevard périphérique, devenu le symbole de la contestation contre le pouvoir royal ces dernières semaines. «C'est la victoire du peuple !» «Vive la démocratie !» «Vive la République !» scandent les manifestants, venus à pied ou juchés sur des camions. Jeunes et vieux, riches et pauvres dansent, chantent, laissant éclater leur bonheur après dix-neuf jours de manifestations souvent réprimées avec violence : on a relevé au moins 14 morts et plus de 5.000 blessés. «C'est un peu notre révolution à nous, les Népalais, explique Parashar Rizal, un instituteur. Nous sommes fiers d'avoir gagné, nous avons la démocratie.»

Feuille de route. Malgré le soulagement général, tous les manifestants rencontrés affirment que la réouverture du Parlement n'est qu'un «premier pas». «Nous sommes là pour célébrer, mais aussi pour maintenir la pression sur les partis politiques, explique Shyam Shrestra, étudiant en sociologie. Nous n'arrêterons pas tant que les élections pour l'Assemblée constituante ne seront pas annoncées.» «La seule solution définitive, c'est la République», ajoute un autre, tandis que quelques jeunes arrachent les panneaux affichant des citations prodémocratiques du souverain, dans le centre-ville, à des centaines de mètres du palais royal. «Ce n'est que le début», peut-on lire sur une pancarte qui dépasse de la foule. (...)

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Mis à jour ( Mercredi, 26 Avril 2006 12:48 )  

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