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Accueil Social, économie et politique 5 millions de chômeurs en France, tout le monde est d'accord !

5 millions de chômeurs en France, tout le monde est d'accord !

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Ça y est : C'EST DIT, C'EST OFFICIEL, nous sommes bien 5 millions de chômeurs !!!

Les débats télévisés pour 2007 se sont ouverts hier soir sur France 2. Invité(e)s dans une parfaite parité sur le plateau d'«A vous de juger» - parfaitement animé par Arlette Chabot -, de gauche comme de droite il a clairement été avancé qu'il y a cinq millions de chômeurs dans notre pays... Et personne ne l'a réfuté, pas même François Fillon !
L'entendre de la bouche de Jack Lang, François Bayrou ou Philippe de Villiers est tellement plus crédible que de le lire, par exemple, dans l'ouvrage de Fabienne Brutus, dissidente de l'ANPE, ou de l'entendre de la part des associations de chômeurs ou de représentants de partis "gauchistes", ces alarmistes à côté de la plaque, comme on se plaît à les décrire.

Alors, quand tombent les premières dépêches qui annoncent que nous en sommes à "2.288.300 demandeurs d'emploi à la fin mars 2006" (30.900 chômeurs en moins, - 1,3% par rapport à février), "soit 199.500 de moins qu'en mars 2005" (- 7,5% depuis un an), "selon les chiffres corrigés des variations saisonnières diffusés par le ministère du Travail" et que "la France connaît une première année de baisse du chômage" et que son taux est ramené désormais "à 9,5% de la population active" (- 0,1 point), nous sommes particulièrement dubitatifs !!!
"Le marché de l'emploi va mieux", dit Jean-Louis Borloo. "L'objectif reste [de parvenir à] un taux de chômage de 8,9% à la fin de l'année" 2006, escompte le ministre qui lorgne notamment sur la création d'emplois dans les secteurs du bâtiment et des services à la personne (dont on sait comment ils traitent leurs salariés…). Une fois "cassé" le seuil psychologique des 9%, "on sera dans le cercle vertueux", renchérit-il en estimant que "le score français, structurellement, doit être un taux de chômage entre 7% et 6,5%".

Alors, hier soir sur le plateau de France 2, ces gens nous auraient-ils menti, et Jean-Louis Borloo serait-il le seul à dire la vérité ??? Permettez-nous d'en juger.

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Mis à jour ( Vendredi, 28 Avril 2006 01:20 )  

Commentaires 

 
0 # superuser 2006-04-28 00:43
Les "esprits critiques" ne manqueront pas de relever la hausse des radiations administratives enregistrées en mars : elles s'établissent à 40.974, soit 8.759 de plus qu'un mois auparavant, et en hausse de 9,9% sur les trois derniers mois par rapport aux mêmes trois mois de l'année précédente… Au risque d'agacer fortement le ministre de l'Emploi, pour qui elles correspondent majoritairement à "de simples régularisations " de demandeurs d'emploi n'ayant pas signalé à l'ANPE qu'ils avaient retrouvé du travail…
Egalement, les sorties des fichiers de l'ANPE pour absence au contrôle sont passées de 132.855 en février à 157.108 en mars.

Les entrées à l'ANPE consécutives à un licenciement économique sont en baisse de 3,2% alors que celles faisant suite à un autre motif progressent dans les mêmes proportions (+ 3,3%). Une étude de la DARES a récemment souligné l'augmentation persistante des licenciements pour "motif personnel".

Et si la baisse de mars a soit-disant profité à "quasiment toutes les catégories de demandeurs d'emploi", elle ne profite toujours pas aux chômeurs de très longue durée (3 ans ou plus, + 0,2%). Pourtant, à fin mars, 188.507 chômeurs de longue durée aux minima sociaux se trouvaient en "contrat d'avenir" ou en contrat d'accompagnement dans l'emploi (CAE) dans le secteur non marchand : des sous-emplois kleenex qui ne coûtent rien aux employeurs qui en usent, se sont jamais pérennisés, et "soulagent" les statistiques.

Et quand Jean-Louis Borloo relève un "effet évident" sur l'emploi imputable au contrat nouvelles embauches, dont plus de 400.000 auraient été conclus depuis septembre dernier dans les TPE où "11% des recrutements des entreprises de moins de 20 salariés se font en CNE", nous savons qu'il ment !
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0 # superuser 2006-04-28 11:21 • Radiation administrative = absence à convocation (on sait que des tas de chômeurs ce sont fait radier pour ça alors qu'ils n'ont jamais reçu, justement, de lettre de convocation)

• Absence au contrôle = pas de pointage (pourquoi pointer quand on n'a droit à rien ? Beaucoup de chômeurs ne se donnent plus la peine de le faire : on oublie qu'ils sont maintenant 60% à ne pas être indemnisés)

8.759 radiations administratives de plus ajoutées à 24.253 absences au contrôle, ça fait 33.012 chômeurs radiés.

Or, ce mois-ci, il y a 30.900 chômeurs en moins.

Cherchez l'erreur…
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0 # soph25 2006-04-28 21:19 ah oui un peu de magie dans tous ces chiffres !! il y a une explication dans http://www.chomiste-land.com/radiations.htm Répondre | Répondre avec citation |
 
 
0 # superuser 2006-04-28 01:07
Décidément, ce premier débat pré-2007 nous a fait chaud au cœur : les propos que nous tenons ici depuis des lustres ont été confirmés.

• la politique racoleuse de Nicolas Sarkozy (qui râtisse sur les plates-bandes du FN) a été unanimement épinglée !

• il a enfin été dit que nous sommes 5 millions… et non 2,4 !

• la nécessité d'une VIe République a été largement abordée (c'est la C6R, à l'initiative de cette idée, qui doit être contente !) : reste à savoir comment elle se fera, entre ceux qui veulent renforcer le pouvoir présidentiel (à droite) et ceux qui veulent renforcer celui du Parlement (à gauche).

Cette campagne électorale promet d'être résolument passionnante.
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0 # madmax 2006-04-28 10:36 Le plus interessant dans l'article, outre les chiffres officiels qui passent du simple au double - avouons que ce n'est qu'un secret de polichinel - c'est bien l'aveu d'impuissance face à un chomage systémique.

Si l'ambition du Sinistre Borloo est de passer sous les 9%, on devine d'avance le genre de mesure que ce gouvernement est capable de prendre. Cet aveu d'impuissance, et cet autocontentemen t face à son incapacité à régler le problème est inacceptable(ma is ça fait des lustres que c'est inacceptable)

Finallement ces chiffres du chômage en disent de moins en moins, il serait peut être préférable de faire un compte de la précarité, en France, en fixant un plafond raisonnable au moins au niveau du smic…10,15,20 millions ?
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0 # superuser 2006-04-28 11:30 Salut Madmax, et bienvenue !

Non, ce n'est pas un "secret de polichinelle" et il faut le répéter : beaucoup de gens ne savent pas qu'il y a 8 catégories de chômeurs, que la n°1 est seule utilisée pour notre taux de chômage alors qu'elle ne rassemble que 58% des inscrits à l'ANPE, et tant d'autres choses qu'on ne dit pas à la télé (si ce n'est pas quand elle nous ment, comme au sujet des 400.000 CNE signés et sa "période d'essai", ou que si les jeunes sont au chômage c'est à cause de l'école et de l'université !)… Beaucoup d'individus sont parfaitement ignares, ne s'intéressent pas à tout ça, et n'ont que la télé comme source d'information.

Il faut marteler les vérités, et nous le faisons ici pour tous ceux qui débarquent, car pas tous SAVENT.
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0 # Yves 2006-04-28 12:20 Piqûre de rappel. Un article posté il y a quelques semaines sur Actuchomage.

…/…

Le site internet SeniorPlanet retranscrit les propos de Jean-Pierre Revoil, directeur général de l'UNEDIC. Selon cet expert que l'on ne peut soupçonner d'activisme subversif, le chômage est à 12%, et non à moins de 10% comme l'affirme le gouvernement.

Quand l’homme chargé d’indemniser deux millions de demandeurs d’emploi se "lâche", ça fait mal. Exemple : le scandale des "DRE" (dispensés de recherche d'emploi), ces quatre cent six mille allocataires quinquas rayés des listes de l’ANPE. "Tout le monde s’en fout, dit-il. Et pour cause. Si on les réintégrait, le chômage grimperait de deux points !"

On peut reprocher beaucoup de choses à Jean-Pierre Revoil - ses adversaires ne s’en privent pas - mais sûrement pas de mâcher ses mots. Si les seniors demandeurs d’emploi cherchent un avocat, mieux placé que quiconque pour évoquer leurs problèmes, ils l’ont trouvé. C’est lui…

L’actuel directeur général de l’Unedic, responsable du fonctionnement des six cent cinquante Assedic qui gèrent l’assurance chômage en France, n’est pas n’importe qui. Il a quatorze mille cinq cents agents sous ses ordres, se dépatouille avec un déficit de plus de treize milliards d’euros, indemnise deux millions d’allocataires et finance même - en plus ! - trois mille six cent cinquante agents de l’ANPE. "Ce qui est, dit-il, parfaitement anormal…"
Il trouve non moins bizarre - et unique en Europe - que deux organismes, l’Agence pour l’emploi et les Assedic, s’occupent en France des "mêmes individus"… "Si un extraterrestre débarquait chez nous, il n’y comprendrait rien. D’ailleurs, ajoute-t-il, les chômeurs n’y comprennent rien non plus !" Rires discrets dans la salle. La majorité de quinquas rassemblés l’autre mardi, chez Claude, un calme bar à vins de la rue Saint-Honoré à Paris, n’en croyaient pas leurs oreilles. Venu parler de l’assurance chômage, Jean-Pierre Revoil y était l’invité de "Politique Autrement", un club de réflexion qui reçoit les personnalités les plus diverses pour se faire une opinion sur la marche du monde, hors des clivages politiques et du "médiatiquement correct". Ce soir-là, les adhérents présents n’ont pas été déçus… Car, s'exprimer ainsi le jour même où les agents des deux organismes font grève pour protester contre leur rapprochement passera aux yeux de certains pour de la provocation. Jean-Pierre Revoil n’en a cure.

Une indemnisation "progressive"

Les intermittents du spectacle le vouent aux gémonies. Les syndicats vilipendent ses positions sur "l’accompagnemen t" des chômeurs. Mais, impavide, il continue à mettre les points sur les "i" du verbe licencier, sans se préoccuper outre mesure du "qu'en-dira-t-on". "On peut me virer, dit-il en souriant, je suis arrivé à l’âge de la retraite. Et j’ai déjà le nombre de trimestres pour la prendre…" Cheveux blancs, costume gris et chemise sans cravate, le patron exécutif de l’Unedic, la soixantaine décontractée, tient à préciser qu’il appartient à cette catégorie de salariés qui payent une cotisation chômage pour le roi de Prusse. Puisqu’il n’en profiterait pas en cas de licenciement… Voilà encore dénoncée une des "bizarreries" du dispositif qu’il est chargé de faire tourner. Mais dont il n’approuve pas pour autant les incohérences.

Quand les "politiques" lui demandent son avis, il n’hésite pas à mettre les pieds dans le plat. Au moment où tout le monde - ou presque - prônait une indemnisation dégressive pour les chômeurs, lui se déclarait favorable à une indemnisation "progressive" ! Il explique : "Un allocataire qui arrive au bout du rouleau, de plus en plus éloigné de l’emploi et en proie aux pires difficultés, a davantage besoin d’argent qu’un salarié qui vient d’être licencié et dispose encore de beaucoup d’espoirs ajoutés à quelques économies". Ce qui est, hélas, parfaitement observé…
Ce "parler vrai", très à rebrousse-poil de l’image qu’on se fait généralement du haut fonctionnaire, amateur de litotes et d’ellipses feutrées dès qu’il parle de sa "boutique", Jean-Pierre Revoil en joue avec la même maestria que son homonyme, compositeur pour flûte et hautbois. Une façon de dire qu’il connaît la musique et qu’il n’a pas peur de faire grincer les dents en même temps que les violons.

Radier : simple comme bonjour

La fraude aux Assedic dont l’addition se monterait, selon certains médias, à quatre milliards d’euros ? "De la folie furieuse, répond-il. Les gangs qui fabriquent de vrais chômeurs en leur procurant de faux papiers (le kit est vendu trois cents euros !) existent. Quinze affaires sont actuellement répertoriées. Mais l’escroquerie représente soixante millions d’euros. Pas quatre milliards…" Jean-Pierre Revoil ne parle pas des petits "pieds nickelés", les allocataires qui "arnaquent" son organisme en "bricolant" leurs déclarations en fin de mois pour gratter quelques sous. "Un sport très français" dit-il. Non. Il évoque une fraude d’une tout autre ampleur, celle des organisations issues du crime organisé qui, pour se changer un peu de l’argent de la drogue, s’intéressent de près à celui distribué aux victimes de licenciements. Comme il y en a de plus en plus, ça fait une grosse cagnotte.

Parlez-nous maintenant du "flicage" des chômeurs, induit par le nouveau dispositif de contrôle des demandeurs d’emploi… Là, on l’attend au tournant. "Avant, répond Jean-Pierre Revoil sans se démonter, il y avait la radiation ou rien. Maintenant, on va mettre en place toute une grille de sanctions, avec deux mois, quatre mois de suppression d’allocation…" Une pénalisation progressive, en quelque sorte, qu’il ne revendique pas. "Sur ce point, ajoute-t-il, je suis à l’aise : les agents Assedic n’ont pas le droit de sanctionner…" C’est en effet la Direction départementale du travail qui s’en charge.
"Cela dit, reprend-il avec un brin de cynisme, si on veut vraiment radier, ce n’est pas difficile. Il suffit de convoquer les chômeurs. Comme un sur trois ne vient pas à la convocation : on le raye des listes…" Simple comme bonjour. Et on divise ainsi le chômage indemnisé par trois. Les adhérents de "Politique autrement", habitués à des discours moins "rentre-dedans", ne savent plus si c’est du lard ou du cochon. Le brillant exercice de "parler vrai" s’achève en feu d’artifice sur une dernière salve de questions. Une, particulièremen t "gênante", concerne directement les seniors. C’est le problème des "DRE", ces "dispensés de recherche d’emploi" de plus de cinquante-cinq ans, toujours chômeur et indemnisé comme tel mais rayés des listes de l’ANPE. Donc, mis au rancart d’office sans aucune chance de retrouver une activité.

Quatre cent six mille "DRE" et 10% de taux de chômage

Là encore, la réponse du directeur général de l’Unedic ne nous décevra pas ! "C’est un véritable scandale, lance-t-il aussitôt. Et je ne cesse pas de le dire à tous les ministres que je rencontre !"
Comme Jean-Pierre Revoil en a croisé beaucoup, des ministres, depuis l’époque lointaine où Raymond Barre le consultait, cela donne une idée de leur extrême surdité sur ce sujet. "Les DRE sont quatre cent six mille aujourd’hui, reprend-t-il. C’est pourtant un chiffre qui interpelle. Eh bien, tout le monde s’en fout ! L’ANPE ne s’en occupe pas. On les indemnise et point barre !" Ce qui confine à l’absurde quand le gouvernement claironne partout qu’il veut prolonger le temps de travail et remettre les seniors en activité. Jean-Pierre Revoil est bien d’accord là-dessus. "Le plus grave, ajoute-t-il, c’est qu’on leur inculque que c’est une forme de préretraite. Et quand ils cessent d’être indemnisés, ils tombent dans un vide abyssal…" Ce "vide abyssal" s’appelle le "trou noir du chômage", dénoncé depuis longtemps par SeniorPlanet.

Pourquoi prolonger un tel "scandale" ? Tout simplement par manque de courage politique… Le directeur général de l’Unedic confirme ce que nous indiquions déjà à l’époque : "Ils sont devenus si nombreux que si on réinjecte les DRE sur les listes de l’ANPE, le taux des sans-travail va prendre deux points…" Le nombre de demandeurs d’emploi en France bondirait alors à son vrai niveau : 12%. Et monsieur Dominique de Villepin, ou n’importe quel autre Premier ministre, n’aurait plus qu’à aller s’inscrire au… chômage.
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0 # Yves 2006-04-28 12:34 Piqûre de rappel :

Quelques extraits de l'introduction du Plan de cohésion sociale de Jean-Louis Borloo (fin 2004/début 2005).

Extraits de la page 3 :

La France est l’un des pays d’Europe qui consacre le plus gros effort financier à la protection sociale. Chaque année, elle y affecte 30% de sa richesse nationale, soit environ 450 milliards d’euros, effort qui a plus que doublé au cours des vingt dernières années. Seule la Suède enregistre un pourcentage plus élevé (31,2%).

Et pourtant, nos résultats sont inquiétants. En effet, en quinze ans :

• le nombre d’allocataires du RMI est passé de 422.000 à 1.100.000;

• le nombre de familles surendettées supplémentaires est passé de 90.000 par an à 165.000 par an et atteint aujourd’hui au total 1.500.000;

• le chômage des jeunes de 16 à 24ans dans les quartiers en zones urbaines sensibles est passé de 28% à 50%;

• chaque année plus de 80.000 enfants entrent en 6ème sans maîtriser les savoirs fondamentaux (lire, écrire, compter);

• les grandes écoles sont trois fois moins accessibles aux élèves de milieux modestes qu’au cours des années cinquante;

• les actes racistes enregistrés sont passés de 189 à 817 chaque année;

• le nombre de logements indécents a doublé;

• la liste d’attente pour l’accès au logement social a été multipliée par quatre.

(…)

…/…

Extraits de la page 4 :

La France est terre de paradoxes :

• elle vit une crise de l’embauche (postes non pourvus dans le privé et dans le public,métiers sous tension, secteurs “pénuriques”, existence de gisements d’emplois inexploités);

• elle n’est pas préparée à un choc démographique de grande ampleur, qui va engendrer, du fait des départs en retraite à venir, une pénurie de salariés d’environ un million d’ici à 2020;

• elle ne donne pas ses chances au marché des services aux particuliers, atone et bloqué en dépit de ses potentialités ;

• ELLE COMPTE QUATRE MILLIONS DE PERSONNES SANS EMPLOI et, pourtant, certains estiment qu’une immigration massive lui sera nécessaire dans certains secteurs d’activité.

(…)
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0 # Eschyle 2006-05-03 00:20 La moyenne annuelle en 2005 est de 5 848 000 chômeurs "équivalent temps plein" sur une population active occupée (ayant un emploi) de 24 921 000 personnes. La population active totale (occupée + chômeurs officiels) est d'environ 27 600 000 personnes (Insee, mais le mode de calcul varie selon les sources).
En rétablissant les "dispensés de recherche d'emploi" qui sont en réalité des chômeurs, et donc des actif, la population active effective est d'environ 28 000 000 de personnes (chiffres à affiner).

Ainsi, le taux réel de chômage (en équivalent temps plein) est de 20,9%

Mais rassurez-vous, les pays comme le Danemark à la mode, la Grande-Bretagne, les Pays-Bas … qui affichent de très faibles taux de chômage officiel ne font pas mieux. Mais ils font autrement et sont moins honnêtes que nous.

Pour commencer, plus de la moitié des chômeurs ont été transformés en "invalides" dans les années 1991-1993 et le système a continué sur sa lancée. Des études de l'OCDE de 1995 et 1998 indiquent que dans plus de la moitié des 23 pays étudiés, le nombre d'invalides était supérieur au nombre de chômeurs inscrits.

Et une partie seulement des chômeurs est inscrite dans les statistiques officielles.
Au Danemark par exemple, vous n'êtes chômeur que la première année. Ensuite, vous êtes "en activation" et vous disparaissez des staistiques. Et l'assurance chômage étant facultative, dans un système de caisses privées, gérées en fait par les syndicats (ce qui explique un taux de syndicalisation de 78%), plus de 20% des chômeurs n'ont pas cette intéressante allocation pouvant atteindre 90% de l'ancien salaire (plafonné). Il leur reste l'aide sociale, un peu comme l'ASS ou le RMI.


Voir le détail des calculs à cette adresse :
http://travail-chomage.site.voila.fr/chomage/chom_reel2005.htm

Chômage officiel et chômage réel en 2005
Les données officielles minimisent beaucoup l'importance du chômage. Voici un calcul précis et très révélateur du chômage réel


Explication :
Les chômeurs des catégories 1 à 3 sont des chômeurs à temps plein (aucun travail ou négligeable), ceux des catégories 6 à 8 sont des chômeurs à mi-temps (ayant travaillé plus de 78 heures dans le mois), donc des travailleurs à mi-temps (à distinguer des emplois à temps partiel).
Les emplois en C.E.S. (20 heures par semaine) sont des demi-emplois, donc des demi-chômeurs (20/39e d'emploi). Les emplois à temps partiel représentent 23,2/39e d'un emploi complet (durée moyenne de 23,01 heures / semaine) et 17,2% des 22 200 000 salariés sont à temps partiel.

La durée réelle moyenne de travail à temps plein est de 39,00 heures (enquête emploi), soit un horaire affiché de 35,65 heures (horaire officiel) auquel s'ajoutent les heures supplémentaires .

Pour le modèle anglais, voir aussi sur le même site :
http://travail-chomage.site.voila.fr/index2.html

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0 # superuser 2006-05-04 04:32 Le taux de chômage de la zone euro, corrigé des variations saisonnières, a baissé à 8,1% au mois de mars, contre 8,2% en février, selon les chiffres diffusés mercredi par Eurostat, l'Office statistique des communautés européennes.

En mars 2005, le chômage s'élevait à 8,8% dans les 12 pays de la zone euro. Pour ce qui est de l'ensemble des 25 pays membres, le chômage a atteint 8,4% en mars dernier, soit un taux inchangé par rapport à février.

Sur l'ensemble des Etats membres, 17 ont enregistré une baisse de leur taux de chômage sur un an, six une hausse et un est resté stable.

Les diminutions relatives les plus importantes ont été observées en Estonie (de 8,8% à 5,3%), en Lituanie (de 9,2% à 6,4%), au Danemark (de 5,4% à 4,3%), aux Pays-Bas (de 4,9% à 4,0%) et en Lettonie (de 9,1% à 7,6%).

A l'inverse, les plus fortes hausses relatives ont été enregistrées à Malte (de 7,2% à 8,1%), au Luxembourg (de 4,3% à 4,8%), en Hongrie (de 6,8% à 7,4%), au Royaume Uni (de 4,7% en janvier 2005 à 5,0% en janvier 2006) et au Portugal (de 7,4% à 7,6%).

Entre mars 2005 et mars 2006, le taux de chômage des hommes a chuté de 7,6% à 7,0% dans la zone euro et de 8,0% à 7,5% dans les 25 pays membres. Celui des femmes a reculé à 9,5% à la fois dans la zone euro (contre 10,3%) et dans l'ensemble de l'UE (contre 10,0%). Selon les estimations d'Eurostat, 11,8 millions d'hommes et de femmes étaient au chômage dans la zone euro et 18,2 millions dans les 25 pays membres en mars dernier.
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