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L'AFII met à leur disposition sa plaquette intitulée "Votre entreprise connaît-elle la nouvelle France ?", avec un chapitre intitulé "Lutter contre les idées reçues" qui insiste notamment sur la productivité horaire des travailleurs français, supérieure selon l'AFII à celle du Japon et de l'Allemagne, et sur le nombre de jours perdus dans les entreprises à causes de grèves… inférieur à celui enregistré aux Etats-Unis !!!
"Les entreprises japonaises font une totale confiance à leurs représentants en France", explique Mme Gaymard. Quelque 400 entreprises nippones sont déjà présentes dans l'Hexagone et emploient environ 60.000 personnes, un nombre que Mme Gaymard souhaite augmenter de 10% dans les quatre prochaines années : "Aujourd'hui, l'investissement japonais traditionnel comme l'automobile ou l'électronique évolue vers d'autres secteurs comme l'alimentation, la santé, les cosmétiques ou la pharmacie"... "Si l'on peut voir émerger 150 entreprises dans les trois à quatre ans qui viennent, ce serait formidable !"
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Commentaires
Le pays du soleil levant peut se vanter de la bonne santé de son économie : taux de chômage très bas (4,1%), croissance dynamique (+5,4% en rythme annuel à fin 2005), et excellent comportement de ses exportations. Pourtant, les patrons japonais sont en perte de confiance !
Eh oui : selon les derniers indices du Tankan qui mesurent, sur un très grand nombre de questions, la différence entre le pourcentage de sociétés estimant que la situation est favorable et celles qui jugent le contraire, "les résultats mitigés de l'enquête démontrent clairement que les entreprises japonaises sont davantage préoccupées par leurs marges en raison des coûts grandissants de l'approvisionneme nt, de la main d'oeuvre et de l'emprunt".
Gros point noir : des craintes croissantes d'une pénurie de main d'oeuvre ! En effet, le taux de chômage nippon a connu en février sa plus forte chute mensuelle de l'histoire (- 0,4 point) et a atteint un plancher record depuis plus de sept ans (4,1%). Sur la même période, on comptait au Japon 104 offres d'emploi pour seulement 100 demandes ! Ainsi, les entreprises sont actuellement tentées d'augmenter les salaires dans l'espoir d'attirer les nouvelles recrues qui leur font défaut… "Il est possible que les entreprises commencent à subir des pressions à la hausse sur leurs coûts si la pénurie de main d'oeuvre aboutit à des hausses de salaires", ce qui accélérerait l'inflation et aurait des incidences sur le coût du crédit, note l'économiste Hiromichi Shirakawa.
Mais la catastrophe n'est pas pour demain, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo ayant terminé lundi en hausse de 1,60%… Répondre | Répondre avec citation |