Actu Chômage

dimanche
22 décembre
Taille du texte
  • Agrandir la taille du texte
  • Taille du texte par defaut
  • Diminuer la taille du texte
Accueil La revue de presse Suivi des chômeurs par le privé, 24 millions d'euros d'économie ?

Suivi des chômeurs par le privé, 24 millions d'euros d'économie ?

Envoyer Imprimer
Les partenaires sociaux de l'Unedic doivent débattre aujourd'hui de la poursuite des expériences d'accompagnement des chômeurs par des organismes privés, contestées par certains syndicats malgré les gains financiers avancés par le régime d'assurance chômage.

Ce premier bilan financier réalisé par l'assurance chômage sur l'accompagnement des chômeurs par des opérateurs privés est contesté par certains syndicats. La réunion s'annonce animée et... technique. C'est en effet ce matin que le bureau de l'Unedic examine un "Bilan sur les expérimentations d'accompagnement des allocataires par des opérateurs privés", dont La Tribune a obtenu une copie. Ce document fait une synthèse des constats statistiques du retour à l'emploi des 7.013 chômeurs de longue durée suivis sur 7 sites depuis un an par BPI, Altédia, Ingeus, Adecco et l'Apec, mais surtout propose une "approche de l'impact financier" du dispositif qui risque de faire grincer des dents. Dans le document, rédigé au conditionnel, il apparaît en effet que le dispositif aurait permis à l'Unedic d'économiser 24 millions d'euros pour 7.013 chômeurs, soit en moyenne 3.420 € par allocataire.

Un chiffre que conteste Jean-Claude Quentin, représentant Force Ouvrière au bureau de l'assurance chômage. Celui-ci estime en effet que l'hypothèse de départ retenue, à savoir que la durée moyenne d'indemnisation des allocataires sélectionnés est de 23,28 mois est "incompréhensible". Il pointe également le fait que "le taux de reclassement au bout de 6 mois est de moins en moins bon au fil de l'expérimentation". Pour lui, cette "extrapolation à mi-parcours" est loin d'être "concluante", et souhaite que "les demandeurs d'emploi aient toujours le choix d'être accompagnés soit par l'ANPE, soit par un cabinet privé".

Extension des dispositifs. Plus positive, la CFTC estime de son côté que "même si l'analyse de l'Unedic sur les expérimentations avec des cabinets privés nécessite d'être encore approfondie, elle montre d'ores et déjà une efficacité des cabinets privés". Pour le syndicat chrétien, "il ne faut pas abandonner ces expérimentations tant que l'ANPE n'est pas en mesure d'assurer la meilleure qualité de service. Le recours au privé doit par contre rester du domaine de l'expérimentation sous contrôle des partenaires sociaux et de l'ANPE".

Alors, va-t-on étendre ces dispositifs à 12 sites supplémentaires comme le souhaite l'Unedic au vu de ce premier bilan ? Seule certitude, la décision - déjà reportée lors bureau de l'Unedic du 9 mai dernier - ne sera pas prise aujourd'hui, pour cause de congrès de la CFDT qui se tiendra du 12 au 16 juin à Grenoble (c'est la CFDT qui préside l'assurance chômage). On en saura plus lors du prochain bureau de l'Unedic, programmé le 5 juillet prochain.

(Source : La Tribune)

Lire aussi :
Articles les plus récents :
Articles les plus anciens :

Mis à jour ( Mercredi, 24 Mai 2006 13:00 )  

Votre avis ?

La France pourrait s’engager plus intensément contre la Russie. Qu’en pensez-vous ?
 

Zoom sur…

 

L'ASSOCIATION

Présentation de l'association et de sa charte qui encadre nos actions et engagements depuis 2004.

 

ADHÉRER !

Soutenir notre action ==> Si vous souhaitez adhérer à l’association, vous pouvez le faire par mail ou par écrit en copiant-collant le bulletin d’adhésion ci-dessous, en le ...

 

LES FONDATEURS

En 2004, une dizaine de personnes contribuèrent au lancement de l'association. Elles furent plusieurs centaines à s'investir parfois au quotidien ces 16 dernières années. L'aventure se pou...