• L’état des inégalités en France 2007 : une première
L’Observatoire des inégalités publie "L’état des inégalités en France 2007" aux éditions Belin. Un panorama qui constitue une première en France.
• Réforme fiscale : comment gagner 10.000 euros
Un célibataire gagnant 20.800 euros mensuels économiserait 9.900 euros d’impôt sur le revenu en 2007, contre 81 euros pour celui dont les revenus mensuels sont de 1.400 euros...
• L’origine sociale des maires de France
22,7% des maires sont cadres contre 1,5% ouvriers. Le grand écart politique.
• La dépense de logement selon l’âge
1.500 euros de revenus ne permettent pas de vivre de la même façon si vous avez achevé de rembourser vos emprunts ou si vous devez payer 600 euros de loyer chaque mois.
• Impôts : le sondage qui ment, où comment on croit fabriquer l’opinion
84 % des Français favorables aux baisses d’impôt ? Un sondage qui illustre une tentative de manipulation de l’opinion publique. Qui sera dupé ? L’analyse de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.
• L’expérience des inégalités au travail
Quelles sont les inégalités perçues comme justes et comme injustes dans le monde du travail ? Une analyse d’un groupe de réflexion dirigé par François Dubet, professeur de sociologie à l’université de Bordeaux 2.
• Assouplir la carte scolaire profiterait aux plus favorisés
L’assouplissement de la carte scolaire renforcerait les inégalités au profit des catégories diplômées. Ces dernières cherchent surtout à maintenir un système éducatif qui leur est très favorable. Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.
• La vie non rêvée dans les campings
C’est la rentrée. Pourtant une partie de la population va camper toute l’année faute de logement. Un dossier de la Fondation Abbé Pierre.
• Handicap et loisirs
La participation des personnes handicapées à la vie sociale, culturelle, sportive, reste relativement restreinte en raison du manque d’aménagements spécifiques et de leurs faibles revenus.
• Handicap et accès à l’emploi : efficacité et limites de la discrimination positive
Quelle est l’efficacité réelle des politiques de discrimination positive destinées à favoriser l’accès à l’emploi des personnes en situation de handicap ? Christine le Clainche (Ecole Normale Supérieure de Cachan, Centre d’Etudes de l’Emploi) et Geert Demuijnck (Université Catholique de Lille, CREE, LEM) présentent les résultats de leur enquête.
• Les inégalités dans le débat public américain
Alors que les Etats-Unis connaissent une croissance exceptionnelle, une partie des Américains expriment leur mécontentement vis-à-vis d’une économie qui enrichit une part de la population en laissant sur la route une partie de la classe moyenne et les plus pauvres.
Dans un article publié sur le site Challenges.fr, Paul Krugman, professeur d’économie et de relations internationales à l’université de Princeton, indique qu’en jugeant la situation économique «seulement correcte» ou «mauvaise», l’opinion publique place les inégalités au centre des débats politiques alors que ce sujet était plutôt occulté jusqu’à maintenant.
• L’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances est née
Le rôle de l’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances (ANCSEC), créée par la loi sur l’égalité des chances du 31 mars 2006 et un décret d’application du 30 juillet, a été défini lors du conseil des ministres du 13 septembre dernier. Son objectif est de «favoriser l’action publique en direction des personnes rencontrant des difficultés d’insertion sociale et professionnelle». l’ANCSEC sera investie de quatre missions principales en matière de cohésion sociale et d’égalité des chances : l’intégration et la lutte contre les discriminations, la lutte contre l’illettrisme, la mise en œuvre du service civil volontaire et le soutien aux actions favorisant l’intégration des personnes d’origine immigrée et des populations des quartiers défavorisés. Son budget de 500 millions d’euros pour 2007 comprend en fait le budget du Fonds d’action et de soutien pour l’intégration et la lutte contre les discriminations (Fasild) qu’elle remplace. Seuls 40 millions d’euros ont été affectés en supplément. Vaste et ambitieux programme à suivre de près.
• La Fondation Abbé Pierre dénonce le manque criant de nouveaux logements sociaux
La construction de logements sociaux destinés aux plus modestes est nettement insuffisante. Selon la Fondation Abbé Pierre, seulement 9,7% des 410.000 logements locatifs construits en 2006 s’adressent aux plus démunis alors que d’après ses chiffres, 1.300.000 personnes sont en attente d’un logement social. Pour frapper fort et obtenir des résultats à la mesure de cette crise, la Fondation Abbé Pierre estime qu’il faudrait multiplier par trois les constructions actuelles. La Fondation souligne également l’existence d’inégalités dûes aux écarts, d’une collectivité territoriale à l’autre, des soutiens financiers pour soutenir des projets de logements très sociaux.
• Les nouvelles richesses des pays les moins avancés ne profitent pas encore à leurs populations
Les Pays les moins avancés (PMA) ont enregistré un taux de croissance record, ainsi qu’une forte hausse des exportations et des entrées d’investissement étranger direct (IED ), mais la pauvreté et les conditions de vie n’ont pas suivi cette spirale ascendante. Telle est l’une des conclusions du rapport 2006 rendu public en juillet dernier par la conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED). La raison ? La fragilité de leur croissance, tributaire d’éléments extérieurs non maîtrisables, par exemple, l’évolution du prix des produits de base comme le pétrole. Pour contrer cette persistance de la pauvreté, le rapport insiste sur la nécessaire augmentation des capacités productives de ces pays, définies comme «les ressources productives, capacités entrepreneuriales et relations de production qui déterminent ensemble la capacité d’un pays à produire des biens et des services et lui permettent de croître et de se développer».
En clair il s’agit, pour ces pays pris dans la tourmente de la mondialisation, d’exploiter et de diversifier leurs ressources internes afin d’attirer les investisseurs et d’augmenter la demande intérieure. Pour l’heure, le rapport ne peut que constater la faiblesse de ces capacités productives. Comme si la greffe du modèle libéral n’avait pas pris ; comme si les PMA étaient sommés de jouer dans la cour des grands sans avoir bâti, au préalable, une économie solide et autonome... Encore faudrait-il, pour cela, qu’ils en aient les moyens : un cercle vicieux qui ne semble pas prêt d'être rompu.
• Des étudiants privés de soins par manque de moyens financiers
En 2005, 23% des étudiants n’ont pas consulté d’ophtalmologiste ou de dentiste pour des raisons financières, selon une étude commandée par la Mutuelle des étudiants. Cette enquête nationale sur la santé des étudiants nous apprend aussi que 72% des jeunes qui suivent des études supérieures ont une couverture maladie complémentaire. Ils étaient près de 84% en 2000. Comme pour le reste de la population, et en particulier les moins de 25 ans, une partie des étudiants est touchée par la précarité et est obligée de faire des choix par manque d’argent : se priver de certains soins pour assumer d’autres dépenses occasionnées par la poursuite de leurs études.
• La capitale (re)découvre ses sans-abri
Les tentes distribuées aux sans-abri de Paris et d’Ile-de-France par Médecins du Monde cet hiver ont eu au moins une conséquence positive : en un temps record, des mesures et propositions concernant le relogement des personnes à la rue ont été publiées et relayées par les médias auprès du grand public cet été. Ainsi, l’obligation urgente d’augmenter le nombre de places dans les centres d’hébergement ainsi que la nécessité qu’ils restent ouverts toute l’année ont été mis en évidence. A plus longue échéance, les conclusions de ce document recommandent de mieux prendre en compte les conditions d’un relogement durable des sans-abri et de leur réinsertion. Ce rapport commandé par Catherine Vautrin, Ministre déléguée à la cohésion sociale et à la parité, n’est certainement pas source de révélations pour les associations et structures de terrain au contact tous les jours avec de tels problèmes d’exclusion, il a toutefois le mérite d’informer clairement sur la situation. Mais les moyens financiers ne sont pas au rendez-vous.
• Une assez bonne représentation des femmes dans le secteur de la science et de la technologie en Europe
Les femmes sont plutôt bien représentées dans le secteur de la science et de la technologie en Europe même si de fortes disparités existent encore selon les pays et selon les types d’emploi, d’après des résultats publiés par Eurostat dans Statistiques en bref n°12/2006. Elles représentent 50,4% des personnes qui ont fait des études complètes du troisième degré dans un domaine d’études de la science et de la technologie et qui exercent une profession dans ce secteur en tant que spécialiste ou technicien . Les femmes sont même majoritaires (77,3%) dans les services dits à forte intensité de connaissance, c’est à dire en lien avec la pointe de la physique, des mathémathiques, de l’ingénierie ou des sciences de la vie et de la santé. Par contre il n’y a que 29% de femmes parmi les scientifiques et les ingénieurs travaillant dans ces domaines et ce chiffre était en baisse entre 1999 et 2004. Seuls la Lituanie, l’Estonie et la Lettonie emploient plus de 50% de femmes dans ces emplois.
• Regards sur les discriminations liées aux origines et à l’emploi
Dans le cadre de ses Entretiens, l’Institut de recherches économiques et sociales (Ires) organise un débat autour de la question des discriminations liées aux origines et ses conséquences notamment sur l’emploi, le jeudi 19 octobre 2006 de 9h00 à 12h30 au Conseil économique et social, 9 place d’Iéna 75016 Paris. Cette matinée est ouverte à tous et à toutes après inscription obligatoire avant le 16 octobre sur le site de l’IRES.
• Statistiques ethniques, quelle utilité ?
Le Centre d’analyse stratégique organise un colloque sur le thème très controversé de la nécessité ou non des statistiques ethniques pour mieux comprendre les faits sociaux le 19 octobre 2006 de 9h à 18h à la Maison de la Chimie, 28 rue Saint-Dominique 75007 Paris.
Faut-il prendre en compte de façon plus directe et plus systématique des variables «ethniques» dans l’appareil statistique français ? Quels problèmes politiques, juridiques et techniques peuvent soulever la construction et la collecte de telles données ? Telles seront les questions qui seront abordées lors de cette rencontre ouverte à tous, selon la limite des places disponibles, et après inscription avant le 30 septembre.
Tous ces articles sont à lire sur l'excellent site www.inegalites.fr
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