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Ces secteurs sont le bâtiment et les travaux publics (ouvrier du béton, charpentier, carreleur, couvreur, menuisier, conducteur de travail…), l'hôtellerie/ restauration/ alimentation (cuisinier, serveur…), l'agriculture (maraîcher-horticulteur, arboriculteur-viticulteur, éleveur de porcs, lapins, volaille…), la mécanique/ travail des métaux/ industries diverses (chaudronnier, tôlier, opérateur-régleur, ajusteur…), les industries de transformation ou "process" (pilote d'installation ou opérateur de production dans l'agroalimentaire, le verre, le papier, le carton…), le commerce et la vente (attaché commercial, vente à distance, représentant à domicile…), et la propreté (agents d'entretien, laveur de vitres…). Des métiers ingrats et souvent mal payés, une majorité d'emplois saisonniers ou temporaires, qui représentaient près de 700.000 offres en 2005 dont environ 200.000 ne pouvait être pourvues, "faute de demande"...
Pour les chômeurs du territoire - résolument fainéants - on continue de négliger l'accès aux formations nécessaires voire qualifiantes tandis qu'on maintient les salaires au ras des pâquerettes ! Mais ce n'est pas grave : de nouveaux bras s'en contenteront sans se plaindre ni exiger quoi que ce soit. Tout cela part d'une même logique : habitués à la rudesse et à la pauvreté, ces travailleurs roumains et bulgares auront l'impression de s'être enrichis pendant que chez nous le chômage de masse et le sous-emploi, la smicardisation et la précarisation du salariat seront toujours bien entretenus, sur le principe d'une Europe exclusivement marchande qui nous nivelle par le bas.
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Commentaires
Quand j'entends aux infos (ce 2 janvier 2007) la Merkel qui pratiquement veut faire comme si on n'avait pas voté "non", ça me gonfle un maximum. Qu'ils arrêtent de nous prendre pour des cons ou qu'on sorte de ce traquenard à 27 ! Répondre | Répondre avec citation |
La mesure est contenue dans l'article 9 du projet de loi instaurant un droit opposable au logement, présenté en conseil des ministres le 17 janvier. L'ouverture du marché du travail aux ressortissants des nouveaux Etats membres, notamment aux Bulgares et aux Roumains, a conduit le gouvernement à inscrire dans la loi cette mesure. Celle-ci vise, comme l'explique une note gouvernementale , à "prévenir les abus" que pourraient commettre des personnes qui viendraient "s'installer en France dans le but de toucher les minima sociaux ou la CMU". "En particulier, précise la note, il ne doit pas être possible de toucher ces prestations dès l'installation en France simplement en s'inscrivant à l'ANPE."
Le 11 janvier, Nicolas Sarkozy avait affirmé que les Roumains et les Bulgares qui n'ont "pas de ressources, et qui constitueraient donc une charge pour notre système d'aide sociale, n'ont pas le droit de séjourner en France". "Notre pays n'a pas vocation à être un guichet social universel", soutenait-il.
Pour le RMI, la loi du 23 mars 2006 exige déjà d'un ressortissant communautaire qu'il remplisse "les conditions exigées pour bénéficier d'un droit au séjour" et qu'il ait "résidé en France durant les trois mois précédant la demande". Avec cette disposition, le gouvernement entend empêcher des chômeurs européens continuant à chercher un emploi au-delà des trois premiers mois en France de faire une demande de RMI.
(Source : Le Monde) Répondre | Répondre avec citation |