Ah ça, quand il s’agit d’apparaître à la télévision aux côtés d’infirmières bulgares ou de journalistes fraîchement libérés des geôles libyennes et tchadiennes, notre «Président qui gouverne» est toujours en bonne place, au premier rang, à fanfaronner devant les micros. Mais dès que les choses se gâtent un peu, pschitt !, Nicolas Sarkozy regarde ailleurs et se défile. Les événements de ces dernières semaines marquent les limites d’un mode de gouvernance qui devait incarner la rupture avec le passé. Mais dans les faits, cette posture de «Président qui gouverne», en contradiction totale avec l’esprit des articles 5, 20 et 21 de la Constitution (il faut le rappeler), est intenable dès que les premiers revers politiques et sociaux grippent la belle mécanique présidentielle. Démonstration.
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